Tweet
Je croyais bien que la nuit d’hier était la nuit du destin (laylet el qedr) pour moi et les concitoyens de ma localité.
En effet, combien fut grande notre surprise de constater dès le petit matin, un mouvement inhabituel : Police, gendarmes et autres personnels administratifs de la localité qui se déployaient dans tous les sens. Sur la route d’Alger, un nombre très élevé d’ouvriers éparpillés ça et là ; certains balayaient, d’autres désherbaient, d’autres encore plantaient des arbres.
En empruntant cette route aujourd’hui, nous avons constaté que les "dos d’âne" qui nous faisaient sautiller en voiture n’y sont plus ; on a du travailler la nuit pour cela. Même les "nids de poules" et les endroits endommagés par les dernières pluies ont été goudronnés. Des endroits dits "sens giratoires" ont été embellis par des plantations de fleurs de toutes sortes.
Un très beau spectacle, en somme.
Que se passe-t-il pour s’agiter ainsi ? Ne me dîtes pas que c’est à l’occasion des élections législatives ! Ou alors, un sursaut d’orgueil de nos élus locaux ? Que non, que non et que non ! On dit que c’est à cause de la venue de Joseph Blater, patron de la FIFA, qui sera accompagné du président de la CAF, du ministre de la jeunesse et des sports et du président de la FAF. Ils viendront rendre visite à un site de notre localité.
Toute cette entreprise n’est pas pour rendre service à la grande population de notre localité, mais plutôt pour faire du tape-à-l’œil à une toute petite délégation.
En découvrant le motif, je me suis tout de suite dit que la nuit du destin, ce n’est pas pour nous. J’ai même prédit qu’une fois l’évènement passé, les "dos d’âne" retrouveront leur place, les fleurs seront fanées et aucun de ces ouvriers n’y sera. Je me remémore cet éternel recommencement. Seuls les arbres plantés demeureront parce qu’ils sont enracinés dans l’une des meilleures terres du monde.
Aït Menguellat dit dans l’une de ses chansons :
"L’année s’en va, une autre s’annonce par le vent.
Que nous amènera ce vent ?
Alors que nous le croyons venu balayer,
Il ne nous rajoute que poussière.
Le vent nous connaît, nous
Nous sommes habitués à la poudre aux yeux".
En effet, combien fut grande notre surprise de constater dès le petit matin, un mouvement inhabituel : Police, gendarmes et autres personnels administratifs de la localité qui se déployaient dans tous les sens. Sur la route d’Alger, un nombre très élevé d’ouvriers éparpillés ça et là ; certains balayaient, d’autres désherbaient, d’autres encore plantaient des arbres.
En empruntant cette route aujourd’hui, nous avons constaté que les "dos d’âne" qui nous faisaient sautiller en voiture n’y sont plus ; on a du travailler la nuit pour cela. Même les "nids de poules" et les endroits endommagés par les dernières pluies ont été goudronnés. Des endroits dits "sens giratoires" ont été embellis par des plantations de fleurs de toutes sortes.
Un très beau spectacle, en somme.
Que se passe-t-il pour s’agiter ainsi ? Ne me dîtes pas que c’est à l’occasion des élections législatives ! Ou alors, un sursaut d’orgueil de nos élus locaux ? Que non, que non et que non ! On dit que c’est à cause de la venue de Joseph Blater, patron de la FIFA, qui sera accompagné du président de la CAF, du ministre de la jeunesse et des sports et du président de la FAF. Ils viendront rendre visite à un site de notre localité.
Toute cette entreprise n’est pas pour rendre service à la grande population de notre localité, mais plutôt pour faire du tape-à-l’œil à une toute petite délégation.
En découvrant le motif, je me suis tout de suite dit que la nuit du destin, ce n’est pas pour nous. J’ai même prédit qu’une fois l’évènement passé, les "dos d’âne" retrouveront leur place, les fleurs seront fanées et aucun de ces ouvriers n’y sera. Je me remémore cet éternel recommencement. Seuls les arbres plantés demeureront parce qu’ils sont enracinés dans l’une des meilleures terres du monde.
Aït Menguellat dit dans l’une de ses chansons :
"L’année s’en va, une autre s’annonce par le vent.
Que nous amènera ce vent ?
Alors que nous le croyons venu balayer,
Il ne nous rajoute que poussière.
Le vent nous connaît, nous
Nous sommes habitués à la poudre aux yeux".