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Entrepreneuriat en Afrique, quel avenir?

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  • Entrepreneuriat en Afrique, quel avenir?

    Le Centre des Jeunes Dirigeants International vient de présenter les résultats d’une étude menée sur l’auto-entrepreneuriat en Afrique.

    Cette enquête réalisée auprès de plusieurs ressortissants de pays d’Afrique du Nord et subsaharienne, a permis de tâter le pouls de l’entrepreneuriat en Afrique et confirmer des certitudes concernant l’esprit entrepreneurial. Elle a aussi démontré les freins et les motivations des secteurs économiques les plus attractifs.
    L’étude menée a porté sur 2030 individus composés de 79% d’étudiants, 18% d’actifs en poste et de 3% d’actifs à la recherche d’emploi, venant d’Égypte, Djibouti, Tunisie, Algérie, Mauritanie, Congo, Cameroun, Tchad, Bénin, Sénégal, Burkina Faso, Mali, Niger, Madagascar, Guinée Équatoriale.
    Elle a pour objectifs de relever les freins et les motivations qui peuvent soit dissuader et encourager la cible à lancer un projet individuel ainsi que vérifier l’existence de l’esprit entrepreneurial dans le cercle familial de la cible et son impact.
    Le CJD International a pu à travers les données collectées étayer les thèses avancées sur le Maroc ainsi qu’identifier les difficultés selon le pays d’Afrique. Selon cette étude l’obstacle majeur commun à tous les pays africains reste l’accès au financement. 63% des sondés ont soulevé les difficultés liées à l’accès au financement comme freins majeurs de l’entrepreneuriat en Afrique, tandis que 17% déplorent le manque de soutien. 12% trouvent que les démarches administratives de création d’entreprises, malgré les efforts notables dans certains pays tels que le Maroc et le Sénégal, sont compliquées et lentes en Afrique.
    L’étude a permis d’identifier les secteurs les plus prisés par les porteurs de projets et créateurs d’entreprises. Le commerce, la vente et les franchises arrivent en tête avec 30%, suivis des secteurs de la logistique et de la distribution avec 25%. Les NTIC, la Formation, le conseil et la fiduciaire arrivent en troisième position avec 20% contre les autres secteurs restants tels que les BTP, Immobilier, Industries… avec seulement 5% de réponses.
    L’étude du CJD International démontre que l’entrepreneur a besoin d’assistance afin de transformer l’idée en projet ainsi que pour monter un dossier viable pour obtenir des financements et faciliter les procédures. Il a aussi besoin d’encadrement, de formation et de conseil sans oublier l’accès aux outils et méthodes de pilotage pour le développement d’activités.
    Hajar Hamri ( la nouvelle tribune ma)
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