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Les menaces du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest n'infléchiront pas la détermination de l'Etat algérien.
Il n'y a aucune chance pour que l'Algérie cède au chantage des ravisseurs des diplomates enlevés au Mali. C'est un principe que le pays a adopté depuis longtemps. La même attitude a été exprimée lorsque des marins algériens ont été pris en otages en Somalie. Les menaces du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) ne seront donc pas suffisantes pour ébranler la détermination de l'Etat algérien à poursuivre la lutte contre le terrorisme.
De quelles exigences s'agit-il? D'une rançon de 15 millions d'euros. C'est ce qu'a dit Adnan Abu Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao. Depuis environ un mois, ce Mouvement retient 7 Algériens en otage, dont le consul d'Algérie à Gao (nord du Mali).
D'autres otages occidentaux sont retenus par cette organisation. Les négociations portent actuellement sur une Italienne et une Espagnole, selon le porte-parole. Il a précisé que le Mujao a réclamé une rançon de 30 millions d'euros et demandé à l'Espagne d'intervenir pour la libération de deux Sahraouis arrêtés par la Mauritanie.
Cette batterie d'exigences ne fera pas oublier que l'Algérie a initié une résolution adoptée par l'ONU pour lutter contre la paiement des rançons qui est une source de financement du terrorisme. Une pratique que l'Etat algérien condamne fermement.
La résolution est soutenue par la Russie, les Etats-Unis d'Amérique et la Grande-Bretagne.
Le Mujao, récemment présenté comme une dissidence d'Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a ses bases dans le nord du Mali, a affirmé être l'auteur le 23 octobre 2011 de l'enlèvement à Tindouf de trois humanitaires, deux Espagnols, dont une femme, et une Italienne.
Le 12 décembre 2011, une vidéo montrant des hommes armés encadrant les trois otages européens avait été rendue publique par le Mujao.
Hier, le ministère des Affaires étrangères n'a pas réagi après ces nouveaux développements.
On sait seulement que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, pour des consultations sur la situation prévalant en Afrique, notamment au Mali.
Evoquant la question des diplomates algériens enlevés, le ministre de l'Intérieur, Ould Kablia, a précisé le 24 avril dernier qu'il n'y a rien de nouveau à leur sujet, réaffirmant que l'Algérie ne négocie pas avec les terroristes.
«Il y a d'autres parties dans la région qui tentent de trouver une solution au problème et s'il doit y avoir une médiation cela requiert de la confidentialité», dit-il. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait déclaré auparavant que le consul et six de ses collaborateurs se portent bien, indiquant que les autorités suivent en permanence leur état de santé. «Les contacts sont toujours en cours et nous nous attendons à ce qu'ils portent leurs fruits dans les plus brefs délais», a ajouté Medelci, ajoutant qu'il y a des perspectives effectives quant à leur libération.
l'expression
Il n'y a aucune chance pour que l'Algérie cède au chantage des ravisseurs des diplomates enlevés au Mali. C'est un principe que le pays a adopté depuis longtemps. La même attitude a été exprimée lorsque des marins algériens ont été pris en otages en Somalie. Les menaces du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) ne seront donc pas suffisantes pour ébranler la détermination de l'Etat algérien à poursuivre la lutte contre le terrorisme.
De quelles exigences s'agit-il? D'une rançon de 15 millions d'euros. C'est ce qu'a dit Adnan Abu Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao. Depuis environ un mois, ce Mouvement retient 7 Algériens en otage, dont le consul d'Algérie à Gao (nord du Mali).
D'autres otages occidentaux sont retenus par cette organisation. Les négociations portent actuellement sur une Italienne et une Espagnole, selon le porte-parole. Il a précisé que le Mujao a réclamé une rançon de 30 millions d'euros et demandé à l'Espagne d'intervenir pour la libération de deux Sahraouis arrêtés par la Mauritanie.
Cette batterie d'exigences ne fera pas oublier que l'Algérie a initié une résolution adoptée par l'ONU pour lutter contre la paiement des rançons qui est une source de financement du terrorisme. Une pratique que l'Etat algérien condamne fermement.
La résolution est soutenue par la Russie, les Etats-Unis d'Amérique et la Grande-Bretagne.
Le Mujao, récemment présenté comme une dissidence d'Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a ses bases dans le nord du Mali, a affirmé être l'auteur le 23 octobre 2011 de l'enlèvement à Tindouf de trois humanitaires, deux Espagnols, dont une femme, et une Italienne.
Le 12 décembre 2011, une vidéo montrant des hommes armés encadrant les trois otages européens avait été rendue publique par le Mujao.
Hier, le ministère des Affaires étrangères n'a pas réagi après ces nouveaux développements.
On sait seulement que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, pour des consultations sur la situation prévalant en Afrique, notamment au Mali.
Evoquant la question des diplomates algériens enlevés, le ministre de l'Intérieur, Ould Kablia, a précisé le 24 avril dernier qu'il n'y a rien de nouveau à leur sujet, réaffirmant que l'Algérie ne négocie pas avec les terroristes.
«Il y a d'autres parties dans la région qui tentent de trouver une solution au problème et s'il doit y avoir une médiation cela requiert de la confidentialité», dit-il. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait déclaré auparavant que le consul et six de ses collaborateurs se portent bien, indiquant que les autorités suivent en permanence leur état de santé. «Les contacts sont toujours en cours et nous nous attendons à ce qu'ils portent leurs fruits dans les plus brefs délais», a ajouté Medelci, ajoutant qu'il y a des perspectives effectives quant à leur libération.
l'expression