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Le scepticisme, principal défi des législatives en Algérie

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  • Le scepticisme, principal défi des législatives en Algérie

    Les Algériens ont voté en rangs clairsemés jeudi pour renouveler leur parlement, manifestant leur scepticisme face à la volonté des autorités de faire de ce scrutin une étape marquante de la démocratisation de la vie politique.

    En plein "printemps arabe", le président Abdelaziz Bouteflika avait promis en avril 2011 la tenue de ces élections législatives, deux mois après un début de manifestations étouffées dans l'œuf par la police anti-émeutes.
    Dans le même temps, le chef de l'Etat avait promis d'amender la Constitution afin de "renforcer la démocratie représentative".

    De nombreux Algériens ne croient cependant pas aux promesses de réformes même si peu d'entre eux aspirent à un soulèvement, dans un pays toujours hanté par la guerre civile qui a fait dans les 200.000 morts dans les années 1990 et au début des années 2000.

    Karim Chiba, un homme d'une trentaine d'années assis devant une tasse de café à Zeralda, à l'ouest de la capitale, ne compte pas se déplacer jusqu'au bureau de vote.

    "Pour quoi faire ?" dit-il. "Le parlement n'a aucun pouvoir et les députés ne sont pas assez compétents pour changer le rôle de leur institution."
    Hakima Bahi, une étudiante, ne partage pas son avis. Elle est allée voter à Bou Ismail, un village de pêcheurs sur la Méditerranée.
    "J'ai voté parce que ce pays a besoin de changement, et nous devons donner aux partis politiques une chance de contribuer à l'amélioration des choses", explique-t-elle.

    Mais pour beaucoup d'Algériens comme Karim Chiba, les élections ne changent rien. Le vrai pouvoir, selon eux, est entre les mains d'un réseau informel qui a pour origine les forces de sécurité.

    Les diplomates prédisent un taux de participation de 35%.
    En l'absence de sondages de sortie des urnes, les premiers résultats ne sont pas attendus avant vendredi.

    Vers un nouveau premier ministre

    Pour la première fois en un demi-siècle d'histoire de l'Algérie indépendante, les partis islamistes modérés devraient devenir le bloc le plus important à l'Assemblée nationale, qui compte 462 sièges, estiment diplomates et analystes.

    L'Algérie suivrait de fait la tendance observée lors des élections intervenues en Tunisie, en Egypte et au Maroc.

    Mais il y a peu de chance qu'un tel scénario, s'il se confirme, engendre des changements de taille : les islamistes qui l'emporteraient - ceux du bloc de l'Alliance verte sont favoris - sont des modérés, respectueux des institutions.
    Plusieurs de leurs dirigeants sont déjà ministres, comme Amar Ghoul, qui détient le portefeuille des Travaux publics.

    En outre, participe aussi à ce scrutin le Front des forces socialistes (FFS), la plus importante force de l'opposition, qui a annoncé en mars qu'elle mettait fin à quinze années de boycottage des élections.
    La première mesure, après ces législatives, sera selon bon nombre d'observateurs la nomination d'un nouveau Premier ministre.

    Le sortant, Ahmed Ouyahia, est en place depuis 2008 et le programme de nationalisme économique qu'il a fait appliquer a singulièrement refroidi le climat des affaires dans le pays, quatrième plus gros producteur de pétrole brut d'Afrique.

    Une relative ouverture devrait intervenir dans ce domaine. Amar Ghoul pourrait lui succéder.

    Puis devrait venir la révision de la Constitution, qui devrait redistribuer au parlement une partie des pouvoirs actuellement dévolus au chef de l'Etat.
    Cela devrait être suivi de la tenue d'une élection présidentielle. Agé de 75 ans, Abdelaziz Bouteflika, de santé fragile, ne devrait pas briguer de quatrième mandat.

    Par Christian Lowe et Hamid Ould Ahmed et Jean-Stéphane Brosse avec Eric Faye pour le service français, édité par Gilles Trequesser

    Source : Reuters
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    Stafallah vous n'avez pas encore compris que c'est ce système de vote qui ne va pas. Tu votes une fois tous les 4 ou 5 ans.
    Ya rabbi vous voulez faire zaama tout pareil que les Français les USA .... Regarde la Grèce, c'est la faillite.

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