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Alger sur la voie des réformes, selon des observateurs de l'UE

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  • Alger sur la voie des réformes, selon des observateurs de l'UE

    Les observateurs de l'Union européenne ont salué dans les élections législatives algériennes de jeudi "un premier pas sur la voie des réformes", malgré les accusations de fraude lancées par certaines forces d'opposition.

    Jose Ignacio Salafranca, qui dirige la mission d'observation de l'UE en Algérie, a reconnu samedi certaines défaillances dans les aspects techniques du scrutin mais a souligné qu'il y avait eu "autant de points positifs que de points faibles".
    "Cette élection marque un premier pas sur la voie des réformes, qui devrait conduire (...) à plus de démocratie et de respect des droits de l'homme", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
    Interrogé sur les accusations de fraude, il a déclaré que si cela s'était produit, ce serait à la justice algérienne de se prononcer.
    Le Front de libération nationale (FLN), ancien parti unique, a remporté 220 des 462 sièges de l'Assemblée, déjouant les pronostics qui faisaient des islamistes modérés les favoris du premier scrutin de l'après-"printemps arabe".
    Derrière le FLN, qui passe de 34 à 47% des sièges, arrive le Rassemblement national démocratique (RND) du Premier ministre Ahmed Ouyahia, avec 68 sièges. Viennent ensuite les islamistes modérés et liés au pouvoir de l'Alliance de l'Algérie verte, qui en obtiennent 48.
    "Les élections ont renforcé l'attachement du peuple algérien aux valeurs de paix et de stabilité", s'est félicité le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia.
    Le Front des forces socialistes (FFS), plus vieille formation de l'opposition qui boycottait les élections depuis plus de dix ans, est quatrième avec 21 sièges, un de plus que le Parti des travailleurs.
    Le président Abdelaziz Bouteflika, président honoraire du FLN, avait promis en avril 2011 la tenue de ces élections législatives, deux mois après un premier mouvement de contestation étouffé par les forces de l'ordre. Le chef de l'Etat avait également promis d'amender la Constitution afin de "renforcer la démocratie représentative".
    Ses promesses ont laissé les Algériens sceptiques, comme en témoignent les 42,36% de participation. Pour beaucoup, le pouvoir reste entre les mains d'une élite non élue qui s'appuie sur l'armée, mais la résignation semble de mise dans un pays toujours hanté par la guerre civile qui a fait dans les 200.000 morts dans les années 1990 et au début des années 2000.
    Le parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, opposition) qui avait boycotté le scrutin, a dénoncé samedi des résultats truqués et a appelé les observateurs étrangers à demander des comptes aux autorités.
    Les résultats officiels du scrutin "perpétuent une tradition de falsification de résultats des élections en vigueur depuis l'indépendance", déplore le RCD dans un communiqué.

    Reuters
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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