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Qu'est ce que nos politiques se disent devant cette belle leçon de démocratie en France ?
En France c'est le peuple qui a instauré la démocratie , chez nous certains attendent que la communauté internationale vienne instaurer la démocratie !!!
Par Zouhir MEBARKI - Samedi 24 Decembre 2011 - Lu 1808 fois
Ceux qui ont seulement lu mais pas entendu le discours du Président de la République lors de l'ouverture de l'année judiciaire 2011-2012 auront raté la digression faite au cours de son intervention. Pour la bonne raison qu'elle ne figure pas sur le texte publié officiellement. Pourtant et sans rien enlever de son importance au texte écrit, cette «annotation en marge» pourrait-on dire, est de taille. Elle comprend trois points. La place de l'Algérie dans l'échiquier politique mondial, l'inévitable décalage entre les vieilles démocraties anglaise et française avec celle qui se met en place en Algérie depuis seulement quelques années et, enfin, la «paternité» de la fraude électorale dans notre pays.
A tous ceux qui se demandent pourquoi le «printemps arabe» ne veut pas souffler sur l'Algérie, le président de la République a rafraîchi la mémoire. Il y a deux décennies que ce «printemps» a soufflé sur l'Algérie et les Algériens. Il a emporté quelque 200.000 morts et laissé des dégâts matériels considérables. A ce «tarif», il est clair que les Algériens sont «vaccinés» contre le désordre et pour longtemps. Le «printemps algérien» a l'âge de la démocratie en Algérie. Et c'est le deuxième point de la digression présidentielle.
Née avec la Constitution de 1989, la démocratie algérienne ne peut, en aucun cas et raisonnablement, être comparée aux démocraties, anglaise et française, vieilles de plusieurs siècles. Les imperfections que peut présenter le processus démocratique en Algérie dans son évolution vers la maturité, doivent, donc, bénéficier de «circonstances atténuantes». Simple bon sens avec un peu de bonne foi. Parmi ces imperfections, les accusations de fraude électorale n'ont jamais cessé de faire partie du décor pré et post-électoral dans notre pays. Que ces accusations proviennent de ceux qui, à l'intérieur, obtiennent de petits scores, cela est (presque) normal. Mais lorsque des «voix» de l'étranger s'en mêlent, rien ne va plus. C'est pourquoi le Président de la République ne s'est pas privé de rappeler certaines vérités.
«Nous avons aussi connu les «élections Naegelen!» a-t-il précisé en rendant «à César ce qui appartient à César». Car, et aucun Algérien ne doit l'oublier, c'est la France coloniale qui a introduit le «virus» de la fraude électorale en Algérie. Un petit rappel pour les plus jeunes s'impose.
C'était en 1948, le 11 février plus exactement, la France venait de nommer un nouveau gouverneur général en Algérie, Marcel-Edmond Naegelen. Des élections à l'assemblée algérienne devaient avoir lieu les 4 et 11 avril, cette année-là. Dans sa grande mansuétude, la France avait décidé, par le statut de 1947, d'une «parité» entre les représentants des colons et ceux des algériens (appelés à l'époque les indigènes). 60 sièges pour représenter les 900.000 colons et 60 sièges pour représenter les 8 millions «d'indigènes» de l'époque. C'est ce que la colonisation appelait le système des deux «collèges». Non contente de cette révoltante injustice, et affolée par les résultats des municipales qui avaient eu lieu en octobre 1947, à l'issue desquelles le MTLD (parti dirigé par Messali Hadj) et l'UDMA (dirigé par Ferhat Abbas) ont remporté une victoire écrasante, Naegelen fut donc dépêché pour «organiser» les élections des députés (on disait délégués) de 1948. Il les organisa tellement bien qu'il a laissé son nom pour la postérité à la fraude électorale. Les candidats du MTLD et de l'UDMA se sont retrouvés en prison et les urnes bourrées aux noms des candidats «administratifs» choisis par la France. Ceci ne veut pas dire que la méthode Naegelen a été enterrée avec son «père». Elle sévit toujours chez nos «donneurs de leçons» de l'étranger. Sous forme de sondages en amont et de réseaux des ONG et autres lobbys en aval. La fraude électorale en plus sophistiqué. C'est tout!
la France a tout fait 132 ans durant pour imposer la démocratie en Algeie .. et ailleurs
avec 48% de suffrages d'influence d'extreme droite ... ce scrutin nous rappelle surtout les annees Vichy et de collaboration ...
On vit avec la crainte d'être envahi , si personne n'est venu ne veut pas dire personne ne viendrait , ils viendraient quand ils seraient les bienvenus, ils sont patients donc ils attendent, et c'est au jour le jour cette crainte , tu as un Maroc agressif et colonisateur a l'ouest, un Mali divisé , une Libye déstabilisée, une Tunisie pas sure , ça craint un peu !!!
Et quand ça arrive , c'est vite fait , on n'aurait même pas le temps de réagir ...
oui en effet, nos ennemis et les menaces sont tres presentes ... mais le pays et son peuple ne sont ni amnesiques ni pret a se faire a nouveau coloniser ...
d'autant plus que pour ce scrutin toutes les garanties possibles et imaginables ont été mises en oeuvre, assesseurs et scrutateurs de tous les partis dans tous les bureaux de vote, de l'ouverture, jusqu'au depouillement et la signature du proces verbal du bureau de vote
sans compter les 500 observateurs etrangers ...
bref, notre pays est sorti de la zone de turbulence, et apres le 10 mai prochain, il reprendra de plus belle sa marche vers le progres, la justice sociale et la qualité de vie ... loin des hyenes, des vautours, des chacals, des barons, des clans, de la cinquieme colonne, des revanchards, des nostalgiques, des sionistes, des BHL, des Benjamin Stora, des Enrico Macias, des Lionnel Luca, et autres amis du peuple algerien ...
Un système politique peut se protéger vis à vis de l’extérieur par une démocratie et non une dictature.
Faut pas trop rêver , y a les pays occidentaux, y a la Russie la chine le brésil l'inde , y a des pays pauvres et surpeuplés qui n’intéressent personne , y a des petits pays riches qui survivent grâce a la protection des grands de ce monde , et s'ils dévient du droit chemin ils sont vite déstabilisés et morcelés , ils sont ou les petits pays riches et démocrates , cite moi une dizaine si t'en connais , ca doit être facile !!!
le grand problème selon moi est cuilà: la majorité de la population en Algérie (et plus généralement dans le monde arabe) crois que la démocratie se résume à des élections transparentes alors que la démocratie c'est d'abord un esprit et des principes.
De plus, quand celui qui organise les élections te dit : c'est moi l'avenir et c'est l'espoir, t'as envie de revisionner pour la nème fois : Carnaval fi Dachra
Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country. John F. Kennedy
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