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« Un dictateur n'a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi »
Dans sa perspective de lutte contre toutes les discriminations, les inégalités entres les sexes et les formes d’intégrisme, Kateb Yacine nous a légué la force de l'engagement, l'attachement aux valeurs universelles que sont la laïcité et les hautes vertus des droits de l'homme et aussi, en premier lieu, le combat à mener en ce qui concerne notre identité. Qui oserait le nier ?
Il n'est pas de monarchie absolue ni de langue décrétée par un droit divin et les dictatures ne sont pas une fatalité. Le changement veut dire qu'aucune autorité, civile et militaire, ne doit agir impunément au mépris des droits fondamentaux des plus élémentaires. Il veut dire aussi qu'aucune identité n'est condamnée à demeurer effacée dans sa patrie et laissée à l'écart du monde mouvant.
L'identité amazighe de l'Afrique du nord doit retrouver sa place parmi les nations. C'est le moment ou jamais.
Le sectarisme, la suffisance, le mépris de la citoyenneté empêchent les tenants du pouvoir de constater qu'on peut penser d'une autre manière, parler une autre langue que l'arabe, prier autrement et vivre en dehors d'un code qui interdit forcément tout ce qui n'est pas obligatoire.
Le régime rapace algériens crée des chômeurs en légions, imposent la misère encourage la violence contre les femmes, protègent la corruption et l'arbitraire, dorlotent des criminels islamistes et par extension, ils fomentent le terrorisme.
Un régime respectable, civilisé et moderne est celui qui a un lien avec les urnes, et une fois légitime, établit une situation juridique dans laquelle chacun est soumis au respect du droit, du simple individu jusqu'à la puissance publique. Autrement, ce régime est arbitraire, fascisant, tyrannique et périlleux pour les générations futures. Aucun crime ne devrait rester impuni.
La corruption a enfanté de nombreux parrains du trafic connus et anonymes dont la rapacité est devenue insupportable.
En Algérie jamais le peuple n'a été surpris d'apprendre le résultat d'une élection truquée, l'urne contrôlée et orientée, est devenue une machine à fabriquer des faire-valoir au chef despote et qui donnent licence à des clans mafieux sous traitants sans foi ni loi , d'affamer le peuple. Il n'est pas pire terrorisme que de dilapider les richesses d'un pays et de provoquer le désespoir des jeunes jusqu'à les pousser à la dépression, à l'exil périlleux et au suicide.
Quelque que grand que soit le péril ou alors la cruauté de la police politique, des généraux et larbins, un peuple décidé à regagner sa dignité n'a aucun ennemi qui puisse s'y opposer quand bien même il se soulève les mains nues, juste armé de sa résolution de vivre libre. C'est là, le message de Kateb Yacine
Aucun enseignement de l'histoire ne montre d'exemple où la force et la coercition aident un pouvoir à dominer durablement sans contestation.
Dans sa perspective de lutte contre toutes les discriminations, les inégalités entres les sexes et les formes d’intégrisme, Kateb Yacine nous a légué la force de l'engagement, l'attachement aux valeurs universelles que sont la laïcité et les hautes vertus des droits de l'homme et aussi, en premier lieu, le combat à mener en ce qui concerne notre identité. Qui oserait le nier ?
Il n'est pas de monarchie absolue ni de langue décrétée par un droit divin et les dictatures ne sont pas une fatalité. Le changement veut dire qu'aucune autorité, civile et militaire, ne doit agir impunément au mépris des droits fondamentaux des plus élémentaires. Il veut dire aussi qu'aucune identité n'est condamnée à demeurer effacée dans sa patrie et laissée à l'écart du monde mouvant.
L'identité amazighe de l'Afrique du nord doit retrouver sa place parmi les nations. C'est le moment ou jamais.
Le sectarisme, la suffisance, le mépris de la citoyenneté empêchent les tenants du pouvoir de constater qu'on peut penser d'une autre manière, parler une autre langue que l'arabe, prier autrement et vivre en dehors d'un code qui interdit forcément tout ce qui n'est pas obligatoire.
Le régime rapace algériens crée des chômeurs en légions, imposent la misère encourage la violence contre les femmes, protègent la corruption et l'arbitraire, dorlotent des criminels islamistes et par extension, ils fomentent le terrorisme.
Un régime respectable, civilisé et moderne est celui qui a un lien avec les urnes, et une fois légitime, établit une situation juridique dans laquelle chacun est soumis au respect du droit, du simple individu jusqu'à la puissance publique. Autrement, ce régime est arbitraire, fascisant, tyrannique et périlleux pour les générations futures. Aucun crime ne devrait rester impuni.
La corruption a enfanté de nombreux parrains du trafic connus et anonymes dont la rapacité est devenue insupportable.
En Algérie jamais le peuple n'a été surpris d'apprendre le résultat d'une élection truquée, l'urne contrôlée et orientée, est devenue une machine à fabriquer des faire-valoir au chef despote et qui donnent licence à des clans mafieux sous traitants sans foi ni loi , d'affamer le peuple. Il n'est pas pire terrorisme que de dilapider les richesses d'un pays et de provoquer le désespoir des jeunes jusqu'à les pousser à la dépression, à l'exil périlleux et au suicide.
Quelque que grand que soit le péril ou alors la cruauté de la police politique, des généraux et larbins, un peuple décidé à regagner sa dignité n'a aucun ennemi qui puisse s'y opposer quand bien même il se soulève les mains nues, juste armé de sa résolution de vivre libre. C'est là, le message de Kateb Yacine
Aucun enseignement de l'histoire ne montre d'exemple où la force et la coercition aident un pouvoir à dominer durablement sans contestation.