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L’Api-phytothérapie s’impose de plus en plus comme une médecine alternative dans les domaines curatifs et préventifs de la santé.
Ses applications nombreuses en médecine, en chirurgie, en homéopathie, en médecine traditionnelle chinoise et en nutrition front l’objet de débats par des api-thérapeutes, des apiculteurs, des scientifiques, des cliniciens et des praticiens de médecine alternative d’Europe, du Moyen-Orient, des USA et de la Chine, lors de la conférence internationale sur le miel organisée les 18 et 19 mai à Fès par l’association «Espace Sciences et Vie», en collaboration avec la direction régionale de l’Agriculture et l’Université Sidi Mohammed Ben Abdallah.
Il est question de traiter les questions relatives à l’intérêt des probiotiques de la ruche, aux méthodes de récolte, au rôle de la propolis dans les pathologies émergentes comme la grippe ou les cancers, ainsi qu’à l’avenir de l’apiculture. «Pratiquée depuis très longtemps, l’api-phytothérapie est une alternative d’avenir et une véritable chance qu’il nous appartient de saisir et de voir se développer pour une pharmacopée peu coûteuse, sans effet secondaire et, surtout, sans trace de produits chimiques», indique Pr Badiaa Lyoussi, enseignante-chercheuse et présidente de l’association «Espace Sciences et Vie». Pour elle, l’objectif principal de cette conférence sur «L’api-phytothérapie : valorisation des produits de la ruche et des techniques apicoles pour un développement durable approprié» est d’accroître l’intérêt pour l’apiculture et l’api-thérapie. «Les Keynotes livrés dans les sessions plénières permettront une actualisation de la base mondiale des connaissances sur l’api-thérapie. Les intervenants partageront leur savoir et leurs expériences avec tous ceux qui portent un intérêt particulier à cette forme de médecine alternative», explique-t-elle.
La plateforme de la conférence cible par ailleurs les utilisations thérapeutiques des différents produits de la ruche : miel, apitoxine, gelée royale, cire, propolis et pollen. Cette conférence vise, toujours selon Pr Badia Lyoussi, à dégager les mesures pour développer le secteur apicole, dynamiser la recherche sur les applications des produits de la ruche dans le domaine de la santé, applications qui restent encore mal connues, et vulgariser les bienfaits du miel et ses applications thérapeutiques générales. Il s’agit aussi de définir les différences entre les miels, leur composition et leurs propriétés biologiques, selon leurs origines florales.
Tout au long de la conférence, les applications du miel seront illustrées par des exemples concrets de produits commerciaux et des publications scientifiques choisis à travers le monde. «Il faut apporter un certain nombre de conseils pour que les apiculteurs puissent améliorer la qualité des produits de la ruche. L’intérêt de la filière apicole s’impose, surtout dans la lutte contre les insecticides, ainsi que dans le soutien et l’amélioration de la qualité des produits apicoles pour leur utilisation en Apithérapie, la protection des abeilles et l’information auprès des apiculteurs, tout en sauvegardant sur le long terme les ressources naturelles du terroir», précise Pr Badia Lyoussi. Les travaux de la rencontre porteront également sur les défis croissants auxquels doit faire face le développement de la filière apicole, ainsi que sur la relation importante existante entre l’apiculture, l’api-thérapie, l’aromathérapie, la santé, l’environnement et le développement durable.
(le matin ma)
Ses applications nombreuses en médecine, en chirurgie, en homéopathie, en médecine traditionnelle chinoise et en nutrition front l’objet de débats par des api-thérapeutes, des apiculteurs, des scientifiques, des cliniciens et des praticiens de médecine alternative d’Europe, du Moyen-Orient, des USA et de la Chine, lors de la conférence internationale sur le miel organisée les 18 et 19 mai à Fès par l’association «Espace Sciences et Vie», en collaboration avec la direction régionale de l’Agriculture et l’Université Sidi Mohammed Ben Abdallah.
Il est question de traiter les questions relatives à l’intérêt des probiotiques de la ruche, aux méthodes de récolte, au rôle de la propolis dans les pathologies émergentes comme la grippe ou les cancers, ainsi qu’à l’avenir de l’apiculture. «Pratiquée depuis très longtemps, l’api-phytothérapie est une alternative d’avenir et une véritable chance qu’il nous appartient de saisir et de voir se développer pour une pharmacopée peu coûteuse, sans effet secondaire et, surtout, sans trace de produits chimiques», indique Pr Badiaa Lyoussi, enseignante-chercheuse et présidente de l’association «Espace Sciences et Vie». Pour elle, l’objectif principal de cette conférence sur «L’api-phytothérapie : valorisation des produits de la ruche et des techniques apicoles pour un développement durable approprié» est d’accroître l’intérêt pour l’apiculture et l’api-thérapie. «Les Keynotes livrés dans les sessions plénières permettront une actualisation de la base mondiale des connaissances sur l’api-thérapie. Les intervenants partageront leur savoir et leurs expériences avec tous ceux qui portent un intérêt particulier à cette forme de médecine alternative», explique-t-elle.
La plateforme de la conférence cible par ailleurs les utilisations thérapeutiques des différents produits de la ruche : miel, apitoxine, gelée royale, cire, propolis et pollen. Cette conférence vise, toujours selon Pr Badia Lyoussi, à dégager les mesures pour développer le secteur apicole, dynamiser la recherche sur les applications des produits de la ruche dans le domaine de la santé, applications qui restent encore mal connues, et vulgariser les bienfaits du miel et ses applications thérapeutiques générales. Il s’agit aussi de définir les différences entre les miels, leur composition et leurs propriétés biologiques, selon leurs origines florales.
Tout au long de la conférence, les applications du miel seront illustrées par des exemples concrets de produits commerciaux et des publications scientifiques choisis à travers le monde. «Il faut apporter un certain nombre de conseils pour que les apiculteurs puissent améliorer la qualité des produits de la ruche. L’intérêt de la filière apicole s’impose, surtout dans la lutte contre les insecticides, ainsi que dans le soutien et l’amélioration de la qualité des produits apicoles pour leur utilisation en Apithérapie, la protection des abeilles et l’information auprès des apiculteurs, tout en sauvegardant sur le long terme les ressources naturelles du terroir», précise Pr Badia Lyoussi. Les travaux de la rencontre porteront également sur les défis croissants auxquels doit faire face le développement de la filière apicole, ainsi que sur la relation importante existante entre l’apiculture, l’api-thérapie, l’aromathérapie, la santé, l’environnement et le développement durable.
(le matin ma)
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