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Mercredi dernier, ils étaient trente-deux à être convoqués devant le procureur de la République près le tribunal de Annaba pour être entendus dans le cadre de l'affaire de la dizaine d'adolescentes séquestrées et violées.
Elles avaient été transformées en actrices involontaires de films pornographiques pour assouvir la perversité de pédophiles d'outre-mer avides de photos et films pornographiques réalisés sur le continent africain. Mais il y a pire avec le matériel et les équipements électroniques à la pointe de la technologie informatique découverts chez J. M. B., un ressortissant français, la cinquantaine à peine dépassée. Ce qui a permis une codification «chiffrée» des disques compacts qu'il a utilisés. Se croyant au-dessus de tout soupcon, lui qui avait des amis partout, y compris dans les hautes sphères des décideurs locaux, le Français pouvait tout se permettre. Y compris engranger des renseignements de «première main» sur l'ensemble des aspects de la vie politique, économique et sociale en Algérie pour les transmettre par la suite à ses employeurs outre-mer. Pour ce faire, il lui fallait des filles physiquement et physionomiquement bien faites. De préférence adolescentes pour bien être tenues en main après l'opération de «mise en condition». Celle-ci consistait en des photos prises par-devers l'intéressée dans des situations hautement compromettantes. Ce moyen devait imposer à l'adolescente de se plier à tous les ordres, faute de quoi les photos feraient l'objet d'une publication générale, y compris sur Facebook. Ces détails auraient été révélés au magistrat instructeur par plusieurs de ces adolescentes et même par des jeunes filles adultes. Ces victimes d'un environnement plus que malsain et livrées à elles-mêmes par des parents trop confiants, étaient tombées dans les griffes de J. M. B. et sa concubine. Soumises, elles avaient pour mission de faire parler leurs amants de quelques heures. Triés sur le volet, ces derniers sont généralement issus des cercles des décideurs. Ils seraient même des donneurs d'ordre pris dans le piège de la luxure. Les renseignements que «les adolescentes» auraient réussi à leur soutirer sur l'oreiller seraient très importants. Ils auraient été gravés sur des CD sous la forme de films pornographiques exportés au profit d'une puissance étrangère via la Tunisie. «Ces CD sont chiffrés. Localement difficiles à décoder, ils ont été pris en charge par le laboratoire national à Alger», dira un des enquêteurs quel-ques minutes avant son départ pour Alger mercredi dernier. Ces disques que le Français avait mis dans des endroits sûrs de la villa avaient été découverts par les policiers grâce aux orientations des adolescentes. Durant plusieurs mois de filatures et d'observations discrètes des mouvements et déplacements du Français, les élements de la Sûreté nationale étaient arrivés à la conclusion qu'il se passait des choses autres que la prostitution et des orgies. D'autant que le principal animateur était connu comme n'ayant pas une occupation professionnelle génératrice de forts revenus. Ce qui ne l'empêchait pas de faire dans les largesses pour payer l'activité «couverture», telle que le commerce des cosméti-ques que pratiquaient «ses» demoiselles. La clientèle masculine était sollicitée le soir à la tombée de la nuit. Ce que du reste avaient dénoncé de nombreux voisins qui malheureusement ne seront pas pris au sérieux par certains responsables saisis pour mettre bon ordre dans leur quartier. Dans le lot de cette clientèle, des fonctionnaires, élus et hommes d'affaires. Il y avait également des gynécologues et autres médecins qui se bousculaient chez leur «ami» français. Plusieurs étaient pourtant informés des actes de pédophilie, prostitution, pratique et commerce de la pornographie, renseignements, trafic de devises et blanchiment d'argent. Certains avaient même pratiqué des avortements ou ordonné des médicaments à cette fin. Dans ce dossier, il existe une multitude de détails. Certains ont été révélés par les jeunes filles et d'autres par des CD et autres moyens d'enregistrement vidéo, initalement codés rendus lisibles par les informaticiens des services de sécurité. Ce qui devrait relancer ce dossier qu'il est convenu d'appeler «l'affaire du ressortissant français». Lors de ses auditions, il n'a pas hésité à révéler un grand nombre de pratiques et d'autres noms de responsables qui auraient facilité ses différentes démarches de débauche et de renseignements. La difficulté de décoder plusieurs CD chiffrés a amené le magistrat instructeur à différer à plus tard l'audition du reste des personnes impliquées. Leur nombre pourrait dépasser la cinquantaine. Bien que blasés par les inombrables affaires qu'ils ont élucidées, les enquêteurs ont, au début de cette affaire d'adolescentes, eu de la peine à en croire leurs yeux et leurs oreilles. C'est qu'il s'agit de situations rarement vécues dans notre pays. Faute de précisions du côté officiel pour permettre au public d'être fixé quant à la gravité des faits révélés, les informations livrées restent du domaine des supputatons et autres indiscrétions. Pour l'heure, l'on retiendra que tard dans la soirée de mercredi, le magistrat instructeur a retenu à l'encontre des mis en cause l'incitation de mineures à la débauche, prostitution, association de malfaiteurs, pratiques et commerces de la pornographie et trafic de devises. En ce qui concerne le dossier portant sur l'existence d'un réseau de renseignements au profit d'une puissance étangère, l'on attendra les résultats du laboratoire d'Alger chargé de déchiffrer de nombreux autres CD. Les sept mis en cause dont J.M.B., sa concubine, une jeune fille algérienne, trois gynécologues, un chirurgien-dentiste, le propriétaire de la villa et le gardien ont été placés sous mandat de dépôt. Le dossier en question ne fait nullement mention de l'implication d'un imam. Ce que d'ailleurs indique la direction des affaires religieuses de la wilaya. Cette institution a précisé qu'aucun de ses imams ou agents d'un quelconque grade n'est concerné, et que toute accusation est monsengère. Par contre, il a été confirmé la présence dans le lot des mis en cause d'un élu de Annaba, candidat FLN de Abdelaziz Belkhadem à la députation pour les légilsatives du 10 mai 2012. Des indiscrétions en provenance des locaux de la police et de la justice révèlent que les actes commis et filmés dans «la villa de l'horreur» des hauteurs de la Baie des Corailleurs à Annaba comportent des scènes de sodomisation. Pour les auteurs, il s'agissait de compromettre au maximum les acteurs passifs et actifs de ces actes pour leur imposer, au moyen du chantgage, d'exécuter tous les ordres. L'affaire que d'aucuns affirment être de renseignements, fait grand bruit. Elle continue à faire la une de toutes les discussions de la place publique locale et régionale véritablement ébranlée.
A.Djebali
La nouvelle république.
Elles avaient été transformées en actrices involontaires de films pornographiques pour assouvir la perversité de pédophiles d'outre-mer avides de photos et films pornographiques réalisés sur le continent africain. Mais il y a pire avec le matériel et les équipements électroniques à la pointe de la technologie informatique découverts chez J. M. B., un ressortissant français, la cinquantaine à peine dépassée. Ce qui a permis une codification «chiffrée» des disques compacts qu'il a utilisés. Se croyant au-dessus de tout soupcon, lui qui avait des amis partout, y compris dans les hautes sphères des décideurs locaux, le Français pouvait tout se permettre. Y compris engranger des renseignements de «première main» sur l'ensemble des aspects de la vie politique, économique et sociale en Algérie pour les transmettre par la suite à ses employeurs outre-mer. Pour ce faire, il lui fallait des filles physiquement et physionomiquement bien faites. De préférence adolescentes pour bien être tenues en main après l'opération de «mise en condition». Celle-ci consistait en des photos prises par-devers l'intéressée dans des situations hautement compromettantes. Ce moyen devait imposer à l'adolescente de se plier à tous les ordres, faute de quoi les photos feraient l'objet d'une publication générale, y compris sur Facebook. Ces détails auraient été révélés au magistrat instructeur par plusieurs de ces adolescentes et même par des jeunes filles adultes. Ces victimes d'un environnement plus que malsain et livrées à elles-mêmes par des parents trop confiants, étaient tombées dans les griffes de J. M. B. et sa concubine. Soumises, elles avaient pour mission de faire parler leurs amants de quelques heures. Triés sur le volet, ces derniers sont généralement issus des cercles des décideurs. Ils seraient même des donneurs d'ordre pris dans le piège de la luxure. Les renseignements que «les adolescentes» auraient réussi à leur soutirer sur l'oreiller seraient très importants. Ils auraient été gravés sur des CD sous la forme de films pornographiques exportés au profit d'une puissance étrangère via la Tunisie. «Ces CD sont chiffrés. Localement difficiles à décoder, ils ont été pris en charge par le laboratoire national à Alger», dira un des enquêteurs quel-ques minutes avant son départ pour Alger mercredi dernier. Ces disques que le Français avait mis dans des endroits sûrs de la villa avaient été découverts par les policiers grâce aux orientations des adolescentes. Durant plusieurs mois de filatures et d'observations discrètes des mouvements et déplacements du Français, les élements de la Sûreté nationale étaient arrivés à la conclusion qu'il se passait des choses autres que la prostitution et des orgies. D'autant que le principal animateur était connu comme n'ayant pas une occupation professionnelle génératrice de forts revenus. Ce qui ne l'empêchait pas de faire dans les largesses pour payer l'activité «couverture», telle que le commerce des cosméti-ques que pratiquaient «ses» demoiselles. La clientèle masculine était sollicitée le soir à la tombée de la nuit. Ce que du reste avaient dénoncé de nombreux voisins qui malheureusement ne seront pas pris au sérieux par certains responsables saisis pour mettre bon ordre dans leur quartier. Dans le lot de cette clientèle, des fonctionnaires, élus et hommes d'affaires. Il y avait également des gynécologues et autres médecins qui se bousculaient chez leur «ami» français. Plusieurs étaient pourtant informés des actes de pédophilie, prostitution, pratique et commerce de la pornographie, renseignements, trafic de devises et blanchiment d'argent. Certains avaient même pratiqué des avortements ou ordonné des médicaments à cette fin. Dans ce dossier, il existe une multitude de détails. Certains ont été révélés par les jeunes filles et d'autres par des CD et autres moyens d'enregistrement vidéo, initalement codés rendus lisibles par les informaticiens des services de sécurité. Ce qui devrait relancer ce dossier qu'il est convenu d'appeler «l'affaire du ressortissant français». Lors de ses auditions, il n'a pas hésité à révéler un grand nombre de pratiques et d'autres noms de responsables qui auraient facilité ses différentes démarches de débauche et de renseignements. La difficulté de décoder plusieurs CD chiffrés a amené le magistrat instructeur à différer à plus tard l'audition du reste des personnes impliquées. Leur nombre pourrait dépasser la cinquantaine. Bien que blasés par les inombrables affaires qu'ils ont élucidées, les enquêteurs ont, au début de cette affaire d'adolescentes, eu de la peine à en croire leurs yeux et leurs oreilles. C'est qu'il s'agit de situations rarement vécues dans notre pays. Faute de précisions du côté officiel pour permettre au public d'être fixé quant à la gravité des faits révélés, les informations livrées restent du domaine des supputatons et autres indiscrétions. Pour l'heure, l'on retiendra que tard dans la soirée de mercredi, le magistrat instructeur a retenu à l'encontre des mis en cause l'incitation de mineures à la débauche, prostitution, association de malfaiteurs, pratiques et commerces de la pornographie et trafic de devises. En ce qui concerne le dossier portant sur l'existence d'un réseau de renseignements au profit d'une puissance étangère, l'on attendra les résultats du laboratoire d'Alger chargé de déchiffrer de nombreux autres CD. Les sept mis en cause dont J.M.B., sa concubine, une jeune fille algérienne, trois gynécologues, un chirurgien-dentiste, le propriétaire de la villa et le gardien ont été placés sous mandat de dépôt. Le dossier en question ne fait nullement mention de l'implication d'un imam. Ce que d'ailleurs indique la direction des affaires religieuses de la wilaya. Cette institution a précisé qu'aucun de ses imams ou agents d'un quelconque grade n'est concerné, et que toute accusation est monsengère. Par contre, il a été confirmé la présence dans le lot des mis en cause d'un élu de Annaba, candidat FLN de Abdelaziz Belkhadem à la députation pour les légilsatives du 10 mai 2012. Des indiscrétions en provenance des locaux de la police et de la justice révèlent que les actes commis et filmés dans «la villa de l'horreur» des hauteurs de la Baie des Corailleurs à Annaba comportent des scènes de sodomisation. Pour les auteurs, il s'agissait de compromettre au maximum les acteurs passifs et actifs de ces actes pour leur imposer, au moyen du chantgage, d'exécuter tous les ordres. L'affaire que d'aucuns affirment être de renseignements, fait grand bruit. Elle continue à faire la une de toutes les discussions de la place publique locale et régionale véritablement ébranlée.
A.Djebali
La nouvelle république.
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