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Maroc-Algérie: À lire

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  • Maroc-Algérie: À lire

    Je viens de lire dans Liberté du 8.05.2012 un article ui peut intéresser, et je reprens des passages:

    1.Ben Bella, partisan du Sahara marocain
    Les funérailles du président disparu devaient constituer une ultime occasion de retrouvailles entre les deux pays. Pour le magazine Tel Quel, “Ben Bella est marocain et il ne l’a jamais caché”. Pour preuve, une citation est puisée dans le livre de Mohamed Khalifa, Ahmed Ben Bella, entretien en arabe, publié en 1985, où le premier président de l’Algérie indépendante le clame lui-même : “Mon père est originaire de la ville de Marrakech, il a émigré en Algérie suite à une histoire de vendetta. Il appartenait à une confrérie mystique, la tariqa soufia. Ma mère était la cousine germaine de mon père.”
    Dans ce numéro, la rédaction de l’hebdomadaire Tel Quel fait également un focus sur “le clan des Marocains” en Algérie où il est relevé, outre les origines marocaines de Ben Bella, que tous les autres présidents algériens ont eu des rapports plus ou moins étroits avec le royaume. “Houari Boumediene, qui a chassé Ben Bella du pouvoir, a résidé à Oujda de la fin des années 1950 à 1962. Il a installé son QG dans la ville marocaine et recruté ses alliés parmi les Algériens du Maroc. Ce groupe des proches de Boumediene portera un nom : le groupe d’Oujda, auquel appartiennent Ahmed Medeghri, Kaïd Ahmed, Chérif Belkacem et l’actuel président algérien Abdelaziz Bouteflika, marocain de naissance puisqu’il a vu le jour à Oujda en 1937.”
    Le magazine publie enfin un hommage exceptionnel de Mohamed Bensaïd Aït Idder, une figure de la lutte de libération marocaine, qui évoque, lui, sa participation “à titre personnel” aux cérémonies des obsèques à Alger le 13 avril dernier, en éludant toutefois l’épisode délicat du retrait de la délégation officielle qu’il avait toutefois tenu à accompagner. Il le dit lui-même : “J’ai proposé pour les funérailles de Ben Bella que la délégation officielle soit accompagnée par des amis du défunt, dont Abderrahmane Youssoufi et Saïd Bounaïlate. D’autres, comme Ghali Iraqi et Hocine Berrada, qui avaient très bien connu Ben Bella, trop fatigués, ne pouvaient pas faire le déplacement.”


    “Ben Bella l’Algérien, Ben Bella le Marocain”
    Dans cette longue contribution intitulée “Ben Bella l’Algérien, Ben Bella le Marocain”, Mohamed Bensaïd Aït Idder, qui a longtemps combattu dans les rangs de l’armée de libération marocaine dans les régions sahariennes où il avait eu à côtoyer notamment un certain El-Ouali Mustapha Essayed, qui n’est autre que le fondateur du Polisario décédé en 1977, révèle que le président Ben Bella lui avait toujours déclaré que, pour lui, “le Sahara était marocain”.
    Même si le défunt restera un symbole des peuples en lutte pour leur libération, il s’est toujours montré partisan des thèses marocaines s’agissant précisément de la question du Sahara occidental. On se souvient que, lors d'une conférence de presse tenue à Marrakech en mai 2006, l’ancien Président algérien, décoré du wissam alaouite, la plus haute distinction du royaume chérifien, n’avait pas hésité à se déclarer favorable à une solution politique basée sur une autonomie sous souveraineté marocaine. Il avait même déclaré à cette occasion qu’il avait grand espoir de voir cette question réglée avant la fin du deuxième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Ne s’attardant nullement sur cette question du Sahara, Aït Idder évoque surtout ses relations avec feu Ben Bella qu’il avait rencontré la première fois à Madrid en mars 1956. Membre fondateur de l’UNFP (ancêtre de l’actuelle UFSP), Mohamed Bensaïd Aït Idder avait été condamné à mort en 1963 sous Hassan II pour “complot contre la monarchie”. Dès lors, il se réfugia en Algérie...

    À cause de Bouteflika…
    Témoin privilégié de cette période trouble de l'Indépendance algérienne, Aït Idder revient sur l’épisode de “la guerre des sables” d’octobre 1963 qui avait divisé les rangs de la gauche au Maroc : “Mehdi Ben Barka était contre cette guerre, alors que Moulay Abdeslam Jebli et moi-même avons décidé de ne pas prendre position. Ben Barka avait alors dénoncé ce qu’il avait qualifié de guerre d’agression et la trahison du Maroc arguant que l’Algérie était à peine indépendante et ne possédait pas alors les moyens de se défendre alors que l’armée royale était déjà bien aguerrie. Moi, je me trouvais en Algérie.” En effet, Aït Idder restera en Algérie jusqu’en 1967 avant de partir en France. Il sera notamment présent à Alger le jour du coup d’État du 19 juin 1965, un “putsch” qu’il relate aux lecteurs de Tel Quel : “C’est en partie à cause du limogeage du ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika, que le coup d’État du 19 juin 1965 a eu lieu. Boumediene avait interprété cet acte de Ben Bella comme un affront à l’institution de l’armée. Nous, les cadres de l’UNFP installés en Algérie, étions au courant de ce qui se tramait contre Ben Bella. J’ai évoqué le sujet à plusieurs reprises avec lui, mais pas de manière directe (…). Cette période était très difficile pour moi. Le putsch a changé la donne et les relations qu’on entretenait avec le pouvoir algérien. J’étais contre le putsch, même si je vivais en Algérie, mais je ne pouvais pas le dire ouvertement.”

    Aït Idder reproche tout de même à Ben Bella d’avoir permis “l’assassinat de cadres de l’armée qui tenaient tête à Boumediene, comme le colonel Chaâbani, un des grands officiers de la Révolution algérienne. Ben Bella n’aurait pas dû laisser faire ce genre d’action”. Aït Idder regrette aussi que Ben Bella ait préféré s’allier à l’armée afin de mater ses anciens compagnons comme Aït Ahmed, ou encore Boudiaf pour lequel il souligne le rôle crucial joué par sa formation politique, l’UNFP, qui avait plaidé alors la cause de Boudiaf auprès de Ben Bella qu’il l’a relâché : “Moi, j’étais au courant des différends entre Boudiaf et Ben Bella depuis nos rencontres à Nador en 1956. Ils avaient beaucoup de conflits personnels.”


    À mon humble avis, ces témoignages donne une optique nouvelle sur certaines relations algériens/algériens et Maroc-Algérie.
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

  • #2
    sans vouloir dire du mal d'un mort, Ben Bella allah yarhmou a fait ces déclarations ( selon l'auteur) alors qu'il était completement hors jeu de la scéne politique algérienne .

    Il y a beaucoup de contradictions dans ce "temoignage" comme celui du coup d'état parceque Boutef a été limogé.

    Or, c'etait Boumédiéne ( allah yarhmou) qui était visé, parcequ'il commençait à faire de l'ombre au Président .

    Mais bon il est mort et il ne peut ni confirmer , ni démentir .
    Et c'est cela l'avantage de ces soit-disant témoignages .

    " Al hadar ouaklouh , oua el ghayeb ghatouh "
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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