Relance des investissements dans le secteur gazier en Algérie (OBG)
La compagnie pétrolière nationale publique algérienne, la Sonatrach, est passée à la vitesse supérieure dans son plan de développement qui prévoit 68 milliards de dollars d’investissements en 4 ans : elle a en effet signé un accord avec un consortium mené par la compagnie pétrolière espagnole Repsol pour le développement d’un projet gazier comportant six nouveaux champs dans la région de Reggane Nord.
Doté d’une enveloppe de 3 milliards de dollars, le projet saharien inclura la construction d’un gazoduc reliant l’Algérie à l’Espagne qui devrait être opérationnel d’ici le milieu de l’année 2016. Quant à la production gazière, elle devrait atteindre un rendement stable de 8 millions de mètres cubes de gaz par jour durant les 12 premières années d’exploitation. La production des puits algériens contribuera à couvrir les besoins de l’Espagne en gaz, estimés à 36 milliards de mètres cubes.
Selon cet accord, signé le 15 février, l’entreprise espagnole prévoit le forage de 104 puits dans le cadre du développement des six champs suivants : Reggane, Kahlouche, Sali, Azrafil Sud-est, Kahlouche Sud et Tiouliline.
Figurent également au projet, en plus d’un gazoduc d’exportation et des infrastructures électriques connexes, la construction d’une nouvelle usine de traitement de gaz et d’un système d’accumulation de gaz. Des campagnes sismiques 3D sur les zones sont en cours tandis qu’une étude de FEED (front-end engineering and design) a été lancée pour la réalisation de l’usine de traitement de gaz.
Le programme d’investissement de Sonatrach comportera également un volet de financement pour le développement de nouvelles activités d’exploration et de production dans le Sud-Sahara, ainsi que le forage de deux puits de gaz de schiste, un gaz non conventionnel, prévu pour mai et octobre prochains.
La compagnie devrait démarrer son programme de forage dans le bassin de Taoudeni, dans le Mali voisin, au deuxième trimestre 2012. La compagnie pétrolière nationale avait obtenu un contrat d’exploitation il y a six ans mais le forage avait dû être repoussé en raison des problèmes de sécurité qui règnent dans la région.
« Nous prévoyons d’investir 68 milliards de dollars entre maintenant et 2016 » a annoncé Abdelhamid Zerguine, le président-directeur général de Sonatrach, lors d’une conférence de presse début février.
L’une des priorités du groupe Sonatrach est d’accroître ses opérations d’exploration dans le pays et de développer de nouveaux puits.
Le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a confié en décembre dernier au quotidien algérien El Moudjahid à Doha que la révision de la loi 05-07 sur les hydrocarbures, actuellement en application, aura pour objectif principal la mise en place d’un cadre législatif plus attrayant pour l’investissement des compagnies pétrolières internationales intéressées.
« Nous étudions tous ces aspects », a-t-il déclaré. « Nous devons nous adapter à la réalité de la scène internationale. Nous disposons de réserves d’hydrocarbures très confortables mais nous devons nous assurer de la sécurité de l’approvisionnement sur le long terme et renforcer le rôle de l’Algérie comme acteur incontournable du commerce international de l’énergie. »
Le projet de Reggane Nord fait suite à une période de remaniement au sein de la direction de Sonatrach, qui a abouti à la nomination de Zerguine au poste de président directeur général il y a quatre mois. Quatrième PDG que connait l’entreprise depuis deux ans, Zerguine succède à Nourredine Cherouati, qui avait occupé le poste pendant tout 18 mois.
Dans un contexte de hausse de la demande européenne et internationale en gaz algérien, le pays va devoir adapter son secteur de l’énergie s’il veut attirer et stimuler les investissements en amont dans ses projets d’exploration. Le gouvernement devra cette année accomplir la tâche difficile de trouver un équilibre entre la nécessité d’effectuer des modifications législatives pour attirer les investissements des compagnies pétrolières internationales et la gestion des attentes des responsables algériens qui souhaitent conserver le contrôle des réserves de gaz du pays
Source: Oxford Business Group avril 2012
La compagnie pétrolière nationale publique algérienne, la Sonatrach, est passée à la vitesse supérieure dans son plan de développement qui prévoit 68 milliards de dollars d’investissements en 4 ans : elle a en effet signé un accord avec un consortium mené par la compagnie pétrolière espagnole Repsol pour le développement d’un projet gazier comportant six nouveaux champs dans la région de Reggane Nord.
Doté d’une enveloppe de 3 milliards de dollars, le projet saharien inclura la construction d’un gazoduc reliant l’Algérie à l’Espagne qui devrait être opérationnel d’ici le milieu de l’année 2016. Quant à la production gazière, elle devrait atteindre un rendement stable de 8 millions de mètres cubes de gaz par jour durant les 12 premières années d’exploitation. La production des puits algériens contribuera à couvrir les besoins de l’Espagne en gaz, estimés à 36 milliards de mètres cubes.
Selon cet accord, signé le 15 février, l’entreprise espagnole prévoit le forage de 104 puits dans le cadre du développement des six champs suivants : Reggane, Kahlouche, Sali, Azrafil Sud-est, Kahlouche Sud et Tiouliline.
Figurent également au projet, en plus d’un gazoduc d’exportation et des infrastructures électriques connexes, la construction d’une nouvelle usine de traitement de gaz et d’un système d’accumulation de gaz. Des campagnes sismiques 3D sur les zones sont en cours tandis qu’une étude de FEED (front-end engineering and design) a été lancée pour la réalisation de l’usine de traitement de gaz.
Le programme d’investissement de Sonatrach comportera également un volet de financement pour le développement de nouvelles activités d’exploration et de production dans le Sud-Sahara, ainsi que le forage de deux puits de gaz de schiste, un gaz non conventionnel, prévu pour mai et octobre prochains.
La compagnie devrait démarrer son programme de forage dans le bassin de Taoudeni, dans le Mali voisin, au deuxième trimestre 2012. La compagnie pétrolière nationale avait obtenu un contrat d’exploitation il y a six ans mais le forage avait dû être repoussé en raison des problèmes de sécurité qui règnent dans la région.
« Nous prévoyons d’investir 68 milliards de dollars entre maintenant et 2016 » a annoncé Abdelhamid Zerguine, le président-directeur général de Sonatrach, lors d’une conférence de presse début février.
L’une des priorités du groupe Sonatrach est d’accroître ses opérations d’exploration dans le pays et de développer de nouveaux puits.
Le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a confié en décembre dernier au quotidien algérien El Moudjahid à Doha que la révision de la loi 05-07 sur les hydrocarbures, actuellement en application, aura pour objectif principal la mise en place d’un cadre législatif plus attrayant pour l’investissement des compagnies pétrolières internationales intéressées.
« Nous étudions tous ces aspects », a-t-il déclaré. « Nous devons nous adapter à la réalité de la scène internationale. Nous disposons de réserves d’hydrocarbures très confortables mais nous devons nous assurer de la sécurité de l’approvisionnement sur le long terme et renforcer le rôle de l’Algérie comme acteur incontournable du commerce international de l’énergie. »
Le projet de Reggane Nord fait suite à une période de remaniement au sein de la direction de Sonatrach, qui a abouti à la nomination de Zerguine au poste de président directeur général il y a quatre mois. Quatrième PDG que connait l’entreprise depuis deux ans, Zerguine succède à Nourredine Cherouati, qui avait occupé le poste pendant tout 18 mois.
Dans un contexte de hausse de la demande européenne et internationale en gaz algérien, le pays va devoir adapter son secteur de l’énergie s’il veut attirer et stimuler les investissements en amont dans ses projets d’exploration. Le gouvernement devra cette année accomplir la tâche difficile de trouver un équilibre entre la nécessité d’effectuer des modifications législatives pour attirer les investissements des compagnies pétrolières internationales et la gestion des attentes des responsables algériens qui souhaitent conserver le contrôle des réserves de gaz du pays
Source: Oxford Business Group avril 2012
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