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Tarik Ramadan et le Terrorisme en Algerie.

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  • Tarik Ramadan et le Terrorisme en Algerie.

    j'ai ecoute (vu) certaines videos de ce Tarik Ramadan, il est interessant. Mais je cherche des sources qui pourrons m'eclairerer sur sa position vis vis a de la crise terroriste Algerienne.
    J'ai appris comment il est fustige, notamment en France, a propos de son soit disant double discours; sujet sur lequel il passe le plus claire de ces interventions mediatiques pour en refuter les theses. Alors je me suis demande, a t-il eu un double discours par rapport a la crise qu'a vecu notre pays. a t-il condamne le terrorisme qui a ravage l'Algerie durant cette periode?

    Si quelqu'un a une idee, I will be grateful to him for sharing it with us.
    Dernière modification par hiemsal, 13 mai 2012, 21h47.
    ...et maintenant?

  • #2
    il a donner une interview à el watan en 2009 si ça peut t'aider la voici

    Les vérités de Tariq Ramadan

    Connu pour ses sorties médiatiques controversées, l’intellectuel Tariq Ramadan est l’un des islamologues les plus influents à l’heure actuelle. Il revient dans cet entretien accordé à El Watan Week-end sur le terrorisme et les fetwas en Algérie et sur sa vision de l’Islam face au monde actuel. Le petit-fils de Hassan El Banna remet également les pendules à l’heure quant à sa rupture avec la municipalité et l’université Erasmus de Rotterdam, aux Pays-Bas.
    En Occident, on vous appelle « l’intellectuel musulman » ou le « porte-parole de l’Islam de France des communautés ». A quelle étiquette vous répondez le plus ?

    C’est en France que l’on m’appelle ainsi, pas en Occident. Les qualificatifs changent selon les pays : la France a un problème avec ce que je représente et cela est dû en partie au traumatisme non dépassé de sa relation avec l’Algérie colonisée, les Arabes et l’Islam qui résistent à l’assimilation. Quant à moi, j’essaie de penser l’Islam en étant fidèle à son essence tout en faisant face à l’époque contemporaine. Je n’envisage pas non plus ma fonction de professeur d’université sans un engagement pour la dignité, l’égalité et la justice : un intellectuel engagé en somme.


    Que pensez-vous de la vague des nouveaux penseurs de l’Islam. Où vous situez-vous au juste ?

    C’est encore la France qui les définit ainsi et je n’aime pas les qualificatifs distribués par ceux qui veulent nous imposer « le bon Islam » avec un regard sur les textes qui soit dénie au Coran son statut de « Parole révélée », soit promeut un « soufisme new look » où le corps du rituel est dissous dans une spiritualité sans exigence. Je ne participe pas à cette entreprise et je suis dans un débat critique avec certains de ces « nouveaux penseurs » qui nous présentent, sur la question de l’interprétation du Coran, des choses soi-disant « nouvelles » et qui ont été dites il y plus de sept siècles. Ce qui est « nouveau » s’apparente parfois à l’ignorance de traditions anciennes et très riches dans le commentaire du Coran, des fondements du droit et de la jurisprudence (usûl al fiqh).


    Quelle distinction faites-vous entre Islam et islamisme ?

    L’Islam est la religion à laquelle adhèrent les musulmans. Il y a un seul Islam et plusieurs interprétations, écoles et courants qui sont acceptés car ils respectent les fondements immuables de l’Islam. L’islamisme est un courant qui met en avant la dimension sociale et politique des enseignements islamiques : il y a différents courants islamistes également, des réformistes légalistes aux littéralistes, non violents ou violents.


    En Algérie, un nouveau phénomène consiste à demander une fetwa comme approbation à un imam avant d’entreprendre chaque projet, qu’il soit d’ordre professionnel ou même privé. Comment expliquez-vous cela ?

    C’est une mauvaise compréhension de l’Islam doublée d’une obsession du droit, du « halal » et du « haram ». Tout cela dénote un manque de confiance et de connaissance de plus en plus répandu parmi les musulmans. On verse dans une superstition malsaine où l’on pense se protéger avec des techniques et des avis sans vivre avec son cœur l’essence de la foi.


    L’Algérie, d’après vous, est-elle sortie d’affaire après les épreuves du terrorisme qu’elle a vécues ou est-elle encore menacée ? Et qu’a-t-elle de particulier par rapport aux pays qui souffrent de l’avancée de l’islamisme violent ?

    Votre histoire récente a été traumatisante. Il faudra du temps mais la société algérienne a fait preuve d’une force et d’un sens de l’honneur que son histoire avait déjà révélés. Aucune société n’est à l’abri de l’extrémisme violent auquel il faut évidemment s’opposer. L’Algérie doit continuer à travailler sur les causes du processus de radicalisation violente : plus d’éducation (notamment des femmes) et plus de transparence démocratique avec une armée qui doit savoir respecter les institutions de la nation.


    Qu’est-ce qui a réellement changé dans le monde après les attentats du 11 septembre 2001 ?

    L’image de l’Islam et des musulmans a changé. Nous sommes devenus « internationalement » sur la défensive, en mode « justification ». Nous devons sortir de ce piège et nous réconcilier avec l’essence de l’Islam et son message universel.


    Quelle est la motivation qui conduit aujourd’hui des musulmans radicaux à commettre des attentats suicide (« opérations martyr ») ? Quelle est la responsabilité des communautés musulmanes face à ces développements ?

    La motivation affichée est de frapper « l’ennemi » sur son terrain et d’espérer pousser l’Occident à changer de politique vis-à-vis des sociétés majoritairement musulmanes. Ce que les musulmans doivent faire, en Occident ou ailleurs, c’est d’affirmer qu’on ne peut justifier le meurtre des innocents : les résistances à l’injustice sont légitimes mais les moyens utilisés doivent répondre à une éthique stricte.


    Comment peut-on surmonter cette crise ? Quel rôle pourraient y jouer les musulmans d’Europe ou d’Amérique ?

    Les musulmans doivent tenir un discours clair et audible. Non pas pour « faire plaisir » à l’Occident mais par cohérence personnelle et sens de la responsabilité. Il s’agit de comprendre, d’expliquer et de mettre en perspective : les condamnations ne sont pas de même nature et il ne faut pas accepter les généralisations. La résistance palestinienne est légitime même si on n’est pas d’accord sur les moyens utilisés et cela n’a rien à voir avec les actions de ceux que l’on identifie sous « al Qaïda ». Il faut comprendre, expliquer et déconstruire, sans justifier. Comprendre n’est pas justifier : il faut nécessairement comprendre pour dépasser alors que justifier c’est au contraire adhérer.


    On parle de moderniser l’Islam. Quelle est votre position ?

    Dans mon dernier livre, La Réforme radicale, éthique islamique et libération, j’ai consacré un chapitre au concept de réforme. L’Islam n’a pas à « se réformer », c’est l’esprit et l’intelligence des musulmans qu’il faut faire évoluer et réformer.


    L’Islam a-t-il une place dans le monde ? Est-il susceptible d’expansion ?

    Bien sûr. L’Islam a toute sa place dans le monde. Il importe que les musulmanes et les musulmans en deviennent les témoins confiants et responsables. L’expansion n’est pas importante : c’est la qualité qui doit prévaloir pas la quantité. L’intention et la bonté des cœurs valent davantage que le nombre des corps.


    Y a-t-il un avenir pour le mouvement féministe dans le monde musulman ?

    Depuis vingt ans, je me bats pour l’émergence d’un mouvement de femmes et d’hommes qui, au nom de l’Islam, luttent contre les interprétations réductives des littéralistes et les projections machistes de ceux qui confondent religion et culture. On peut l’appeler « féminisme islamique » ou « émancipation des femmes musulmanes », il convient de définir les termes. Ce qui est clair, c’est que les communautés musulmanes à travers le monde ne garantissent pas les droits légitimes des femmes musulmanes et qu’on ne peut accepter ces discriminations.


    Comment peut-on encourager l’ijtihad ou la recherche face au radicalisme religieux ?

    Mon livre La Réforme radicale traite exactement de ce sujet. Je pense que nous n’arriverons à rien si nous ne réunissons pas les uléma des textes et les uléma du contexte (sciences exactes, expérimentales et humaines) dans des plateformes où ils peuvent produire une éthique appliquée spécifique à chaque domaine. Dans mon livre, je parle de la médecine, des arts, de la culture, de l’économie, de l’écologie, des femmes, de la politique, etc. Les défis sont importants et nombreux.


    Pensez-vous que votre intervention sur Press TV est la seule cause de votre limogeage de Rotterdam ?

    Ce n’est qu’un prétexte. Comme on peut le lire sur mon site (www. tariq ramadan. com), plus de trente professeurs et chercheurs ont critiqué cette hypocrisie dans les medias néerlandais. La société hollandaise va mal et le mouvement politique qui est en passe de devenir le premier pôle politique du pays a à sa tête Geert Wilders qui compare le Coran au Mein Kampf de Hitler. Je ne me laisserai pas faire, c’est une question d’honneur.


    Bio Express Tariq Saïd Ramadan est un intellectuel et universitaire suisse d’origine égyptienne né le 26 août 1962 à Genève. Son grand-père n’est autre que Hassan Al Banna, fondateur des Frères musulmans égyptiens. Ramadan a fait ses études à l’université de Genève (littérature française -philosophie) et est docteur ès lettres en islamologie-arabe. Il a poursuivi et approfondi ses études en sciences islamiques au Caire (1992-1993). Il a occupé plusieurs postes dont professeur d’islamologie au Classic Department de l’Université de Notre Dame (Indiana, Etats-Unis) et Luce Professor au Kroc Institute. Il est engagé depuis plusieurs années dans le débat concernant l’Islam en Europe et dans le monde. Il est actuellement Senior Research Fellow à l’université d’Oxford (St Antony’s College, Grande-Bretagne).

    Par lamia tagzout
    source: el watan
    Dernière modification par Zirds, 13 mai 2012, 17h14.
    veni vidi vici .

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    • #3
      Merci Zirds,
      J'ai lu l'interview. C'est sans appel. Il se positionne clairement contre la violence. Il est sans aucun doute un homme intelligent. On lui reproche d'etre un beau parleur, qui tiens un discours double, l'un, poli, tolerant, detine aux medias occidentaux, et l'autre s'adressant a ses adeptes est plus fondamentaliste, pour ne pas dire integriste. Dans sa polemique avec la journaliste feministe Caroline Fourest, qui a ecrit un livre sur lui, ou elle le descend en flamme, justement pour cette ambiguite qu'il cultive entre les deux audiences qui sont les siennes. Dans sa defense , il arrive sans peine a demonter les accusations portees contre lui. Mais une de ces accusations est le fait qu'il met le centre culturel islamique dans il est apparememnt responsable ( en Suisse, je peut me tromper sur ce point, qui reste a verifier), donc il met ces moyens a la disposition de fondamentalistes notoires , notammant ceux ayant soutenu le terrorisme en Algerie.
      Est til personna non gratta en Algerie ?
      Dernière modification par hiemsal, 13 mai 2012, 17h58.
      ...et maintenant?

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      • #4
        Est til personna non gratta en Algerie ?
        non, il a visiter l’Algérie en 2009 ... d’où l'interview d'el watan avec lui

        sinon pour le double discours, certains algériens disent qu'il l'a quand même tenu pendant la décennie noir ... il soutenait les islamistes tout en dénonçant la violence, or ces violences venait des islamistes ..
        veni vidi vici .

        Commentaire


        • #5
          Ramadan a toujours condamné le terrorisme en Algérie, notamment par rapport aux actes qui visaient délibérément des civils. Il a toujours condamné ce genre d'actes pas seulement en Algérie d'ailleurs, mais dans tout le monde musulman.

          Zirds, Tariq Ramadan n'a jamais visité l'Algérie en 2009 l'interview s'est faite en Europe sûrement ou par téléphone.

          Ramadan est interdit d'entrée en Algérie !! Et ce depuis très longtemps ! Depuis qu'il a critiqué l'attitude du pouvoir algérien en place, il est d'ailleurs interdit d'entrée en Egypte ou en Arabie Saoudite parce qu'il a critiqué les régimes.
          Dernière modification par Arbefracom, 13 mai 2012, 18h12.
          Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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          • #6
            Interview faite par téléphone par Algérie focus, l'année dernière.

            Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

            Commentaire


            • #7
              Zirds, Tariq Ramadan n'a jamais visité l'Algérie en 2009
              Visite de tarik ramadan en Algérie
              veni vidi vici .

              Commentaire


              • #8
                Merci Zirds pour ce topic qui est faux au passage. D'ailleurs si tu regardes en bas, Dandy demande dans quel cadre il serait intervenu ?

                Ramadan est interdit de séjour en Algérie, lui même l'a dit dans maintes émissions .

                Si t'aurais fais l'effort de lire le topic que tu m'as posté, tu ne l'aurais pas mis.

                Autre exemple de ton topic :

                RADAR (Samedi 13 Juin 2009)

                Le professeur qui fait tant parler de lui
                Tariq Ramadan bientôt en Algérie
                Par :Rubrique Radar


                Le professeur Tariq Ramadan sera bientôt en Algérie où il aura des entretiens avec des responsables algériens et ceux de l’opposition. C’est l’intéressé qui le confirme dans un entretien à “Algérie-Focus”.

                Tariq Ramadan, qui ne mâche pas ses mots concernant l’islamisme politique, mais aussi les régimes dictatoriaux arabes, compte s’inviter dans le débat qui agite toujours la mouvance islamiste algérienne et apporter son point de vue d’universitaire.

                Il n'est jamais venu car les autorités ne l'ont pas autorisé.
                Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                • #9
                  pas en 2009 mais après les révolutions arabe en 2011 je crois ou peut être pas au fait !
                  Dernière modification par Distro, 13 mai 2012, 18h42.

                  Commentaire


                  • #10
                    au faite a l'époque , ça devait etre difficile pour tous le monde de prendre une position ,tellement l'info était manipulé, vu de l’extérieure , c'était presque impossible de comprendre le problème algerien , faudrait peut etre pas trop lui en vouloir
                    tu tombe je tombe car mane e mane
                    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

                    Commentaire


                    • #11
                      Je crois que la question principale concerne ce "double discours" dont Tariq ramadan est accuse de professer. En effet qu'il soit interdit d'entrer en Arabie Saoudite , cela se comprend par rapport a ses prises de position tres tolerantes, et ses condamnations de la lapidation qui est encore pratique par l'etat integriste dans ce pays. Par contre la lapidation n'est pas pratiquee en Algerie, alors pourquoi il n'est pas le bienvenue dans notre pays? Serai ce l'avis des islamistes Algeriens qui sont aux gouvernement et qui sont sympatisant du wahabisme Saoudite et qui sanctionnerai tarik ramadan par anticipation ? ( Mohamed Arkoun lui aussi etais interdit en Algerie),etant dans leur conviction que l'etat Algerien s'acheminerai vers un etat islamiste ou la lapidation sera enfin pratiquee comme dans tout pays islamique qui se respecte? Ou alors serai ce les services de securites, qui conseillent les politiques du pays ,qui mettent leur veto, mais alors pour une raison qui ne serai liee qu'a la question du mouvement islamiste terroriste en Algerie.
                      quoique il en soit, il serai tres difficile, si ce n'est pas impossible, de trouver des sources mediatiques qui corroborerai cette deuxieme hypothese. Ceci est illustre par l'incapacite meme de toute les enquetes etablis en Suisse et en France par des journalistes qui ont voulu mettre en evidence la veracite et la credibilite de ce discours double que tiendrai Tariq Ramadan.
                      Je pense que dans l'emission sur une tele Suisse ( video ci-dessous), il y'a le meilleur exemple de ces fameux clachs entre lui et ces detracteurs.

                      Dernière modification par hiemsal, 13 mai 2012, 21h52.
                      ...et maintenant?

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                      • #12
                        Envoyé par traks Voir le message
                        au faite a l'époque , ça devait etre difficile pour tous le monde de prendre une position ,tellement l'info était manipulé, vu de l’extérieure , c'était presque impossible de comprendre le problème algerien , faudrait peut etre pas trop lui en vouloir
                        Tellement vrai mais en même temps, rien n'a vraiment changé aujourd'hui (presque impossible de comprendre) avec en prime, une crispation qui n'arrange pas les choses...
                        Chacun pour Dieu et Dieu pour tous

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                        • #13
                          Je ne l'aime pas ce mec.

                          Je lui reproche son anti-Algerianisme.Il n'a pas a occuper la place laissée vide par nos representants.Ces derniers...Nous laverons le linge en famille.

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