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DIRECT : Législatives mai 2012

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  • DIRECT : Législatives mai 2012

    Les Algériens sont appelés jeudi 10 mai à élire 462 députés à l'Assemblée nationale. Ces élections législatives présentées comme capitales pour l'avenir du pays ne suscitent guère enthousiasme et intérêt chez les électeurs. Le seul enjeu de ce scrutin reste le taux de participation.
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  • #2
    Yacine, journaliste. « Je suis à Kouba, quartier populaire situé sur les hauteurs d’Alger. Il y a un bureau de vote juste en face de l’immeuble où je me trouve. Par la fenêtre. Il est 8 h30. C'est vide pour l'instant. »
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    • #3
      Les morts et les centenaires votent à Laghouat

      La commune d’El-Khenk (wilaya de Laghouat, 400 km au sud d'Alger) a la grande particularité d’abriter huit centenaires. Deux femmes y sont nées en 1900 et en 1912 et trois électeurs sont âgés de 105 ans. Pour gonfler le nombre des électeurs, l’administration n’hésite donc pas à faire voter les morts.
      Selon le site Algérie-Express qui rapporte l’information, le président de la commission, M Boussedra Sassi a établi une liste de dix personnes toutes décédées mais qui figurent encore sur le fichier électoral de la commune.
      Le rapport envoyé au chef de daïra est resté dans les tiroirs.(Voir photo)


      Dernière modification par Zirds, 10 mai 2012, 12h55.
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      • #4
        Envoyé par Zirds
        ...
        Le seul enjeu de ce scrutin reste le taux de participation.
        Et oui. Tous ceux et celles qui vont aller voter blanc croyant sanctionner le pouvoir despotique, ne feront qu'augmenter ce taux de participation faisant ainsi le jeu de ce pouvoir qu'ils croient sanctionner.

        P.

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        • #5
          Le plus vieux parti d'opposition algérien veut lutter contre le désenchantement qui menace les élections législatives du 10 mai, où la participation, malgré le "printemps arabe", risque d'être une nouvelle fois très faible. Absent du jeu politique depuis près de quinze ans - sa dernière participation aux élections législatives remonte à 1997 -, le Front des forces socialistes (FFS), fondé en 1963 et toujours dominé par l'une des figures de la guerre d'indépendance, Hocine Aït Ahmed (85 ans), s'est lancé dans la course après des débats internes très vifs.
          Tout comme ils l'ont été au sein de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), dont le président, Moustapha Bouchachi, est devenu, à la surprise de beaucoup, tête de liste du FFS à Alger. "C'est un parti qui n'a jamais participé au système", justifie-t-il, installé dans son bureau, ce lundi 7 mai, au milieu de ses dossiers.
          Avocat engagé, pourfendeur du régime connu pour ses multiples combats, notamment sur le terrain judiciaire, il n'était jusqu'ici pas adhérent du parti. A la tête de la LADDH depuis cinq ans, il avait participé, en janvier 2011, à l'éphémère coordination qui tenta de fédérer en mouvement les manifestations pacifiques dans la capitale.
          Un échec qui lui a laissé un goût d'autant plus amer que Moustapha Bouchachi a assisté avec envie, en octobre 2011, en qualité d'observateur international, aux premières élections organisées en Tunisie après la chute de l'ancien régime.
          "En Algérie, la classe moyenne, les militants de la société civile, les universitaires sont absents et n'ont pas de contact avec le peuple, ils laissent beaucoup d'espace aux autres [au pouvoir]", soupire-t-il.
          "CAMPAGNE DE PROXIMITÉ"
          Néophyte en politique, l'avocat a tenu huit meetings, et surtout mené, selon ses dires, "une campagne de proximité" sur le thème de la lutte contre la corruption, tout en mesurant de près le désenchantement des Algérois pour ces élections : "Ils nous disent : "tu votes, tu ne votes pas, le résultat est le même, les discours sont les mêmes depuis vingt ans et les décisions prises ailleurs", décrit-il avec son timbre de voix de basse particulier. Sans compter les candidats qui disent n'importe quoi : l'un a promis de faire une route pour traverser Alger par la mer, l'autre d'éradiquer la pauvreté en un an, c'est effarant !"
          Le FFS, qui concourt avec 37 autres partis dans la capitale algérienne, 44 au niveau national, n'est pas épargné par le mépris de la population. Membre de l'Internationale socialiste, troisième force politique dans les années 1990, notamment en Kabylie, son fief d'origine, le parti, qui se définit comme laïque, a perdu de son influence. Et ses affiches bleues, porteuses du poing et de la rose, sont souvent, comme celles de ses concurrents, arrachées et déchirées.
          Très critique sur la fraude électorale au cours des années passées, ce qui avait motivé son retrait de la scène, le FFS veut croire, cette fois, à une relative transparence du scrutin, au risque d'être accusé de compromission. "On nous reproche de crédibiliser les élections, mais a-t-on autre chose à proposer ? Une autre voie ? interroge M. Bouchachi. C'est une participation tactique. Il y a eu des changements en Tunisie et au Maroc, et l'Algérie ne peut pas faire exception. Sans changement, le risque de violence est là. Or la violence ne peut pas ramener la démocratie ; en Algérie, elle a toujours légitimé la violence du pouvoir."
          LA FRAUDE, OBSESSION DES ISLAMISTES
          Certes, poursuit le défenseur des droits de l'homme, "je ne pense pas que la fraude sera éradiquée à 100 %, mais notre stratégie consiste à redonner, pacifiquement, la place au politique : des députés FFS peuvent faire tomber des tabous." La "fraude" est aussi l'obsession des partis islamistes, autre force politique des années 1990, qui se présentent sous la bannière de plusieurs partis, tout en se déclarant "sûrs" de leur victoire dans le sillage du "printemps arabe".
          "Par K.-O.", s'est même risqué à pronostiquer Bouguerra Soltani, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP, ex-Hamas), à la tête d'une coalition de trois partis réunis dans une liste commune Alliance de l'Algérie verte. "Les Algériens veulent changer la génération de la guerre par une nouvelle génération, a-t-il ajouté, et la mieux organisée est celle du courant islamiste."
          De son côté, l'islamiste radical Abdallah Djaballah, chef du parti Front pour la justice et le développement (FJD), s'est déclaré "certain de décrocher la première place" si les élections "sont honnêtes à 80 %". Mais, a-t-il précisé mardi, devant la presse, "certains signes poussent à l'inquiétude".

          Isabelle Mandraud (Alger, envoyée spéciale)
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          • #6
            ...
            C'est un parti qui n'a jamais participé au système
            ...
            Je pense qu'il faut remettre les choses à leur juste place.

            Parti d'opposition en 1963, certes, mais en 1992 le FFS participe au gouvernement de Sid-Ahmed GHOZALI. Ce n'est un secret pour personne.

            P.

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            • #7
              Bonjour à Tous

              Dans le même sillage :


              L’ex-FIS demande l’annulation des législatives


              Le FIS dissous demande l’annulation des législatives du 10 mai et la mise en place d’une période de transition avec la formation d’une assemblée constituante représentative de toutes les forces politiques légales sans exception. Dans un communiqué daté de ce mercredi 9 mai et signé par les cheikhs Abassi Madani et Ali Belhadj, l’ex‑parti radical propose aussi « la formation d’un gouvernement de salut national qui sera chargé de préparer des élections libres, plurielles et transparentes pour transférer le pouvoir au peuple algérien ».
              L’ex‑FIS appelle le peuple algérien à poursuivre ses actions de protestation d'une manière pacifique et civilisée pour un changement radical du régime. Les deux anciens chefs du FIS dissous apportent leur soutien aux actions de protestation sociale, économique et politique menées par le peuple algérien.


              TSA LE 10/05/2012

              Dernière modification par azouz75, 10 mai 2012, 13h21.
              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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              • #8
                elwatan: Ain Defla: taux de participation à 10 h 3,55 %

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                • #9
                  Ahmed Ouyahia a voté

                  Le Premier ministre et SG du RND, Ahmed Ouyahia, a voté et appelé les Algériens à faire de même « pour répondre à ceux qui s’interrogent sur l’avenir de l’Algérie ».

                  « J’espère que cette opération électorale, qui est une étape importante dans le processus de réformes décidées par le président de la République et menées depuis au moins une année, permette au peuple algérien de s’exprimer en force selon le choix qu’il souhaitera », a déclaré M. Ouyahia à la presse après avoir accompli son devoir électoral au CEM Pasteur, rapporte l’APS.

                  Le Premier ministre expliquait récemment que que le Printemps arabe n'est que « l'œuvre du sionisme et de l'Otan » et brandissait la menace d'un scénario à la libyenne en cas de boycott.
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                  • #10
                    Presque 900 journalistes pou couvrir le scrutin
                    871 journalistes, photographes et cameramen dont 254 représentant la presse étrangère ont été accrédités pour assurer la couverture des élections législatives, a indiqué à l’APS une responsable au ministère de la Communication. Le nombre de journalistes étrangers « est appelé à augmenter ».
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                    • #11
                      le taux de participation à 10h est de 4,11% selon le ministère de l'intérieur
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                      • #12
                        elwatan: Un taux de participation de 16,06% à Tindouf
                        À 10 heures, le taux de participation dans la wilaya de Tindouf a atteint 16,06% avec un nombre de 10761 votants sur les 67019 inscrits. Ce taux inclut également celui des 9 bureaux itinérants qui ont entamé l'opération de vote depuis lundi 7 mai pour le cas de celui couvrant la région de Chenachène. Pour 7 autres bureaux itinérants, l'opération a débuté mardi et pour le 9ème, celui de Hassi Naga, mercredi. Le nombre d'inscrits au niveau de ces bureaux itinérants est de 6423 électeurs. Pour rappel, 31 listes de partis sont en lice pour les 5 sièges de députés dont dispose la wilaya.

                        elwatan: Tizi Ouzou : 2% de participation et importante défection des représentants de candidats

                        elwatan: Faible taux de participation à l’Ouest à 10 heures

                        Le taux de participation à Oran au scrutin législatif est de l’ordre de 3,01% à 10 heures à travers les 2131 bureaux de vote de la wilaya, a affirmé lors d’u point de presse le DRAG de la wilaya d’Oran M.Ait Ahcen Rabah.
                        Dernière modification par Myst, 10 mai 2012, 13h47.

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                        • #13
                          Les résultats du scrutin seront annoncés vendredi 11 mai. Le ministère de l'Intérieur annoncera le taux de participation dans la soirée du jeudi 10 mai. En principe.
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                          • #14
                            elwatan: Des manifestants empêchent la réouverture des centres de vote à Saharidj (Bouira)

                            Des manifestants ont empêché la réouverture des centres de vote saccagés ce matin à Saharidj à l’est de Bouira. Des heurts ont éclaté vers 10heures, entre des dizaines de jeunes et les forces antiémeute dépêchés en renfort depuis les unités du chef lieu de wilaya, selon nos correspondants sur place.

                            Vers midi, la situation demeure tendue au niveau de cette ville. Les manifestants ne cessent de lancer des pierres en direction des forces de l’ordre.

                            A rappeler, que des dizaines de jeunes, chauffés à blanc ont pris d’assaut ce matin, vers 8h15 les deux centres de vote ou ils ont tout bonnement brûlés les urnes. .

                            Les manifestants ont également, ajoutent nos sources, barricadés tous les chemins de la ville à l’aide des pneus enflammés et autres troncs d’arbres.

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                            • #15
                              Des manifestants empêchent la réouverture des centres de vote à Saharidj
                              toujours la politique des sauvages dans notre pays
                              on a le droit de ne pas voter mais on a pas le droit d’empêcher les autres de le faire . Toujours les deux extrême dans ce pays ...
                              veni vidi vici .

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