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L'Algérie ne paiera pas de rançons et ne libérera pas de terroristes

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  • L'Algérie ne paiera pas de rançons et ne libérera pas de terroristes

    ALORS QUE LE MUJAO FORMULE SES REVENDICATIONS
    «L'Algérie ne libérera pas de terroristes»

    Par Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE - L'Expression

    Le Mujao et ses alliés veulent mettre le gouvernement algérien en difficulté sur la question du paiement des rançons aux terroristes.
    La criminalisation du paiement des rançons aux terroristes contre la libération des otages détenus constitue un principe intangible pour l'Algérie. «L'Algérie ne paiera pas de rançons et ne libérera pas de terroristes se trouvant sous ses verrous. Cela est un principe d'intransigeance et non négociable», a soutenu une source proche du dossier des représentants de la mission diplomatique algérienne à Gao (au nord du Mali).

    Et de poursuivre: «La diplomatie algérienne s'est employée, depuis 2009, à faire adopter une résolution du Conseil de sécurité criminalisant le paiement des rançons par des pays comme la France, l´Espagne et d'autres pays de l'Union européenne pour obtenir la libération de leurs ressortissants aux mains d'Aqmi.» Cette initiative, précise notre source, est d'autant plus soutenue par les Etats-Unis qu'elle se heurte aux manoeuvres en coulisses de Paris, Madrid et toutes les capitales européennes, qui ont, faut-il le rappeler, payé plusieurs dizaines de millions d'euros à Aqmi pour obtenir la libération de leurs ressortissants des mains des organisations terroristes.

    Cela dit, le versement d'une rançon de 15 millions d'euros et la libération de certains terroristes détenus à Alger, exigée par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) contre la libération des membres de la mission diplomatique algérienne enlevés à Goa, constitue par conséquent une manoeuvre pour contraindre l'Algérie à courber l'échine quant au principe portant sur la criminalisation de l'acte de paiement des rançons.
    Un tel acte sert, notamment à mettre le gouvernement algérien en difficulté sur la question du paiement des rançons aux terroristes et aux actions pirates qu'il avait fait adopter par le Conseil de sécurité à son initiative.

    Dans son souci de libérer ses ressortissants détenus par le Mujao, l'Algérie s'emploie activement aussi à faire toute la lumière sur les probables complicités locales et étrangères, directes ou indirectes, quant à l'agression menée contre sa mission consulaire à Gao, le 5 avril dernier. Par ailleurs, il est à constater que l'enlisement de la situation sécuritaire et l'instabilité au Sahel sont garantis au regard des rapports de force s'affrontant sur place.

    Ainsi, des velléités interventionnistes se sont déjà manifestées. La France a bel et bien donné son quitus à la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour une intervention militaire au Mali.
    Néanmoins, cette intervention sera menée par les pays membres de la Cédéao, tandis que la France aura, à la différence cette fois-ci, pour mission essentielle, d'assurer la logistique à la coalition militaire, comptant intervenir au Mali.
    La France pourra ainsi réinstaller son drapeau d'ancienne puissance coloniale par la constitution de son propre front anti-Aqmi avec des partenaires locaux plus expérimentés en guerre inter-ethnique (Mali, Sénégal, Côte d'Ivoire, Tchad, Cameroun etc.).

    Ces mêmes observateurs ont aussi et surtout soutenu, que les objectifs recherchés par la France par ces actes au Sahel, tendent à court-circuiter le commandement militaire en Afrique (Africom) mis en place par les Etats-Unis pour freiner l´avancée d'Al Qaîda au Maghreb, et torpiller, surtout, le «Pacte de Tamanrasset», le front avancé des pays sahélo-sahariens contre Aqmi conduit par l´Algérie.

    De telles situations dénotent également que les vrais responsables, actifs à un degré ou à un autre, de l´accélération des événements politiques et sécuritaires au Mali, dont la prise d'otages concernent les sept diplomates algériens, sont d'abord les artisans de la guerre de Libye.

    Depuis 2011, des convois d´armes libyennes ont été acheminés au Mali, via le Tchad, avec la complicité des services de renseignements étrangers, intéressés par la sécession du Mali. Le nord du Mali est une région riche en pétrole, et paraît-il, en uranium.

    Enfin, n'est-ce pas pour ces mêmes raisons énergétiques que la France s'est investie profondément dans la guerre contre l'ex-régime libyen?

  • #2
    Ne jamais ceder à ces barbares, violeurs et assassins d'enfants .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      Envoyé par Iska
      Ne jamais ceder à ces barbares, violeurs et assassins d'enfants .
      J'ai envie de te donner raison. Et en même temps il est difficile d'oublier les otages et leurs familles.
      Pauvre humanité !

      Commentaire

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