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LA CAMPAGNE ÉLECTORALE PREND FIN DEMAIN À MINUIT Le grand final à Alger
La capitale sera la dernière étape de la campagne électorale pour plusieurs partis. Le FLN et le RND sont de ceux-là. Des meetings sont programmés aujourd'hui et demain devant les Algérois.
Il ne reste plus que deux jours aux partis politiques et aux indépendants pour convaincre les électeurs puisque la campagne électorale se termine ce dimanche en perspective du vote de ce jeudi.
C'est à Alger que revient l'honneur d'abriter les derniers meetings de quelques partis politiques. Les derniers jours de campagne seront donc consacrés à la bataille d'Alger. D'ailleurs, aujourd'hui, Ahmed Ouyahia clôturera la campagne de son parti par un meeting à la salle Harcha, tandis que le lendemain, ce sera au tour de Abdelaziz Belkhadem d'entrer en scène à Alger comme la majorité de leaders d'autres formations. Ils se jetteront de tout leurs poids dans l'arène politique.
Jusqu'à présent, les candidats et les chefs de parti ont éprouvé d'énormes difficultés à capter l'intérêt des électeurs. Tout au long de ces vingt derniers jours, les orateurs ont tout fait, ou presque pour rendre la campagne moins incolore et moins inodore. On ne connaîtra le résultat de cet acharnement que le lendemain du 10 mai. C'est, en effet, aux électeurs de trancher et de dire leur dernier mot.
Mais dès à présent, il est constaté que seuls quelques partis ont réussi à drainer les foules à leurs meetings. Depuis le coup d'envoi de la campagne électorale donné le 15 avril dernier, plus d'une quarantaine de partis et des indépendants en course ont eu trois semaines pour convaincre et gagner la confiance des électeurs. Même les autorités n'ont pas manqué d'appeler au vote. Les partis semblaient battre campagne avec une espèce d'énergie du désespoir devant le désintérêt croissant des électeurs. Sans relief, morose. Ce sont les qualificatifs attribués quotidiennement par la presse et les observateurs à cette campagne animée par 44 partis et quelques indépendants. D'autres ajoutent même que les candidats ont évité d'aborder les vrais enjeux de cette consultation, ce qui explique la défection des électeurs. En tout état de cause, à 5 jours du vote, on ne sait pas combien seront les inscrits qui se résoudront à se rendre aux urnes. Le taux de participation sera-t-il le même ou supérieur à celui enregistré en 2007? Les images diffusées par la télévision montrant des salles pleines lorsqu'il s'agit de meetings de certains partis et vides pour d'autres n'ont pas manqué de semer le doute quant à l'impact de la campagne sur le citoyen.
Cela donne l'impression que la campagne pour les élections législatives n'a pas été à la hauteur des attentes des électeurs. Durant les 20 jours derniers, les leaders de la majorité des partis politiques, pense-t-on, prêchaient dans le désert s'adonnant à des monologues dans des salles parfois quasiment vides. N'ayant pas suscité l'intérêt, la campagne a débuté avec des panneaux vides. Quand les affiches ont été enfin collées, elles étaient déchirées, voire carrément arrachées. Les affiches électorales sont collées de manière sauvage par certains partis alors que d'autres formations n'ont pas du tout jugé utile de les placarder. Plusieurs anomalies sont par ailleurs constatées dans l'affichage des listes en compétition en contradiction avec le cadre légal tracé par la Commission nationale de surveillance des élections législatives. Le manque d'empressement des électeurs dans les permanences électorales était prévisible du moment que plusieurs partis politiques n'ont ni programme ni candidats crédibles.
Les Algériens ayant la tête ailleurs, car les programmes dignes de ce nom n'ont pas été au rendez-vous, selon certains analystes. D'autres estiment que cette désaffection traduit l'échec des réformes qui ne portent pas le vrai changement attendu. Outre le pouvoir de l'argent qui a marqué de son empreinte cette campagne, on peut ajouter la rémunération faramineuse des députés conduisant à la conviction que le mandat de député est devenu une source d'enrichissement.
Au lieu de défendre les intérêts citoyens, ils ont protégé ceux des gouvernants, déplorent les citoyens. A l'évidence, cette attitude a fonctionné comme un véritable repoussoir. Les partis alignés, y compris les 27 nouveaux fraîchement agréés, n'ont pas dérogé à la règle du recyclage, déplorent les citoyens.
Ceux qui se rendront aux urnes ne le feraient que pour appuyer un proche figurant sur telle ou telle liste. Rares sont ceux qui parlent de devoir républicain ou constitutionnel ou de choix des compétences intègres parmi les candidats. La campagne n'a pas pour autant brillé par l'élévation du discours politique des partis. Si certains désirant se montrer en alignant meeting sur meeting, d'autres ont opté uniquement pour des rencontres de proximité.
La faiblesse de la campagne se mesure également à l'aune des thèmes abordés. Les 44 partis en lice pour les législatives du 10 mai développent dans l'ensemble une démarche paradoxale qui consiste à ne pas présenter de programmes alternatifs tout en mettant en garde contre les effets néfastes d'un boycott des élections.
L'Algérien semble désintéressé par la politique qu'il assimile généralement au mensonge, à l'hypocrisie et à la corruption. A un certain moment, la flambée du prix de la pomme de terre s'est invitée au débat en faisant de l'ombre à la campagne.
Il ne reste plus que deux jours aux partis politiques et aux indépendants pour convaincre les électeurs puisque la campagne électorale se termine ce dimanche en perspective du vote de ce jeudi.
C'est à Alger que revient l'honneur d'abriter les derniers meetings de quelques partis politiques. Les derniers jours de campagne seront donc consacrés à la bataille d'Alger. D'ailleurs, aujourd'hui, Ahmed Ouyahia clôturera la campagne de son parti par un meeting à la salle Harcha, tandis que le lendemain, ce sera au tour de Abdelaziz Belkhadem d'entrer en scène à Alger comme la majorité de leaders d'autres formations. Ils se jetteront de tout leurs poids dans l'arène politique.
Jusqu'à présent, les candidats et les chefs de parti ont éprouvé d'énormes difficultés à capter l'intérêt des électeurs. Tout au long de ces vingt derniers jours, les orateurs ont tout fait, ou presque pour rendre la campagne moins incolore et moins inodore. On ne connaîtra le résultat de cet acharnement que le lendemain du 10 mai. C'est, en effet, aux électeurs de trancher et de dire leur dernier mot.
Mais dès à présent, il est constaté que seuls quelques partis ont réussi à drainer les foules à leurs meetings. Depuis le coup d'envoi de la campagne électorale donné le 15 avril dernier, plus d'une quarantaine de partis et des indépendants en course ont eu trois semaines pour convaincre et gagner la confiance des électeurs. Même les autorités n'ont pas manqué d'appeler au vote. Les partis semblaient battre campagne avec une espèce d'énergie du désespoir devant le désintérêt croissant des électeurs. Sans relief, morose. Ce sont les qualificatifs attribués quotidiennement par la presse et les observateurs à cette campagne animée par 44 partis et quelques indépendants. D'autres ajoutent même que les candidats ont évité d'aborder les vrais enjeux de cette consultation, ce qui explique la défection des électeurs. En tout état de cause, à 5 jours du vote, on ne sait pas combien seront les inscrits qui se résoudront à se rendre aux urnes. Le taux de participation sera-t-il le même ou supérieur à celui enregistré en 2007? Les images diffusées par la télévision montrant des salles pleines lorsqu'il s'agit de meetings de certains partis et vides pour d'autres n'ont pas manqué de semer le doute quant à l'impact de la campagne sur le citoyen.
Cela donne l'impression que la campagne pour les élections législatives n'a pas été à la hauteur des attentes des électeurs. Durant les 20 jours derniers, les leaders de la majorité des partis politiques, pense-t-on, prêchaient dans le désert s'adonnant à des monologues dans des salles parfois quasiment vides. N'ayant pas suscité l'intérêt, la campagne a débuté avec des panneaux vides. Quand les affiches ont été enfin collées, elles étaient déchirées, voire carrément arrachées. Les affiches électorales sont collées de manière sauvage par certains partis alors que d'autres formations n'ont pas du tout jugé utile de les placarder. Plusieurs anomalies sont par ailleurs constatées dans l'affichage des listes en compétition en contradiction avec le cadre légal tracé par la Commission nationale de surveillance des élections législatives. Le manque d'empressement des électeurs dans les permanences électorales était prévisible du moment que plusieurs partis politiques n'ont ni programme ni candidats crédibles.
Les Algériens ayant la tête ailleurs, car les programmes dignes de ce nom n'ont pas été au rendez-vous, selon certains analystes. D'autres estiment que cette désaffection traduit l'échec des réformes qui ne portent pas le vrai changement attendu. Outre le pouvoir de l'argent qui a marqué de son empreinte cette campagne, on peut ajouter la rémunération faramineuse des députés conduisant à la conviction que le mandat de député est devenu une source d'enrichissement.
Au lieu de défendre les intérêts citoyens, ils ont protégé ceux des gouvernants, déplorent les citoyens. A l'évidence, cette attitude a fonctionné comme un véritable repoussoir. Les partis alignés, y compris les 27 nouveaux fraîchement agréés, n'ont pas dérogé à la règle du recyclage, déplorent les citoyens.
Ceux qui se rendront aux urnes ne le feraient que pour appuyer un proche figurant sur telle ou telle liste. Rares sont ceux qui parlent de devoir républicain ou constitutionnel ou de choix des compétences intègres parmi les candidats. La campagne n'a pas pour autant brillé par l'élévation du discours politique des partis. Si certains désirant se montrer en alignant meeting sur meeting, d'autres ont opté uniquement pour des rencontres de proximité.
La faiblesse de la campagne se mesure également à l'aune des thèmes abordés. Les 44 partis en lice pour les législatives du 10 mai développent dans l'ensemble une démarche paradoxale qui consiste à ne pas présenter de programmes alternatifs tout en mettant en garde contre les effets néfastes d'un boycott des élections.
L'Algérien semble désintéressé par la politique qu'il assimile généralement au mensonge, à l'hypocrisie et à la corruption. A un certain moment, la flambée du prix de la pomme de terre s'est invitée au débat en faisant de l'ombre à la campagne.
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