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Guelma : Alerte à la Cyanobacteria au Barrage de Bouhamdane
Depuis le 5 mai passé, les autorités locales de la wilaya de Guelma sont sur le pied de guerre, après l’apparition d’un phénomène étrange au barrage de Bouhamdane (dans la daïra de Hammam Debagh), qui alimente en eau potable l’ensemble des communes voisines, dont la ville de Guelma, dont les eaux ont pris une couleur rouge ocre très prononcée.
Un impressionnant dispositif, humain et matériel, de la Protection civile dépêché des wilayas de Annaba, Skikda, Constatine, Souk Ahras et Guelma, a été mis en place pour installer des barrages flottants.
Des d’échantillons d’eau ont été envoyés en urgence par les responsables du secteur, nous dit-on, à des laboratoires étatiques et privés, sur tout le territoire national.
« C’était la panique générale ; nous ne savions pas de quoi il s’agissait ; cette couleur rouge nous a fait penser à des produits extrêmement toxiques comme les peintures », nous a déclaré Saber Khalfallah, directeur de l’environnement de la wilaya de Guelma.
Les premières analyses ont confirmé que l’eau à sa sortie du barrage était potable.
Ce mercredi, le directeur local de l’agence des barrages de Bouhamdane, nous a fait remarquer : « C’est impressionnant de voir une surface d’eau limpide de 650 ha se transformer en une mare rougeâtre. ».
Contacté par nos soins, le Dr houcine Frihi, biologiste marin, spécialiste en micro-algues toxiques, exerçant à Annaba a conclu à un phénomène naturel de développement d’une algue qui a trouvé les conditions idoines pour sa multiplication.
« C’est une algue nommée Oscillatoria ou cyanobacterie. Beaucoup d’indicateurs montrent qu’elle n’est pas toxique, il n’y a pas de poissons morts à la surface. Mais par précaution, nous procédons actuellement à des analyses de toxicologie», explique-t-il.
En clair, l’apparition de la cyanobacterie a été non seulement provoquée par l’augmentation de la température de l’eau du barrage, plus ou moins 20°C, mais aussi par la présence de nitrate dans l’eau.
La pollution agricole de par l’engraissement des terres y est pour beaucoup, avancent certains spécialistes.
Les résultats des analyses des laboratoires sont attendus dans les prochains jours.
Karim Dadci - EL Watan
Un impressionnant dispositif, humain et matériel, de la Protection civile dépêché des wilayas de Annaba, Skikda, Constatine, Souk Ahras et Guelma, a été mis en place pour installer des barrages flottants.
Des d’échantillons d’eau ont été envoyés en urgence par les responsables du secteur, nous dit-on, à des laboratoires étatiques et privés, sur tout le territoire national.
« C’était la panique générale ; nous ne savions pas de quoi il s’agissait ; cette couleur rouge nous a fait penser à des produits extrêmement toxiques comme les peintures », nous a déclaré Saber Khalfallah, directeur de l’environnement de la wilaya de Guelma.
Les premières analyses ont confirmé que l’eau à sa sortie du barrage était potable.
Ce mercredi, le directeur local de l’agence des barrages de Bouhamdane, nous a fait remarquer : « C’est impressionnant de voir une surface d’eau limpide de 650 ha se transformer en une mare rougeâtre. ».
Contacté par nos soins, le Dr houcine Frihi, biologiste marin, spécialiste en micro-algues toxiques, exerçant à Annaba a conclu à un phénomène naturel de développement d’une algue qui a trouvé les conditions idoines pour sa multiplication.
« C’est une algue nommée Oscillatoria ou cyanobacterie. Beaucoup d’indicateurs montrent qu’elle n’est pas toxique, il n’y a pas de poissons morts à la surface. Mais par précaution, nous procédons actuellement à des analyses de toxicologie», explique-t-il.
En clair, l’apparition de la cyanobacterie a été non seulement provoquée par l’augmentation de la température de l’eau du barrage, plus ou moins 20°C, mais aussi par la présence de nitrate dans l’eau.
La pollution agricole de par l’engraissement des terres y est pour beaucoup, avancent certains spécialistes.
Les résultats des analyses des laboratoires sont attendus dans les prochains jours.
Karim Dadci - EL Watan
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