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De la langue arabe & de son Histoire

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  • De la langue arabe & de son Histoire

    Salut à tous,

    Bon, la mode étant ces jours-ci à l'éxhaltation de nos racines culturelles et éthniques, nous autres arabes d'Algérie (et d'ailleurs) pouvons et devons aussi jeter un coup d'oeil sut notre glorieux héritage, un héritage des plus honorables et plusieurs fois millénaire ...

    Et pourquoi ne pas commencer par la principale -si ce n'est l'unique- chose qui fait de nous des arabes ... notre belle langue

    _________________________________________________

    L’Arabe est une langue sémitique caractérisée. Elle fait partie d’un groupe de langues a la fois très anciennes et très proches les unes des autres comme l’araméen, l’hébreu, l’akkadien … L’absence quasi totale de documents littéraires écrits, fait que l’on connaît très mal la situation linguistique exacte dans les temps les plus reculés mais on sait toutefois que cette langue avait longtemps gardé les points les plus typiques du groupe sémitique de sorte que l’arabique ancien, tout en faisant partie du sous-groupe sémitique Sud-Occidental, partageait des traits communs avec pratiquement toutes les langues de cette famille et constituait d’une certaine façon un point de liaison entre elles.

    Si les racines de la langue arabe se perdent loin dans cette terre sémitique, les conditions géographiques et politiques dans lequel son peupel a vécu avant l'Islam font que l'arabe à été le plus tardivement "contaminé" par les préstigieuses langues étrangères comme le grec et le latin et de ce fait il garda les plus purs trait sémitique, jusqu'à ce qu'il devienne langue d'Empire. Voici en bref ce que l'on sait de son histoire ...
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

  • #2
    I. L'Arabe primitif (« Proto-arabique ») (9e siècle av. J.-C – 3e apr. J.-C.)

    Les plus anciens « documents » en langue arabe sont une liste d’environs 40 noms propres rapportée dans les récits assyriens de batailles contre des tribus d’un peuple qu’ils nomment ‘Aribi (‘Arubu, ‘Urbi) et qui dateraient des alentours de l’an 830 av. J.-C. Certains noms de ces chefs tribaux ont étés formellement identifiés comme étant purement « arabes » (Hamdânu, Zâbidu, Hazâ’ilu …) à côtés d’autres noms araméens et d’autres encore assyriens.

    Les plus anciennes inscriptions proprement arabes sont celles de l’oasis d’El ‘Ulâ, l’ancienne Dédan (Arabie), et dateraient des alentours du 7e siècle av. J.-C. Ils présentent une forme très archaïque de la langue arabique, fortement teintée d’influences assyriennes et chaldéennes. D'autres inscriptions, dans d’autres régions de l’Arabie (Hedjâz, Nabatène, ‘Asîr, Sinaï …), s’étalent entre le 2e siècle av. J.-C. et le 6e siècle apr. J.-C. Mais comme pour les listes assyriennes citées, ces inscriptions anciennes comportent essentiellement des noms propres, par milliers, ou tout au plus quelques phrases très courtes. Mais il ressort de l’étude de ce matériel qu’une continuité remarquable dans les dénominations s’était maintenue entre les tous premiers Aribi des sources assyriennes et les bédouins arabes des temps modernes ; ils fournissent aussi un précieux témoignage sur au moins une partie du vocabulaire de la langue arabe primitive.

    Certaines variantes dialectales du proto-arabique nous sont un peu mieux connus contrairement à la langue du désert, c'est-à-dire l’arabe qui sera toujours considéré comme étant le plus « pur ». Le Nabatéen (du 1er siècle av. J.-C au 1e siècle apr. J.-C.) et le Palmyrénien (2e siècle apr. J.-C.) sont les principaux témoins des dialectes arabiques anciens car tous deux servirent de support à une civilisation matérielle très développée contrairement à l’idiome des tribus bédouines, restées attachées presque exclusivement à la tradition orale.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      II. L’Arabe ancien (« pré-classique ») (3e – 6e siècle apr. J.-C.)

      En appliquant la même nomenclature faite pour l’allemand et l’anglais, les linguistes ont désignés la période allant du 3e au 6e siècle comme étant celle ou se constitua l’arabe ancien ou « pré-classique ». Cette élaboration se fera en fait par des centaines d’emprunts, faits par cet arabe rustique des temps anciens, aux langues voisines comme l’araméen, mais aussi le persan et le grec grâce aux contactes que les vieilles tribus du désert commençaient à entretenir avec les grands Empires et notamment aux populations chrétiennes et les juives en Syrie et en Mésopotamie. C’est en quelque sorte une époque de maturation de cette langue arabe qui prend petit à petit ses formes et ses caractères les plus distinctifs.

      Deux groupes dialectaux principaux forment l’ensemble linguistique arabe à cette époque : le premier couvrait toute la partie N.O. de l’Arabie (Hedjaz) et jusqu’au Yémen au S. en englobant le domaine de la confédération des Banî Tayyi' au Centre. Le second groupe dominait toute la bordure E. de l’Arabie (Golfe persique) et la plus grande partie du Centre de la péninsule (Najd).

      Certains hypothèses ont supposé que ces deux groupes dialectaux seraient deux langues différentes, arguant en cela du fait que celui de l’Ouest semblait plus proche des anciennes inscriptions proto-arabiques et aussi du fait c’est du groupe occidental que sortent la plus part des inscriptions tardives, notamment celle d’un certain « Mas’ûd malik Lihyân » (« roi de Lihyân ») (v. 150 apr. J.-C.) et « Imru’ al-Qays malik al ‘arab » (« roi des Arabes ») (328 apr. J-C.), tous deux trouvés dans le N. de l’Arabie (Kinda) et inscrits en caractères nabatéens. Mais une telle théorie reste assez faiblement appuyée puisque rien n’empêche une prédominance dialectale d’un groupe sur un autre au sein d’une même et unique langue. Ainsi, la langue arabe qui était celle d’un peuple de tribus éparses, tant nomades que citadines et au désert comme dans le croissant fertile, vivant dans des conditions politiques et géographique différentes tout en donnant naissance a des variantes dialectales ne put ignorer qu’une unité culturelle et ethnique reliait ces tribus entre elles et de fait s’est toujours maintenu une lingua franca -sorte de koinê- que partagent toutes ces tribus lors de des échanges commerciaux et autres rencontres communes, notamment les guerres ou les joutes poétiques ainsi que les foires annuelles.

      A ce stade de l’histoire c’est la poésie qui va jouer ce rôle de régulateur et d’unificateur linguistique, chose exceptionnelle pour un peuple qui n’écrit presque rien ! Ainsi, pour toutes les tribus arabes anciennes, le personnage d’Imru’ al-Qays le Kindite représente l’idéal même du poète arabe et la perfection de sa langue et ce n’est pas pour rien que la tradition ancienne lui attribue l’invention de la Qasida (Ode) en tant qu’unité poétique de base. L’ensemble de cet héritage essentiellement oral n’a bien entendu pas pu nous parvenir, mais il y’a environ une centaine d’œuvres poétique majeure chez les arabes de l’époque qui ont pu être conserves, notamment les fameuses al-mu’allaqate al-sab’ (« les Sept Suspendues ») en qui les Arabes préislamiques voyaient les chef-d’œuvres absolues de leur langue et qui, de ce fait, étaient soigneusement notées sur des parchemins et suspendues a la porte de la Kaaba. Elles datent toutes d’un ou deux siècles avant l’avènement de l’Islam et elles nous donnent une image très intéressante sur la situation linguistique de la langue arabe (du moins sa koinê poétique commune) a cette date.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        III. L'Ecriture arabe

        Ainsi, au 6e siècle apr. J.-C. cette langue arabe poétique apparaît d'emblée comme fixée dans une forme hautement élaborée, avec des constructions morphosyntaxiques précises et un vocabulaire d'une surprenante richesse ce qui serait donc forcément l'aboutissement d'une histoire déjà longue.

        En réalité, c’est l’apparition de l’écriture arabe qui fera entrer cette langue dans son ère dite « classique ». Peuple sémitique essentiellement nomade, les arabes n’ont jusqu'à ce point de leur histoire laisse que de maigres traces écrites. Il est vrai que certaines de leur branches ont développes des systèmes d’écritures propres a l’image des Nabatéens ou des Palmyréniens. Mais ceux-ci avaient une histoire assez particulière et n’ont jamais eus à dominer toute la masse des tribus d’Arabie et encore moins a leur imposer leur culture très syncrétiste.

        En fait c’est de l’araméen, sa prestigieuse langue sœur, que l’arabe va extrapoler son alphabet définitif. Les plus anciens textes en écriture arabe de ce genre sont trois graffiti sur le mur du Temple de Ramm datant de l’an 300 apr. J.-C. ; des inscriptions chrétiennes accompagnés de leur traduction grecque à Zabad (512, Syrie) ainsi qu’une inscription de l’église de Hind à Hîra (560, Irak) et une autre près de Damas (568, Syrie). Le caractère chrétien de ces inscriptions a fait dire à certains spécialistes que l’alphabet arabe fut probablement inventé par quelques missionnaires chrétiens comme tant d’autres. Mais le fait est qu’aucune copie de Bible en caractères et en langue arabe qui serait datée d’avant l’Islam n’a été trouvée, ce qui laisse planer un grand doute sur la validité de cette théorie étant donné que la raison première de l’invention d’alphabets par les chrétiens (coptes, gothique, cyrillique ...) c’est justement la traduction de la Bible dans ces langues. On toutefois retrouvé un fragment du Livre des Psaumes en langue arabe, mais écrit avec des caractères grecs ; l’étude ce texte à fait ressortir un arabe très identique a celui de la poésie ancienne mais plutôt vulgarisant et de moindre qualité.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #5
          IV. L'Arabe classique

          Nous avons donc jusque la une langue certes vivace et vivante mais une langue qui n’est pas celle d’un peuple de haute civilisation ni celle d’un Etat bien défini, c’est donc une langue en constante mutation et surtout une langue dont la grammaire n’est fixée nulle part si ce n’est dans les usages conventionnels de ces poètes attitres. L’écriture va lui offrir un nouveau facteur de stabilisation et d’unification.

          La tradition rapporte aussi que le premier à avoir écrit en arabe fut un certain Zayd ibn Hamâd et son fils, le poète ‘Adî (v. 500), tout deux des Chrétiens lakhmides de Hîra. Si les philologues postérieurs considéreront l’arabe poétique de ‘Adî comme imparfait (ghayr fassîh) il n’en reste pas moins la première manifestation de ce qui sera appelé l’arabe « classique », c’est-à-dire un arabe fixé dans des règles grammaticales bien définies. On considère que cette unification linguistique se fit grâce à la cours du riche royaume Lakhmide de Hîra (Mésopotamie) dont les rois, vassaux de l’Empire Perse des Sassanides, captaient les plus grand poètes de l’Arabie nomade -là ou l’on voyait l’arabe le plus pur- ce qui mena tant au développement de l’arabe ancien qu’à l’unification de sa langue poétique qui devint pour la première fois une langue officielle et surtout écrite d’un Etat constitué : c’est là la naissance de l’arabe « classique ».

          Diverses théories furent avancées quant à l’origine réelle de cette koïnè poétique d’où sortit l’arabe classique. Certains pensent que ce n’est là que le dialecte hedjazien de la tribu de Quraysh à cause de son sanctuaire, le plus important de l’Arabie préislamique ; d’autres y virent plutôt le dialecte des tribus du Najd du fait qu’eux seuls étaient acceptés comme arbitres par les philologues des premiers siècles de l’Islam ; d’autres encore affirment que cette koïnè poétique n’était qu’un compromis entre les divers dialectes arabes dominants durant les trois derniers siècles avant l’Islam arguant que, dès la fin du 6e siècle, soit au bout de deux ou trois l’arabe classique était devenu une langue littéraire distincte de tous les idiomes parlés et supra-tribale.

          Quand sera révélé le Coran -aux alentours de 610 apr. J.-C.- puis la constitution d’un Empire arabe quelques générations plus tard, la langue arabe classique va connaître l’apogée de sa gloire. Le Coran offrira a cette langue ce dont elle manquait depuis toujours, c'est-à-dire une œuvre de référence, puis en marge de l’évolution des sciences religieuses, la naissance de toute une école de grammaire qui fixera définitivement les règles devant régir l’arabe classique ; aux yeux des Arabes ce fut la l’aboutissement et la perfection absolue de leur langue. Ils le conserveront donc toujours en l’état quand bien même leur dialectes parles vont évoluer sans cesse.
          Dernière modification par Harrachi78, 20 juin 2006, 21h04.
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            ... suite de l'aventure plus tard

            Nous poursuivront avec l'évolution que connu la langue arabe depuis l'ére islamique ainsi que la constitution des dialectes modernes ... mais plus tard incha Allah car je n'es plus la force ni le temps d'écrire IoI
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              Merci harrachi de votre texte, mais j'ai quelque chose a vous dire, voyez vous, une question me taraude l'esprit depuis quelques temps et je n'oseis pas vous la posez directement a travers un mp, alors je profite de votre texte sur vos origines nobles et votre langue sacrée pour vous la poser.

              Que pensez vous des kabyles qui n'osent pas vous appeler par votre nom, c'est a dire arabes? j'ai vu qu'ils preferaient utiliser "arabophones" pour vous designer, qu'en pensez vous tres cher harrachi? fassih allissane comme vous etes, pensez vous qu'ils ont une mauvaise image de l'arabe? pensent ils qu'en vous designant par "arabe" ils risquent de vous offenser?

              A force de les lire,je me demandais si c'etait le cas, voyez vous, aux etats unis, un noir peut dire "nigga" a autre noir mais pas un blanc a un noir, j'ai remarqué le meme comportement ethniquo-racial sur ce forum: un "arabophone" (je n'ai pas envie de vous offenser) peut utiliser le terme "ar***", par contre les kabyles n'osent jamais l'utiliser.

              Si vous pouviez aussi m'expliquer l'utilisation de berberophone à la place de kabyle, je vous en serai tres reconaissant.

              Merci monsieur el harrachi.

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              • #8
                @akli

                Vois-tu, cher ami, vu la célérité de ta "réponse" (qui n'en est pas une) par rapport à la taille et au contenu du texte publié plus haut -celui là dont tu me remercies si poliment- je ne peut m'empécher de te faire remarquer qu'il est trés peu probable que tu l'ai lu, non pas que tu ne saches pas lire, mais pour des raisons toutes personelles j'éstime IoI Il est donc inutile de me remercier pour quelque chose qui ne t'intéresses pas ou autrement j'oserais croire que tu es hypocrite, mais je sais que ce n'est pas le cas

                Aussi, ton unique objectif ici c'est de provoquer la dispute ; j'aurais volontier exhaussé ton voeux, mais le fait ets que ce topic (Bouillon de Culture) est habituellement assez calme et je n'aimerais pas briser cette tradition trés chere aux forumistes ni a en faire un lieu de grabuge et de cacophonie ; on a bien d'autres lieux sur FA pour ce loisir qui semble tant te tenir à coeur, sans parler duu fait que tu es totalement hosr sujet, chose trés néfaste pour un thread nouveau.

                D'autre part je ne vois dans ton méssage rien qui soit vraiment de moi et, donc, je n'estime pas utile ni même sensé d'y répondre d'une manière ou d'une autre. Tu pourras donc, le plus amicalement au monde, aller voire ailleurs si je suis mon ami
                Dernière modification par Harrachi78, 20 juin 2006, 21h31.
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #9
                  Bien fait Harrachi ! moi aussi j'ai senti qu'on nous harcelle, nous arabe, de tous les cotés

                  et bien choisi aussi la langue arabe et la meilleur chose qu'a donné la civilisation arabomusulmane !! et comme disait cet expert francais dont j'i oublié le nom (je citerais plus tard) qui a ecrit l'histoire de la literature arabe: l'arabe est la belle au bois dormant et elle n'attend que son prince qui en l'embrassant lui insoufflera la vie a nouveau et je dirais encore plus belle !!

                  Sinon j'aimerais faire les remarques suvantes:

                  du groupe occidental que sortent la plus part des inscriptions tardives, notamment celle d’un certain ... et « Imru’ al-Qays malik al ‘arab » (« roi des Arabes ») (328 apr. J-C.), tous deux trouvés dans le N. de l’Arabie (Kinda) et inscrits en caractères nabatéens

                  le personnage d’Imru’ al-Qays le Kindite représente l’idéal même du poète arabe et la perfection de sa langue

                  Dans ses deux passages l'auteur parle du Imru' al-Qays et je veux juste preciser qu'il ne s'agit pas du meme personne !! Le premier est le roi legendaire dont l'epitaphe porte l'une des plus ancinnes ecritures arabe et le second est le celebre poete arabe auteur d'une famuese Moaâlaka !!

                  Les deux cependant sont de royaume Kinda, le premier en etait le roi et le second, le poete descend aussi de la famille roi dont il proclama le trone jusqu'a la mort !!


                  Diverses théories furent avancées quant à l’origine réelle de cette koïnè poétique d’où sortit l’arabe classique. Certains pensent que ce n’est là que le dialecte hedjazien de la tribu de Quraysh à cause de son sanctuaire, le plus important de l’Arabie préislamique ; d’autres y virent plutôt le dialecte des tribus du Najd du fait qu’eux seuls étaient acceptés comme arbitres par les philologues des premiers siècles de l’Islam ; d’autres encore affirment que cette koïnè poétique n’était qu’un compromis entre les divers dialectes arabes dominants durant les trois derniers siècles avant l’Islam arguant que, dès la fin du 6e siècle, soit au bout de deux ou trois l’arabe classique était devenu une langue littéraire distincte de tous les idiomes parlés et supra-tribale.


                  C'est vrais qu'il y a plusieur theorie et aussi celle proposé par l'auteur n'en est qu'une !!
                  L'arabe n'as pas recu sa grammaire apres qu'il eut ecrit !! mais bien avant et l'arabe, a ete unifié par les poetes et transportainet par les bedouins et c'est clair que cette langue ainsi unifié contenat ausi sa grammaire !! bien sûr pas encore extrait mais le contenait quand meme !!

                  On considère que cette unification linguistique se fit grâce à la cours du riche royaume Lakhmide de Hîra

                  Ca aussi est un peu vague !! car dire que les lkhmides ont unifé et donc initié l'arabe classique ne veut rien dire d'autre que l'arabe classique est en meme temps l'rabe ancien et plus precisement celui des Yeminites des Banu Himyar puisque les Lakhmides eux meme en descendent !!!!

                  Commentaire


                  • #10
                    Dans ses deux passages l'auteur parle du Imru' al-Qays et je veux juste preciser qu'il ne s'agit pas du meme personne !!

                    En fait l'auteur c'est moi J'avais fait une petite synthse de tous les matériaux que j'avais mais dans la hâte de résumer j'avais oublié de préciser qu'environ deux siècles séparent les deux Imru al-Qays ! Je confirme donc la distinction entre les deux ainsi que leur filiation directe et merci pour la précision mon vieux

                    C'est vrais qu'il y a plusieur theorie et aussi celle proposé par l'auteur n'en est qu'une !!

                    En fait je n'ai résumé les principales théories sur la question puis j'en ai extrapolé la plus communément admise. Si il y'a mal compréhénsion c'est que j'ai du trop compacter les choses car je ne voulais pas faire trop long !

                    L'arabe n'as pas recu sa grammaire apres qu'il eut ecrit !! mais bien avant et l'arabe, a ete unifié par les poetes et transportainet par les bedouins et c'est clair que cette langue ainsi unifié contenat ausi sa grammaire !! bien sûr pas encore extrait mais le contenait quand meme !!

                    Non je n'ai pas dit que l'arabe avait reçu sa grammaire avec l'écriture ! Loin de là car autrement il n'y aurait pas eu de poésie (qui demande une langue bien structurée) avant cete date ce qui n'est pas le cas ! Je voulais dire que l'arabe a reçu en quelque sorte une méthodologie grammaticale et une standardisation de celle-ci parmi toutes les régions et groupes tribaux à partir du moment ou il s'écrivait de plus en plus. Disons que l'écriture à matérialisé cette structure déja existante. On est donc d'accord en principe non ?

                    dire que les lkhmides ont unifé et donc initié l'arabe classique ne veut rien dire d'autre que l'arabe classique est en meme temps l'rabe ancien et plus precisement celui des Yeminites des Banu Himyar puisque les Lakhmides eux meme en descendent !!!!

                    Pas tout a fait. D'abord j'ai repris là une théorie qui n'est pas mienne mais qui semble assez plausible. Mais ce qu'elle dit c'est que la cours Lakhmide à probablement donnée aux poètes arabes des temps anciens la chance de se réunir et de se fréquenter en son sein et, donc, de former (par la force des choses et non pas par décrét royal ou truc dui genre) une koïné poétique standard qui outrepasse les différences dialectales et qui finira par s'imposer (par la force des choses aussi) dans le reste de la Péninsule.

                    D'autre part le glissement de l'arabe ancien à l'arabe classique n'est pas une rupture mais une mutation lente et longue ou plusieurs facteurs sont intervenus dont celui que nous avons cité. C'est en quelque sorte au moment ou il devint vraiment et entièrement "écrit" que l'arabe devient "classique", non pas qu'il se différencia intégralement de l'ancien, mais tout fut en quelque sorte définitivement fixé alors qu'avant cela il était toujours mouvant d'une certaine manière.

                    D'autre part si les Lakhmides sont effectivement originaires du S. (Yémen) ca fesait quand même quelques siècles qu'ils vivaient au N. (Irak) avant de se constituer en royaume à al-Hîra et leur dialecte devait donc avoir bien changé ou évolué entre temps, tant en lui même tant au contacte de ceux des alentours, tout comme la langue arabe en général d'ailleurs !
                    Dernière modification par Harrachi78, 20 juin 2006, 22h03.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      En fait l'auteur c'est moi J'avais fait une petite synthse de tous les matériaux que j'avais mais dans la hâte de résumer

                      Dans ce cas bravo pour cette Synthese reussie !!

                      Pour les theories elles sont vraiment divers aussi bien pour la langue, son origine et son developpment que pour ceux qui la parlent: les arabes !! et il y a bien une causalité entre les deux qui changent aussi selon les hypotheses prises comme references aussi bien sur la langue que sur l'ethnie !!

                      Ceci exige que quand on prend une theorie sur la langue il faut imperativment prendre la theorie qui lui est adequate en ce qui concerne l'origine et l'implantation des arabe dans moyen orient !!

                      Et c'est cette non concordance des theories qui donne parfois des lectures un peu non concordantes aussi !! (on en parlera une autre fois Incha allah)

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                      • #12
                        @tizinissa

                        Bah justement c'est ca la difficulté quand il s'agit de langues non écrites. Tu sais finalement si il n'y avait pas de texte coranique ni la poésie pré-islamique (relativement bien conservée) il y'a fort à parier que l'on ne saurait pratiquement rien de l'arabe ancien et que l'on ne pourrait même pas éméttre des théories sur son évolution
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #13
                          Justement d'ou l'importance du Coron a ce sujet !!

                          Et dans le Coron est dit que l'arabe dont il est ecrit est celui du milieux ou il est descendu !!

                          Et c'est justement ca que dit aussi un celebre orientaliste allemand ! il dit notament que l'arabe du coron est aussi celle de la posesie qui n'etait autre que le dialecte du Hijaz !!

                          Il ajoute que cet arabe s'est imposer comme langue de poesie avant l'islam et qu'elle a etait comprises par tous les bedouins quelque soit leur origines !!
                          C'est a dire qu'il y avait deja une unification de cette langue !!

                          Il remaruqe aussi que meme si les rabes avaient deja une langue unifíé il ne connaissainet pas de "nationalisme" c'est a dire ils ne se conciderainet pas comme une nation unie.

                          Cette derniere remarque est dite surtout pour une meditation nocturne a qui de droit

                          Bonne nuit donc

                          Commentaire


                          • #14
                            désolé de troubler cette discussion mais il y a un aspect que j'aimerais aborder et faire appel à boumediene qui voulait faire de l'arabe une langue du fer et de l'acier.et ça malheureusement ce n'est pas encore le cas.

                            Commentaire


                            • #15
                              @tizinissa

                              Justement cette théorie reste tres discutable et moi personellement je n'y adhère pas trop !

                              En gros ses partisans considèrent que le dialecte mécquois était celui de la koïnê poétique arabe (langue des poétes) et s'était de ce fait imposé comme la langue supra-tribale qui donnera l'arabe classique ainsi que le Coran. En fait on omet deux quelques points importants que la tradition nous rapportent :

                              1/ De tout temps les arabes considéraient avec mépris les parlers des citadins et voyaient en la langue des tribus bédouines l'expréssion la plus parfaite de leur langue.

                              2/ Les Qurayshites eux-mêmes envoyaient leurs jeunes enfants chez des nourrices de l'uen de ces tribus du Najd pour qu'ils acquierent l'arabe le plus pur qu'il comme le Prophète lui-même fut envoyé chez Halîma al-Saâdiyya.

                              3/ Quand la philologie arabe fut fondée au premier siècle de l'Islam les linguistes (généralement qurayshites) prenaient toujours pour référence et pour arbitres des informateurs étrangers à la mecque, tous choisis dans un champs de tribus bien défini, celui ou l'on considérait que l'arabe était le plus pur !

                              Si l'on considére tout cela comment croire que c'est le parler citadin des mécquois qui s'était imposé comme norme poétique et donc comme koïné panarabe sensé avoir façonner l'arabe classique ? J'en doute fort !
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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