En effet Hamid Temmar a largement provoqué le débat, fait surtout d’interrogations, après son très long exposé, durant lequel il aura brossé un tableau des politiques économiques mises en place depuis les années 70 avec à chacune “l’idéologie, les institutions” du moment ayant orienté cesdites politiques.
Mais c’est surtout sa grille de lecture qui ne peut être dissociée du ministre qu’il est, d’autant plus qu’il se revendique de faire partie de ceux que l’on désignait comme étant “les hommes du Président” qui est nettement ressortie et qui a fait réagir nombre de présents. Ainsi, pour l’orateur, si aujourd’hui en dépit des indices macroéconomiques, notre pays ne peut être considéré économiquement comme un pays émergent, à l’instar de la Chine, de l’Inde et du Brésil, auxquels il fera souvent référence, c’est parce que dans les années 90 après l’ajustement structurel, les instituions et les politiques de l’époque n’ont pas été au bout des réformes, qu’il y a eu “un simple habillage de marché de notre économie, on voulait simplement dépasser la crise, l’économie est restée fondamentalement la même” et, selon lui, “la différence avec ces pays cités se situe justement et uniquement sur cet aspect, les autres ont fait les vraies réformes structurelles quand nous, nous nous sommes arrêtés une fois arrivés à la stabilité macroéconomique, nous n’avons pas choisi la voix de la réforme institutionnelle”. Hamid Temmar lâchera que c’est l’arrivée du président Bouteflika qui a enfin permis d’achever ce processus pour dépasser le passif des années 1990.
L’efficience des économies émergentes est pour le ministre étroitement liée à la stabilité politique et la cohésion sociale et de la mise en place des politiques pouvant réduire dans le temps la transition, souvent marquée par des affrontements, des confrontations. Mais là où le ministre provoquera des réactions, c’est en évoquant une fois de plus le modèle brésilien, qui par la “démocratie” est passé à une liberté économique totale mais avec un État fort toujours, et de dire qu’en “Algérie, nous sommes une vraie démocratie”. Plus loin, dans la logique de son argumentaire, l’Algérie, depuis l’arrivée du président Bouteflika, a tout entrepris notamment les réformes institutionnelles, les politiques de régulation, d’accompagnement des entreprises privées.
D’ailleurs, ce sont ces dernières qui ne sont pas capables de modifier la nature de leur fonctionnement, dira-t-il, à son auditoire. Dans son évaluation des actions menées, insistant fortement sur l’idéologie politique qui prévaut depuis les années 2000, c'est-à-dire depuis l’arrivée une fois encore du chef de l’Etat actuel avec “ses hommes”, Hamid Temmar estime que “les politiques du gouvernement sont de très bonne politiques, parce que ce sont celles qui sont appliquées dans le monde, l’inefficience ne vient pas de notre idéologie de nos institutions mais de l’administration”. Et de poursuivre : “Chaque fonctionnaire pose problème. Et pour 90% des politiques, le problème est celui de leur mise en œuvre, de la gestion, et non pas des choix politiques.” Parmi les présents, certains feront remarquer au ministre que les réformes engagées à l’époque par Hamrouche “étaient les bonnes réformes et que depuis, toutes les réformes venues ont été imposées par l’extérieur”, tandis que d’autres remettront en cause le sous bassement idéologique qu’il défend, l’absence de transparence pour ne pas dire l’absence de démocratie avec cette remarque d’un homme d’affaires.
“Pourquoi cette intervention toujours de l’Etat, nous interdire d’importer des équipements d’occasion et on ne peut que se poser la question : vous protégez qui et vous protégez quoi ?”
liberte
Mais c’est surtout sa grille de lecture qui ne peut être dissociée du ministre qu’il est, d’autant plus qu’il se revendique de faire partie de ceux que l’on désignait comme étant “les hommes du Président” qui est nettement ressortie et qui a fait réagir nombre de présents. Ainsi, pour l’orateur, si aujourd’hui en dépit des indices macroéconomiques, notre pays ne peut être considéré économiquement comme un pays émergent, à l’instar de la Chine, de l’Inde et du Brésil, auxquels il fera souvent référence, c’est parce que dans les années 90 après l’ajustement structurel, les instituions et les politiques de l’époque n’ont pas été au bout des réformes, qu’il y a eu “un simple habillage de marché de notre économie, on voulait simplement dépasser la crise, l’économie est restée fondamentalement la même” et, selon lui, “la différence avec ces pays cités se situe justement et uniquement sur cet aspect, les autres ont fait les vraies réformes structurelles quand nous, nous nous sommes arrêtés une fois arrivés à la stabilité macroéconomique, nous n’avons pas choisi la voix de la réforme institutionnelle”. Hamid Temmar lâchera que c’est l’arrivée du président Bouteflika qui a enfin permis d’achever ce processus pour dépasser le passif des années 1990.
L’efficience des économies émergentes est pour le ministre étroitement liée à la stabilité politique et la cohésion sociale et de la mise en place des politiques pouvant réduire dans le temps la transition, souvent marquée par des affrontements, des confrontations. Mais là où le ministre provoquera des réactions, c’est en évoquant une fois de plus le modèle brésilien, qui par la “démocratie” est passé à une liberté économique totale mais avec un État fort toujours, et de dire qu’en “Algérie, nous sommes une vraie démocratie”. Plus loin, dans la logique de son argumentaire, l’Algérie, depuis l’arrivée du président Bouteflika, a tout entrepris notamment les réformes institutionnelles, les politiques de régulation, d’accompagnement des entreprises privées.
D’ailleurs, ce sont ces dernières qui ne sont pas capables de modifier la nature de leur fonctionnement, dira-t-il, à son auditoire. Dans son évaluation des actions menées, insistant fortement sur l’idéologie politique qui prévaut depuis les années 2000, c'est-à-dire depuis l’arrivée une fois encore du chef de l’Etat actuel avec “ses hommes”, Hamid Temmar estime que “les politiques du gouvernement sont de très bonne politiques, parce que ce sont celles qui sont appliquées dans le monde, l’inefficience ne vient pas de notre idéologie de nos institutions mais de l’administration”. Et de poursuivre : “Chaque fonctionnaire pose problème. Et pour 90% des politiques, le problème est celui de leur mise en œuvre, de la gestion, et non pas des choix politiques.” Parmi les présents, certains feront remarquer au ministre que les réformes engagées à l’époque par Hamrouche “étaient les bonnes réformes et que depuis, toutes les réformes venues ont été imposées par l’extérieur”, tandis que d’autres remettront en cause le sous bassement idéologique qu’il défend, l’absence de transparence pour ne pas dire l’absence de démocratie avec cette remarque d’un homme d’affaires.
“Pourquoi cette intervention toujours de l’Etat, nous interdire d’importer des équipements d’occasion et on ne peut que se poser la question : vous protégez qui et vous protégez quoi ?”
liberte
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