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Les nouvelles raffineries qui seront réalisées coûteront environ 10 milliards de dollars», a déclaré hier le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi.
Ce dernier, qui s’exprimait sur les ondes de la Radio nationale, a indiqué que ces raffineries, au nombre de 5, seront réparties sur tout le territoire national, dont 3 sur les Hauts-Plateaux, une au sud du pays et une au nord, sur la côte. Il faut rappeler que le plan d’investissement de Sonatrach – de 4,2 milliards de dollars pour réhabiliter ses raffineries (Arzew, Skikda et Alger) et les moderniser – devrait faire passer les capacités de raffinage de 27 millions de tonnes par an actuellement à 33 millions de tonnes.
«Ce qui donnera des capacités supplémentaires de 30 millions de tonnes», a-t-il ajouté. A propos du marché national du carburant, le ministre a indiqué qu’il n’y pas de menace de pénurie. Dans certaines régions, la demande en carburant a augmenté de 20 à 30% en 2011.Selon le ministre, il y a un problème de vétusté des raffineries, la faiblesse des capacités de stockage et un certain nombre d’insuffisances dans les ports, comme la vitesse de déchargement. Actuellement, un programme d’importation est en train d’être réalisé pour compenser le manque dû aux arrêts des raffineries en phase de réhabilitation. A ce propos, le ministre a annoncé que le gouvernement a dégagé 200 milliards de dinars pour aider Naftal à renforcer ses capacités de stockage.
Théoriquement, les importations de gasoil devraient cesser d’ici 2014, selon le ministre. Une fois que toutes les raffineries auront été réhabilitées.
Sur un autre plan, le ministre a annoncé qu’il a été demandé aux stations situées dans les zones frontalières de renforcer leurs capacités en GPL et un programme portant sur le gaz naturel comprimé va être lancé avec une centaine de bus de l’Etusa.
Concernant les recettes des exportations d’hydrocarbures, le ministre a indiqué que «pour le premier trimestre 2012, les recettes ont atteint environ 20 milliards de dollars».
A propos du quota de l’Algérie à l’OPEP, le ministre a indiqué que «l’Algérie allait avoir de nouvelles capacités de production et nous allons renégocier un nouveau quota. Pour le moment, ce n’est pas à l’ordre du jour de la discussion, mais ça va venir».
«Il y a un plafond de production de 30 millions de barils par jour et il y a une répartition», a rappelé le ministre. Et d’ajouter : «De nouveaux gisements vont être mis en exploitation.» Il faut rappeler qu’actuellement, Sonatrach et Anadarko sont en train de réaliser les installations du gisement d’El Merk qui permettront de traiter 135 000 b/jour d’huile, 55 000 b/jour de condensat et 30 000 b/jour de GPL. Sa mise en production était programmée pour cette année. D’autres gisements de moindre capacité vont être développés aussi.
A propos de la présence de Sonatrach en Libye, le ministre a indiqué : «Nous allons reprendre rapidement en Libye et nous nous intéressons beaucoup à l’Afrique.»
Liès Sahar
Ce dernier, qui s’exprimait sur les ondes de la Radio nationale, a indiqué que ces raffineries, au nombre de 5, seront réparties sur tout le territoire national, dont 3 sur les Hauts-Plateaux, une au sud du pays et une au nord, sur la côte. Il faut rappeler que le plan d’investissement de Sonatrach – de 4,2 milliards de dollars pour réhabiliter ses raffineries (Arzew, Skikda et Alger) et les moderniser – devrait faire passer les capacités de raffinage de 27 millions de tonnes par an actuellement à 33 millions de tonnes.
«Ce qui donnera des capacités supplémentaires de 30 millions de tonnes», a-t-il ajouté. A propos du marché national du carburant, le ministre a indiqué qu’il n’y pas de menace de pénurie. Dans certaines régions, la demande en carburant a augmenté de 20 à 30% en 2011.Selon le ministre, il y a un problème de vétusté des raffineries, la faiblesse des capacités de stockage et un certain nombre d’insuffisances dans les ports, comme la vitesse de déchargement. Actuellement, un programme d’importation est en train d’être réalisé pour compenser le manque dû aux arrêts des raffineries en phase de réhabilitation. A ce propos, le ministre a annoncé que le gouvernement a dégagé 200 milliards de dinars pour aider Naftal à renforcer ses capacités de stockage.
Théoriquement, les importations de gasoil devraient cesser d’ici 2014, selon le ministre. Une fois que toutes les raffineries auront été réhabilitées.
Sur un autre plan, le ministre a annoncé qu’il a été demandé aux stations situées dans les zones frontalières de renforcer leurs capacités en GPL et un programme portant sur le gaz naturel comprimé va être lancé avec une centaine de bus de l’Etusa.
Concernant les recettes des exportations d’hydrocarbures, le ministre a indiqué que «pour le premier trimestre 2012, les recettes ont atteint environ 20 milliards de dollars».
A propos du quota de l’Algérie à l’OPEP, le ministre a indiqué que «l’Algérie allait avoir de nouvelles capacités de production et nous allons renégocier un nouveau quota. Pour le moment, ce n’est pas à l’ordre du jour de la discussion, mais ça va venir».
«Il y a un plafond de production de 30 millions de barils par jour et il y a une répartition», a rappelé le ministre. Et d’ajouter : «De nouveaux gisements vont être mis en exploitation.» Il faut rappeler qu’actuellement, Sonatrach et Anadarko sont en train de réaliser les installations du gisement d’El Merk qui permettront de traiter 135 000 b/jour d’huile, 55 000 b/jour de condensat et 30 000 b/jour de GPL. Sa mise en production était programmée pour cette année. D’autres gisements de moindre capacité vont être développés aussi.
A propos de la présence de Sonatrach en Libye, le ministre a indiqué : «Nous allons reprendre rapidement en Libye et nous nous intéressons beaucoup à l’Afrique.»
Liès Sahar
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