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250 déraillements de trains recensés en 2006 (15 morts et 60 blesses deplores)

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  • 250 déraillements de trains recensés en 2006 (15 morts et 60 blesses deplores)

    Pour le seul premier trimestre 2006, la SNTF a recensé pas moins de 250 déraillements de trains et un nombre considérable d’accidents.
    Bilan : une quinzaine de morts et une soixantaine de blessés.

    A l’origine de ces drames, l’erreur humaine mais également la vétusté du matériel roulant et des équipements de signalisation. C’est ce qui explique que l’Union internationale des chemins de fer (UIC) classe l’Algérie dans la zone B qui regroupe les pays disposant d’un réseau ferroviaire à parfaire.
    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le risque de voir ces accidents augmenter est réel. Le dédoublement des voies et l’introduction des lignes à grande vitesse font craindre le pire si la problématique de la sécurité n’est pas tout de suite prise en charge. C’est ce qu’est venu dire hier Maghlaoui aux participants au séminaire consacré à «la sécurité des circulations ferroviaires ». A ces derniers, le ministre des Transports dira que les causes des accidents ont «généralement trait à l’état de dégradation de la voie ferrée, à la vétusté du matériel roulant, à l’obsolescence des équipements de signalisation et de télécommunications mais également aux erreurs et défaillances humaines». L’élément humain reste cependant prépondérant. Le «délit d’habitude», phénomène connu de tous les cheminots, serait à l’origine de beaucoup d’accidents. Pour en venir à bout, des cycles de formation seront organisés au profit des conducteurs de train. L’aspect matériel va également faire l’objet d’une attention particulière. A ce titre, le premier responsable du secteur des transports dira que «le choix opéré en matière de mise en place de systèmes de signalisation et de télécommunications renseigne parfaitement sur cette démarche. Les opérations de dédoublement des voies existantes, leur électrification, le lancement de certaines lignes à grande vitesse, la suppression des passages à niveau et le renouvellement des parcs moteurs et remorqués de la SNTF s’inscrivent aussi dans la logique d’offrir aux usagers du rail un mode de transport compétitif mais sûr». Les experts réunis hier à El-Aurassi sont invités à réfléchir aux meilleurs moyens de faire du rail non seulement un outil de transport moderne mais surtout un moyen de déplacement sûr. En plus des collisions et autres déraillements, les passages à niveau constituent un danger permanent aussi bien pour les automobilistes que pour les piétons. Il n’est pas rare que pour seule signalisation, les agents se contentent d’agiter un chiffon rouge pour avertir les conducteurs du passage d’un train. C’est certainement pour toutes ces raisons que l’Union internationale des chemins de fer (UIC) a classé l’Algérie dans la zone B, celle qui regroupe les pays qui ont encore beaucoup d’efforts à faire pour moderniser le rail. Le directeur général de cette union a expliqué en effet que la sécurité devait aller de paire avec la modernisation des chemins de fer qui constituent un incontestable moyen de développement. A ce sujet, le programme quinquennal a réservé pas moins de 500 milliards de dinars pour le développement du rail, une somme qui permettra de concrétiser pas moins de 70 projets inscrits dans ce cadre. Objectif, transporter d’ici 2020, 1 million de voyageurs et au moins 2 millions de marchandises.


    - Le Soir d'Algerie
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