Le chef du FFS, qui a eu plutôt droit à un bon accueil dans la mythique M’dina Jdida, a expliqué dans son intervention que la participation du FFS aux législatives visait à poser les termes d’un nouveau pacte démocratique.
À Oran, les deux seuls partis qui ont osé aller à la rencontre de la population et des électeurs ont connu des fortunes diverses en un même lieu à une semaine d’intervalle. La veille de la fin de cette campagne électorale a vu, jeudi, le FFS faire une sortie sur la symbolique esplanade de Tahtaha à M’dina J’dida. Là où Djaballah, marchant avec quelques-uns de ses partisans et de son staff, avait essuyé, la semaine dernière, des huées et avait été conspué par les vendeurs du boulevard Zabana, obligeant le leader islamiste à accélérer sa sortie de proximité sous la protection des agents des services de sécurité. Jeudi, Ali Laskri, le premier secrétaire du FFS, entouré de certains cadres et militants, a connu une situation inverse. En effet, il a été accueilli de manière bienveillante par les riverains et les commerçants de l’esplanade. La délégation allait à leur rencontre, serrant les mains des passants, des clients attablés sur les terrasses et à l’intérieur des cafés, y compris les nombreux vendeurs de l’informel installés en ces lieux. Et c’est tout aussi tranquillement que le premier responsable du FFS achèvera sa petite sortie de proximité, pour se rendre ensuite à la médiathèque municipale où il animera un meeting. Là, le numéro un du plus vieux parti d’opposition fustigera le pouvoir et le régime en place qui enferme l’Algérie dans une situation dangereuse. “L’impasse et le statu quo, c’est cela qui peut nous mener au chaos, cela fait 20 ans que nous mettons en garde, nous, au FFS sur ce danger”, et de faire un parallèle avec la Libye. Pour l’orateur, l’intervention de l’Otan et l’instabilité qui règne à la frontière sont le fruit du régime dictatorial en Libye, expliquant encore que la chute de Kadhafi a été rendue possible à cause de ses propres agissements poussant ainsi son peuple à ne pas se ranger à ses côtés. Pour l’orateur, l’engagement du FFS dans ces élections est venu après de longues rencontres de concertation avec la base mais également avec le mouvement associatif indépendant, des syndicats autonomes et des militants des droits de l’Homme. “Notre objectif n’est pas de participer pour obtenir des privilèges, mais de réhabiliter la chose politique, la pratique politique loin de la corruption, rétablir la justice sociale, un État de droit et une démocratie pleine et entière pour toute la population”.
D.Loukil
À Oran, les deux seuls partis qui ont osé aller à la rencontre de la population et des électeurs ont connu des fortunes diverses en un même lieu à une semaine d’intervalle. La veille de la fin de cette campagne électorale a vu, jeudi, le FFS faire une sortie sur la symbolique esplanade de Tahtaha à M’dina J’dida. Là où Djaballah, marchant avec quelques-uns de ses partisans et de son staff, avait essuyé, la semaine dernière, des huées et avait été conspué par les vendeurs du boulevard Zabana, obligeant le leader islamiste à accélérer sa sortie de proximité sous la protection des agents des services de sécurité. Jeudi, Ali Laskri, le premier secrétaire du FFS, entouré de certains cadres et militants, a connu une situation inverse. En effet, il a été accueilli de manière bienveillante par les riverains et les commerçants de l’esplanade. La délégation allait à leur rencontre, serrant les mains des passants, des clients attablés sur les terrasses et à l’intérieur des cafés, y compris les nombreux vendeurs de l’informel installés en ces lieux. Et c’est tout aussi tranquillement que le premier responsable du FFS achèvera sa petite sortie de proximité, pour se rendre ensuite à la médiathèque municipale où il animera un meeting. Là, le numéro un du plus vieux parti d’opposition fustigera le pouvoir et le régime en place qui enferme l’Algérie dans une situation dangereuse. “L’impasse et le statu quo, c’est cela qui peut nous mener au chaos, cela fait 20 ans que nous mettons en garde, nous, au FFS sur ce danger”, et de faire un parallèle avec la Libye. Pour l’orateur, l’intervention de l’Otan et l’instabilité qui règne à la frontière sont le fruit du régime dictatorial en Libye, expliquant encore que la chute de Kadhafi a été rendue possible à cause de ses propres agissements poussant ainsi son peuple à ne pas se ranger à ses côtés. Pour l’orateur, l’engagement du FFS dans ces élections est venu après de longues rencontres de concertation avec la base mais également avec le mouvement associatif indépendant, des syndicats autonomes et des militants des droits de l’Homme. “Notre objectif n’est pas de participer pour obtenir des privilèges, mais de réhabiliter la chose politique, la pratique politique loin de la corruption, rétablir la justice sociale, un État de droit et une démocratie pleine et entière pour toute la population”.
D.Loukil
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