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67 après, la mémoire se souvient du 8 mai 1945: Tous contre l’oubli

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  • 67 après, la mémoire se souvient du 8 mai 1945: Tous contre l’oubli

    8 Mai 1945 – 8 Mai 2012, 67 années sont passées, mais les souvenirs sont aussi vivaces. La mémoire se souvient que le jour même où la France est libérée, elle réaffirme dans le sang sa domination coloniale en Algérie : 45.000 morts à Sétif, Guelma, Kherrata et dans tout le Constantinois.

    Le 8 Mai 1945 fut un mardi pas comme les autres en Algérie. Un jour sanglant. Des massacres à grande échelle ont été perpétrés dans ces villes à cause d’un idéal : la liberté. Ce jour-là il fut mis fin à la Seconde Guerre mondiale, où pourtant 150.000 Algériens s’étaient engagés dans l’armée aux côtés des forces françaises. Ce fut la fin d’une guerre.
    Cela, pour les Européens. Mais pour d’autres, en Algérie, à Sétif, Guelma, Kherrata, Constantine et un peu partout, ce fut la fête dans l’atrocité d’une répression colonialiste qui allait faire des milliers de victimes algériennes qui avaient cru que l’idéal de liberté était partagé par ceux qu’ils avaient aidés à se débarrassés du nazisme.
    L’histoire se souvient que tout avait commencé dès 8 heures du matin. A Sétif, une foule estimée aux environs de 10.000 personnes était rassemblée devant la mosquée de la gare. Puis, elle entamait son élan rue des Etats-Unis pour se diriger vers le centre-ville. Pacifiques, dépités et désarmés, les paisibles manifestants scandaient des slogans de paix et de liberté.
    «Indépendance», «L’Algérie est à nous». Ils s’étaient donnés pour consigne de faire sortir pour la première fois le drapeau algérien. La riposte fut sanglante. Pourtant, profitant du jour du marché hebdomadaire, ce 8 mai 1945, les organisateurs avaient rappelé aux paysans venus des villages de déposer tout ce qui pouvait être une arme (couteau, hache, faux…).
    Derrière les drapeaux des alliés, c’étaient les écoliers et les jeunes scouts qui étaient au premier rang suivis des porteurs de la gerbe de fleurs, et les militants suivaient juste derrière pour éviter tout débordement de la masse paysanne. A la vue d’un drapeau algérien vert et blanc, qui avait été déployé en cours de route, les policiers avaient jailli du barrage et avaient attaqué la foule pour s’emparer du drapeau. Un militant avait expliqué que le drapeau étant sacré, il est impossible de le remiser une fois sorti. Le maire socialiste de la ville supplie de ne pas tirer.
    Mais c’est à ce moment que tout dérape quand un inspecteur tire, tue celui qui portait ce drapeau à ce moment-là et deux coups de feu en soutien de la part d’Européens partent du café de France. Dans la panique provoquée par les premiers coups de feu, à d’autres fenêtres des Européens tirent à leur tour sur la foule. «On a tiré sur un jeune scout !» Ce jeune scout fut le premier martyr de ces incidents : Saâl Bouzid, 22 ans. Cela se passait à 10 heures du matin.


    Le car de la gendarmerie ayant eu du retard était arrivé en fonçant en direction des manifestants fauchant les présents. Surgit alors la préparation du massacre des Algériens. Une milice d’Européens est formée à qui on donne des armes ; l’armée, la police et la gendarmerie sont déployées… C’est une véritable chasse à toute personne musulmane. Le 9 mai, à Sétif, ce sont 35 Algériens qui ont été abattus parce qu’ils ne savaient pas qu’un couvre-feu avait été établi.
    La mémoire se souvient aussi qu’ à Guelma, à 16 h, un rassemblement s’était organisé hors de la ville. Les militants des Amis du Manifeste et de la Liberté (AML) attendaient, en fait, les instructions venant d’Annaba. A 17 heures, le cortège s’était ébranlé avec les pancartes célébrant la victoire des alliés ainsi que leurs drapeaux entourant un drapeau algérien. Arrivé à l’actuelle rue du 8 mai, le cortège avait été arrêté par le sous-préfet Achiary. Il ne restait plus que 500 mètres pour atteindre le monument aux morts.
    Le sous- préfet, Achiary – futur chef de l’OAS créée à Madrid en 1961 – hors de lui avait intimé l’ordre de jeter les pancartes, drapeaux et banderoles. Achiary saisit le revolver dont il était armé, entre dans la foule droit sur le porte-drapeau et tire. Son escorte ouvre le feu sur le cortège qui s’enfuit, découvrant dans son reflux le corps du jeune Boumaza. A Guelma ce jour-là, il y a déjà 4 Algériens tués, mais aucun Européen.
    Le 9 mai, à Guelma, la milice dirigée par Achiary avait tenu sa première séance au cours de laquelle l’adjoint Garrivet proposait : «Nous allons étudier la liste des personnes à juger. Commençons par nos anciens élèves». Une perquisition au local des AML a permis de saisir les listes nominatives des responsables et militants, tous considérés comme suspects, qui seront incarcérés, souvent torturés, et exécutés par fournées entières.
    Kherrata, mardi 8 mai 1945. C’est aussi mardi jour de marché, et il n’y a pas de défilé prévu pour la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce 8 mai, dans ce gros village tranquille, situé au pied d’une chaîne montagneuse, à quelques dizaines de kilomètres de la Méditerranée.
    En fin de matinée, on y apprend les tueries policières de Sétif. Vers midi, les automitrailleuses de l’armée française se mettent à tirer de loin sur les populations de Kherrata et des villages avoisinants, suivies de près par les tirs impressionnants du bateau-croiseur Duguay-Trouin sur les crêtes des monts de Babor, et l’après-midi c’est l’aviation qui bombardait les environs. Bombardements, tirs nourris et fusillades firent que plusieurs milliers d’Algériens furent massacrés.
    Vers 10 heures du soir, la légion étrangère franchissait les gorges et arrivait au village complètement vidé de ses habitants musulmans. Ce furent des milliers d’Algériens qui périrent qui avaient espéré que la victoire de la démocratie sur la barbarie nazie, il serait enfin mis en application le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. La réponse des forces coloniales fut d’une extrême brutalité. Quelques années plus tard ce fut le 1er novembre 1954.

    Le Midi Libre
    SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

    VIVA POLISARIO

  • #2
    Oui tous contre l'oubli.

    Contre l'oubli de notre histoire, sur tout contre l'oubli de la manière dont Boutesrika s'est débarrassé du fondateur du 08 mai 1945 de la présidence du conseil de la nation pour y installer le proxénète Chérif Messadia.

    Aujour'hui, sans honte aucun, il se rend à Sétif pour commémorer ce drame du 08 mai 1945.

    Les Sétifiens doivent tout simplement le chasser de là.

    P.

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    • #3
      Surgit alors la préparation du massacre des Algériens. Une milice d’Européens est formée à qui on donne des armes ; l’armée, la police et la gendarmerie sont déployées…
      on a rien oublié, et on n'est pas pret d'oublier non plus ...

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      • #4
        Oui tous contre l'oubli.

        Contre l'oubli de notre histoire, sur tout contre l'oubli de la manière dont Boutesrika s'est débarrassé du fondateur du 08 mai 1945 de la présidence du conseil de la nation pour y installer le proxénète Chérif Messadia.
        on se remémore les atrocités subis par notre peuple ALGERIEN , car ces victimes n'ont rien à avoir avec ce qui se passe maintenant .
        rendons leurs un vif hommage

        on a rien oublié, et on n'est pas pret d'oublier non plus ...
        inchallah frère !!
        SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

        VIVA POLISARIO

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        • #5
          Salam, la plupart des gens oublis que le démarrage de la révolution 01 novembre 1954 c'est grâce aux martyrs du 08 mai 1945.
          "Les grands hommes proposent à leurs peuples un destin, quant aux autres ils proposent que des dessins".

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          • #6
            beaucoup le savent, et s'en souviennent, et c'est tout ce qui importe !

            la politique de la cannoniere, en 1945 a setif, en 2011 a tripoli ... on connait tres bien la france ...

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            • #7
              8 mai 1945 - 8 mai 2012

              Conférence débat sur le 8 Mai 1945 à la Maison de la Culture Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou, le mardi 8 mai 2012, 16:15 par Ahmed Arrad·


              8 MAI 1945 - 8 MAI 2012
              Il y a 67 ans …,
              UN GENOCIDE PROGRAMME


              Avant tout, aujourd’hui, 67 années après nous nous devons d’interroger nos consciences et en tirer, au moins, le mérite de faire en sorte que les survivants de ce génocide qui a engendré des handicapés physiques ou mentaux ou ceux qui ont perdu, à jamais, les leurs, à la suite des exécutions sommaires, des incendies et des expéditions punitives organisées par les milices, la police ainsi que la légion étrangère sans en oublier les bombardements.

              Quel mérite aurions-nous, aujourd’hui, si les insurgés de Mai 1945 devaient disparaître sans auréole, broyés par la douleur du mépris et de m’anonymat ?

              Aujourd’hui, 8 Mai 2012, plus d’un demi siècle s’est écoulé, nous nous posons la question : ( Avons-nous fait l’effort nécessaire pour y apporter les vraies réponses à cet évènement tragique) ?

              Beaucoup reste à écrire sur cette douloureuse date, mais combien glorieuse, par le sacrifice consenti pour que renaisse l’Algérie si chère en nous tous.

              En effet, 67 années après des questions aussi lancinantes les unes que les autres demeurent enfouies dans les pénombres de l’oubli qu’il faut aujourd’hui, les en extraire pour les porter haut et fort par les générations montantes. S’il est admis que la France coloniale à tout fait pour que les criminels de guerre ne puissent être jamais poursuivis pour leurs forfaits, se permettant même de distribuer des promotions à bon nombre d’entre eux, qu’est-il advenu de ceux qui se sont insurgés contre ces ignobles bourreaux ?

              Nous avons le devoir de mémoire envers ces victimes et nous devons tous interroger nos consciences : Quel statut, avons-nous octroyé à ces martyrs ? Sont-ils des Moudjahidine de la Liberté autant que ceux de Novembre 1954 ou bien des victimes anonymes ?

              L’Algérie a perdu trop de temps envers ces martyrs et qu’il y a nécessité à les rétablir dans leurs droits, seule décision, à même de nous réconcilier avec notre passé, notre histoire….


              MAI 1945, UN GENOCIDE PROGRAMME

              Le 8 Mai 1945, c’est la capitulation de l’Allemagne nazie et c’est la signature de l’armistice en France, c’est la fête aux Champs Elysées. La France savoure et chante partout en France sa victoire sur l’armée d’occupation allemande.

              Oui ! Nous sommes à la fin de la seconde guerre mondiale et comme tous les peuples colonisés qui avaient participé à l’effondrement du nazisme et du fascisme, les Algériens considéraient, à juste titre, non sans raison, la victoire des Alliés comme étant, en partie, la leur. Le prix du sang, élevé pour le triomphe de la liberté et de la démocratie, ne pouvait ne pas leur en donner le droit. Du moins, c’était ce qu’ils pensaient ; le peuple avait été fort imprégné par la charte de l’Atlantique et croyait vraiment aux promesses de libération. La certitude de la libération paraissait évidente par la présence des Alliés et par la perte de prestige de la France due à la défaite, ne faisait que confirmer la conviction des Algériens par le sacrifice du sang pour libérer la France. C’était, encore un fois, méconnaître la France coloniale. Les Algériens, une nouvelle fois, venaient d’être dupés.

              En Novembre 1944, 134.OOO Algériens étaient alignés dans les rangs des troupes de la « grande France » ce qui a permis à celle-ci de faire l’économie du sang français.

              La seconde guerre mondiale avait remis en cause l’équilibre politique et économique existant entre les puissances coloniales et leurs possessions d’outre-mer. Les courants nationalistes se propagent un peu partout. La France vaincue en 1940 a montré sa fragilité aux yeux de ses colonisés. Libérer la France, pour ceux-ci, c’était lui demander de tenir compte de leur spécificité, voire préparer leur propre émancipation.

              Comme l’écrivait, Abdelmalek BENHABYLES : « Le conflit mondial s’achevait avec la victoire des Alliés. La participation conséquente des Algériens à ce conflit à leur côté, mais à titre d’anationaux et de non-citoyens dans le cadre d’une souveraineté française disloquée, devait mener la logique de la tutelle coloniales jusqu’au bout de l’absurde ; Le colonisé appelé à la libération de son propre colonisateur ».

              Le 25 Mai 1944, Gaston MONERVILLE par cette phrase pleine de sens proclamait : « Sans l’Empire, la France ne serait qu’un pays libéré, grâce à son Empire, elle est un pays vainqueur ».

              Si pour la France, la reconstruction de la mémoire nationale devait inévitablement passer par l’évacuation de l’apport de l’armée d’Afrique, ce qui, sans être juste, pouvait s’expliquer, pour les Algériens, par contre, l’omission n’est point pardonnable. Pour montrer à quel point cette participation nous a été préjudiciable, il faudrait citer à titre d’exemple l’effort déployé par la propagande sioniste dans les conflits Israelo-Arabe ayant abouti à faire admettre l’idée selon laquelle les juifs étaient dans le camp de la liberté et les Arabes dans celui du nazisme.

              En sous-estimant cette dimension de notre contribution à l’effondrement du fascisme, nous avons réduit considérablement notre marge de manœuvre dans le monde. Nous avons été partie prenante. En Algérie, plusieurs de nos dirigeants nationalistes étaient condamnés ou assignés à résidence dans le sud par le gouvernement de Vichy.

              Contrairement à la majorité des colons pour laquelle le régime de Vichy avait constitué un âge d’or, les Algériens ont eu à vivre en plus de l’oppression accrue, les contrecoups occasionnés par l’effort de guerre, la crise économique et l’exploitation honteuse et sournoise du système colonial. Alors que la campagne algérienne subissait l’épouvante de la famine, de nombreux trafiquants parmi les colons doublaient ou triplaient leur fortune en exportant, en plus des minerais de toutes sortes, des produits alimentaires : blés, fruits et vins, vers le Reich. La situation des Algériens était des plus critiques ; rations dérisoires de 7,5 kg d’orge dans les campagnes alors que les colons recevaient pour leurs cochons un quintal par tête d’animal.

              La montée du mouvement national et la radicalisation de ses revendications avaient commencé à donner des sueurs froides aux colons et l’administration acquise aux thèmes ultra-colonialistes s’est mise à endiguer les réformes annoncées et obliger ainsi Paris à dissoudre les A.M.L ( Amis du Manifeste pour les Libertés ) initiateurs du projet des réformes.

              LA PREMEDITAION :

              C’est ainsi que le 8 Mai 1945 des manifestations organisées avec la complicité de la police un jour de marché afin de tirer dans le tas et d’en provoquer l’éclatement annoncé et ce afin que Paris renonce au projet des réformes soumis par les A.M.L ( Ferhat ABBAS). C’est ainsi que l’on a vu le gouverneur général de l’époque Yves CHATAIGNEAU dire ceci : « On est venu me dire : Les extrémistes des A.M.L sont en train de s’armer. Il faut les inciter à passer à l’action, ici ou là, de manière à les démasquer, les réprimer, et à créer en Algérie un climat qui obligera Paris, le Ministère de l’intérieur à interdire le mouvement séditieux. »

              La préméditation était là, flagrante et malgré les directives des A.M.L et du P.P.A de ne pas faire de provocations et de ne pas se munir d’armes et ne point transformer les manifestations en émeutes.

              Il est impossible de faire le récit de ces massacres de Mai 1945 sans en avoir la gorge nouée, sans en ressentir au plus profond de soi un sentiment d’une immense révolte. Il est également très pénible d’énumérer l’ensemble de ces crimes dont se sont rendus coupables les forces coloniales sous le régime de De Gaulle.

              Tout a débuté lorsque les policiers ont exigé la disparition des slogans nationalistes et de l’emblème national. Devant le refus, les policiers tirent sur la foule. Le jeune SAAL Bouzid portant le drapeau national tombe sous les balles assassines et c’est l’étincelle. Polices, gendarmes et gardes mobiles ouvrent le feu une nouvelle fois, des manifestants tombent, la foule s’éparpille sous la fusillade, confusion totale, et c’est l’émeute qui débute. Divers groupes en réponse, s’arment de couteaux et de hâches et se répandent en ville en s’attaquant aux Européens.

              La nouvelle, telle un tonnerre, se propage à Sétif, Guelma et se sont d’autres soulèvements à Ain El Kébira, Arbaoun et les Amouchas. Certains militants crurent que l’heure était venue de passer à l’action directe.

              Le soir du 9 Mai 1945, les autorités coloniales annoncent le chiffre de 103 morts et 110 blessés du côté européen et taisent le nombre de victimes du côté algérien plus de 45.OOO morts (soit un Français pour 4OO Algériens).

              La répression a été instantanée, sans commune mesure, une effroyable sauvagerie, rappelant les tristes souvenirs de la conquête coloniale. Blindés et artillerie, aidés par l’aviation pilonnent la zone de dissidence. Depuis la côte de Bougie, les canons écrasent les douars de toute la région d’Oued Marsa et Timimoun. On tire à vue, c’est la chasse aux Algériens. A Sétif, la plupart des civils européens sont armés. L’exécution individuelle est même tolérée. Dans un jardin, un bambin cueille des fleurs, un sergent français passe et le tue comme on tire sur un carton lors des fêtes foraines. On tue les Algériens trop instruits, ceux qui font de la politique, les syndicalistes, les scouts, les Oulémas. A Perigot ville, ils fusillent tous les Algériens qui savent lire et écrire. A Chevreuil, la milice exécute les « suspects » par groupe de vingt.
              Avant de mourir, les hommes sont contraints de creuser les fosses de ceux qui viennent d’être tués.
              L’élimination physique « indigène » prend très tôt l’allure d’un véritable génocide.

              ....
              Dernière modification par Pangeen, 09 mai 2012, 11h55.

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              • #8
                8 mai 1945 - 8 mai 2012 suite et fin

                ...

                C’EST UN VERITABLE NUREMBERG.

                8 Mai 2012, nous voilà rassemblés dans cette salle pour en rappeler comme un rituel cette tragédie.

                Ce mémorable souvenir qui nous rappelle à chacun d’entre nous « la colonisation positive ». La colonisation positive à la sarkozy votée par l’Assemblée Nationale française en février 2005 et des tenants de l’Algérie de papa. Cette glorification de la colonisation n’a pas eu dé réponse adéquate par l’Assemblée Nationale de notre pays.

                L’Assemblée Populaire Nationale qui a initié un projet de loi sur la criminalisation coloniale se devait d’aller jusqu’à l’aboutissement de celle-ci.
                Le 8 Mai 2010 un documentaire sur les tortures pratiquées par la France montrant les témoignages poignants de moudjahidine ayant subi ces dernières a été éloquent ( documentaire projeté à Sétif) et montrant un des visages de la France « grande, belle et généreuse » de De Gaulle. Ces méfaits ne peuvent et ne doivent demeurer impunis.

                La Cour pénale internationale n’intervient jamais quand il s’agit des grands de ce monde. C’est la justice à deux vitesses.
                Quand on entend par ci et par là des voix autorisées demandant à la France la repentance, il y a de quoi en rire. Ne serait-il pas mieux de faire notre histoire qui doit démontrer tous les méfaits du colonialisme depuis 1830 à 1962, seule réponse qui doit mettre à nu cette France dite « Pays des droits de l’Homme » aussi bien pour nos enfants et le monde entier en montrant pour toujours le vrai visage de la France coloniale.

                Mai 1945 n’est pas seulement un crime de guerre, mais un crime programmé pour étouffer tout esprit de révolte et qui s’était étalé jusqu’au 24 Mai 1945.

                Mai 1945 n’est pas seulement un crime contre les Algériens mais un VERITABLE CRIME CONTRE L’HUMANITE.

                Que tous ces martyrs connus et combien d’autres anonymes reposent en Paix devant l’Eternel. GLOIRE A NOS MARTYRS.


                Ahmed ARRAD
                Secrétaire National à l'O.N.M

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                • #9
                  Les massacres du 8 mai 1945 , vus par Jacques Vergès.
                  Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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                  • #10
                    Jacques Verges un grand homme, ancien resistant au nazisme, puis a son cousin le colonialisme ...

                    ancien époux de Djamila Bouhired

                    qu'il vive longtemps encore !

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