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Bouteflika évoque la fin de la génération 1954 : «Hna tab Djnana (Nous sommes vieux et finis)»

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  • Bouteflika évoque la fin de la génération 1954 : «Hna tab Djnana (Nous sommes vieux et finis)»

    Bain de foule, appel au vote et réquisitoire contre la famille révolutionnaire qui s’est accaparée le pouvoir depuis 1962 en faisant de la guerre d’indépendance un fonds de commerce et un instrument de légitimation de ce pouvoir. Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, en visite ce mardi 8 mai dans la ville de Sétif pour commémorer les massacres de 1945, a prononcé un discours plutôt surprenant.

    Devant une assistance de quelque 1500 personnes triées sur le volet, le président explique qu’il était temps que la génération qui a fait la guerre d’Algérie cède la place.

    Pendant une vingtaine de minutes, alliant arabe classique à arabe dialectal, tantôt lisant ses feuilles tantôt improvisant ses propos, Bouteflika explique que l’heure est venue pour passer relais à la jeunesse. « Hna tab Djnana (Nous sommes finis, NDLR) », dit-il en faisant allusion à ces générations qui, depuis l’indépendance de 1962, sont aux commandes du pays.

    « C’est l’heure de passer le flambeau aux jeunes, explique en substance le président. 50 ans après l’indépendance, nous sommes toujours au pouvoir. Il est temps de le céder aux jeunes. »

    Famille révolutionnaire, famille prédatrice

    Cette expression Hna tab Djnana, que l'on peut traduire de différentes manières, le président la répétera à trois reprises comme pour souligner qu'une époque est révolue.

    Dans l’assistance qui lui fait face, les officiels écoutent quelque peu éberlués le réquisitoire du chef de l’Etat.

    Parmi eux justement, des ministres dont l’âge dépasse allégrement les 70 ans. Des hommes qui détiennent encore leur légitimité du fait qu’ils ont fait la guerre plus que 50 années plus tôt.

    Et Bouteflika de poursuivre son discours en reconnaissant que les autorités algériennes n’ont pas enseigné l’Histoire du pays aux Algériens.

    Les jeunes ne connaissent pas Ben Bella

    « 50 ans après l’indépendance, nous avons fait l’erreur de ne pas voir enseigné l’Histoire aux jeunes. J’ai été surpris de voir lors de l’enterrement du président Ben Bella (mort le 11 avril dernier, NDLR), que de jeunes algériens ne connaissent pas Ahmed Ben Bella. »

    Il faut faire connaitre, recommande Bouteflika, Abane Ramdane, Krim Belkacem, Si El Houes, Amirouche...Ces grandes figures de la révolution dont on parle si peu dans les manuels scolaires ou dont les parcours ont été révisés, occultés ou simplement travestis.

    « Ben Boulaid, dit Bouteflika, les jeunes le connaissent parce qu’on a fait un film sur lui...»

    Rituel suranné

    Le président s’est ensuite étonné que 50 ans après la fin de la guerre d’Algérie, les officiels continuent de perpétuer ce rituel immuable et suranné du dépôt de gerbes de fleurs devant les stèles et les mémoriaux des martyrs. « Il faut en finir avec cela », dit Bouteflika.

    Il faut dire que lui-même s’est prêté, presque à contrecœur, à ce cérémonial plus tôt dans la matinée devant la stèle de Saâl Bouzid, tué par un policier le 8 mai 1945 à Sétif.

    Le chef de l’Etat algérien ne manque d’aborder le passé colonial en préconisant une « lecture objective de l’histoire » entre Algériens et Français.
    « Seule une lecture objective de l’histoire, loin des guerres de mémoire et des enjeux conjoncturels, est à même d’aider les deux parties à transcender les séquelles du passé douloureux pour aller vers un avenir où règnent confiance, compréhension, respect mutuel et partenariat bénéfique », affirme-t-il.

    Allez voter

    L’un des objectifs de cette virée d’une journée à Sétif étant de faire campagne pour les élections législatives, le chef de l’Etat ne rate pas l’occasion d’appeler ses compatriotes à se rendre massivement aux urnes jeudi 10 mai expliquant que ce scrutin est « une étape décisive dans le parachèvement du programme de réforme et de modernisation ».

    Sans doute ce réquisitoire était-il de circonstances pour ce 67e anniversaire des massacres de Sétif, de Guelma et de Kherata, sans doute qu’il aura peu d’effets aussi bien sur les jeunes que sur ces hommes et ses femmes qui se sont accaparés les leviers de commandes du pays sans jamais les lâcher, mais on retrouve dans ce discours ces élans qu’avait Bouteflika à son arrivée au pouvoir en 1999, l’époque où il promettait de casser tous les tabous, l'époque où il parlait de tout et de rien.

    A 74 ans, deux ans avant la fin de son troisième mandat en 2014, le chef de l’Etat a sans doute raison de reconnaitre que lui et la génération de 1954, tab djnanhoum...


    DNA
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

  • #2
    a lire cet article ... et on comprend tres vite a quel camp arait appartenu ce journaliste durant la le geurre de liberation ...

    ca ne fait meme aucuns doutes, hélas

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    • #3
      Le vote c'est pas pour le peuple et ne sera jamais pour le peuple!!!!!!

      LE VOTE C'EST PAS POUR LE PEUPLE...LE VOTE C'EST POUR FAIRE PLAISIR A L'OTAN, LA FRANCE ET AUX USA...C'EST CARNAVAL FE DACHRA en 2012...HRAM AALIKOM YA KHAWA...NSSITOU LES SOUFRANCES DE VOS PÉRES ET GRANDS PÉRES POUR CETTE TERRE

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      • #4
        un bonbon, une baffe et au lit !

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        • #5
          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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          • #6
            A 74 ans, deux ans avant la fin de son troisième mandat en 2014, le chef de l’Etat a sans doute raison de reconnaitre que lui et la génération de 1954, tab djnanhoum...
            Il aurait été bien inspiré de le reconnaitre avant le viol de la constitution et la honte du 3ème mandat!


            « C’est l’heure de passer le flambeau aux jeunes, explique en substance le président. 50 ans après l’indépendance, nous sommes toujours au pouvoir. Il est temps de le céder aux jeunes. »
            C'est facile de dire ça quand on a un pied et demi dans la tombe!

            Famille révolutionnaire, famille prédatrice
            Ça, ça me laisse perplexe, est ce qu'on plus de s'agripper au koursi, il est zinzin?
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #7
              tous aux urnes

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              • #8
                Trik essad ma tradd!

                Tab djnanak,ya boutef? Roh a troh!!!

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                • #9
                  Bouteflika évoque la fin de la génération 1954 : «Hna tab Djnana (Nous sommes vieux et finis)»

                  Devant une assistance de quelque 1500 personnes triées sur le volet
                  c'est qui le nous ?
                  doit t'ont comprendre que lui et ses charognes sentant la fin et la facture venir à grand pas
                  cette "génération54" demandent le pardon.

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                  • #10
                    J'aime pas ce discours, il laisse entendre que quelque chose de grave se prépare,
                    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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                    • #11
                      «Hna tab Djnana
                      C'est tellement vrai le concernant. J'ai trouvé un Bouteflika très fatigué et usé par le poids de l'age. Je doute même qu'il puisse finir son mandat.

                      J'ai trouvé aussi son discours, pour la première fois, sincère qui s'apparente à un discours de guerre et de mobilisation des troupes. Sa maladie la beaucoup changé je constate.

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                      • #12
                        Regardez comment ces gens se chauffent pour des conneries du genre "notre génération c'est fini". Notre génération c'est fini mais hna ymout Kaci ET puis parler à une foule venue avec des badges, zaama venus à l'improviste
                        Je lui demande d'avoir le courage d'aller un 20 aout à Béjaia pour le congrés de la Soummam, et tenter de berner les gens ainsi.. aprés toutes les tragédies que la région a vécu.
                        Dernière modification par bel-court, 08 mai 2012, 22h05.
                        Pas à la tique ..

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                        • #13
                          @bel court
                          pour ton info :
                          la nouvelle constitution qui sera garante du pays ...
                          l Après boutef , le president elu ne sera qu une marionnette ..
                          Dir ma barad sur tes pieds ...Le chez -nous ? n aura rien a se mettre sous la dent
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                          • #14
                            Regardez comment ces gens se chauffent pour des conneries du genre "notre génération c'est fini".
                            ce n'est pas la phrase elle-même qui fait réagir. Je trouve son ton vraiment sincère et donne l''impression de vouloir tirer sa révérence.

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                            • #15
                              C'est vrai que ce belcourt n'est pas laakiba!rire

                              Il soutient sarko-bhl-rats.Il ne soutient pas le polisario(caracteristique tharguaz d'Algerien).Il parle tres bien kabyle avec un accent rifi.Disons de mayot.Il ose parler de la soumam.A hak rabbi...qu'il y a un doute.Ce que houari ne sait pas ce qu'il y a des azzi,en kabylie.
                              Dernière modification par moh54, 08 mai 2012, 22h14.

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