Annonce

Réduire
Aucune annonce.

"Le président a sauvé l’Algérie et le FLN…"

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • "Le président a sauvé l’Algérie et le FLN…"

    Boudjemâa Haïchour, ancien ministre, est le chef des contestataires du Comité central du FLN. Dans cet entretien, il analyse les résultats des législatives du 10 mai et revient sur la destitution d’Abdelaziz Belkhadem de la direction du parti…

    Vous aviez prédit un fort taux d’abstention aux législatives du 10 mai. Vos prévisions ne se sont pas avérées. Le taux de participation a atteint 42,36 %. Comment expliquez‑vous cela ?

    J’avais transmis à votre rédaction un texte. J’ai parlé de cette inquiétude collective des militants quant à la qualité des listes FLN à ces législatives. Nous avons mis en garde contre un faible taux de participation avant que le président de la République ne prononce son discours historique à Sétif mercredi à l’occasion de la commémoration des massacres du 8 mai 45. J’avais dit que Monsieur Belkhadem avait fait chavirer le bateau FLN, qui risquait le naufrage, à moins qu’une main experte n’intervienne pour sauver les meubles. À moins d’un miracle, nous aurions eu un taux d’abstention de plus de 70 %.

    Tout a totalement changé au lendemain du discours du Président. La première lecture de ce discours presque testamentaire a appelé la deuxième génération postindépendance à prendre le relais dans la gouvernance du pays. Il a appelé les citoyens à aller voter en masse pour démontrer au monde que le peuple algérien a cette maturité politique. Quant à ceux qui veulent que l’Algérie ressemble à certains pays qui ont connu "le Printemps arabe", il les a prévenus que bouder ces élections risquait d’ouvrir la porte à tous les dérapages. Le Président n’a pas manqué d’affirmer et de confirmer son appartenance politique, qui ne souffre d’aucun doute, quant à sa position en tant que président du FLN. Le président de la République a sauvé l’Algérie. Ces élections sont une réponse cinglante à tous les nihilistes et à tous ceux qui doutaient de la position de l’Algérie dans le concert des Nations.

    La deuxième lecture : le président a drapé dans son burnous les listes du FLN. Il a le plébiscite du peuple, l’adhésion des masses pour tout ce qu’il a accompli pour l’Algérie. Sa proximité citoyenne a permis d’avoir toujours cet attachement au moudjahid, mais également à cet homme illustre, qui non seulement par sa stature mais aussi par sa sagesse et son sens du devoir national, a sauvé l’Algérie et le FLN dont le bateau allait chavirer.

    Il a demandé aux gens d’aller voter. En tant que président du FLN. Les gens ont compris. Le FLN, c’est la position refuge. On n’est plus dans le contexte du vote sanction. On est dans celui du vote refuge. Tout analyste peut être surpris par le raz‑de‑marée du FLN avec des listes qui dérogeaint à beaucoup de critères. Mais ces listes ont été savamment habillées et liftées politiquement par le président. C’est une victoire pour l’Algérie, sa stabilité et sa sécurité. La victoire du FLN n’est pas celle de Monsieur Belkhadem. Ce que nous avons prédit avant les élections a été pris en considération, peut‑être. Sans le discours du président, les résultats auraient été autres. Pour le FLN et surtout pour l’Algérie !


    Le président Bouteflika n’a donc pas favorisé le FLN au détriment des autres partis dans cette élection ?

    Je crois que les citoyens comprennent bien leur président. Ils l’ont analysé dans son comportement, ses positions politiques et dans cette proximité citoyenne. Pour le commun des citoyens, lorsque le président s’est exprimé à Sétif, il s’est mis au‑dessus des partis politiques. Il a dit : "allez voter". Mais il ne pouvait pas cacher sa sensibilité, remettre en cause son lignage et sa filiation idéologique de membre de l’ALN et du FLN. Sinon, cela n’aurait pas été acceptable au plan de l’Histoire. Sur les 44 partis en lice, les citoyens ont retenu deux choses. La première c’est que jamais ils ne reviendront au contexte de 1991. La population a tant souffert. Elle a connu les effets néfastes d’une quasi‑guerre civile. Tout récemment, elle a eu un regard sur ce qui s’est passé dans certains pays sous la bannière du Printemps arabe. Elle en a tiré les enseignements. Le peuple n’est pas naïf. Le citoyen est mature. Il a su mettre à profit le discours du président au service du pays. Le peuple est attaché à son Histoire, à sa révolution et aux valeurs du 1er novembre 1954.


    Quel est le régime adéquat pour l’Algérie ? Un régime parlementaire, semi‑présidentiel ou présidentiel ?

    Avec cette Assemblée, le président va proposer une mouture d’une Constitution qui va, constitutionnellement parlant, certainement donner la possibilité à la majorité de diriger le pays. Jusqu’à présent, nous n’avons pas de majorité au sens parlementaire. Le président peut désigner un Premier ministre qui ne soit pas partisan. Un technocrate. Un homme de culture. Jusqu’à présent, la Constitution permet au président de nommer un Premier ministre sans soumission à la majorité.


    Pensez‑vous que le président va revenir à un régime parlementaire ?

    Le président va peut‑être revenir à un régime semi‑présidentiel. Je pense qu’il faut laisser gouverner la majorité et permettre au président d’être l’arbitre et le garant des institutions et de l’unité de la Nation. Une option semi‑présidentielle où le gouvernement aurait une part de responsabilité dans la gouvernance et le président, en tant que responsable de l’État, président de tous les Algériens. Il a des domaines réservés comme la Défense, les Affaires étrangères. Nous sommes en train de graduer dans le façonnage d’un droit constitutionnel qui doit refléter notre spécificité culturelle, historique, etc.


    Un Parlement où le FLN va faciliter la tâche au président pour conduire ses réformes ?

    L’APN de 2007 manquait de légitimité par rapport aux nombre de voix acquises. Celle qui vient de naître a une majorité confortable. Le FLN et le RND, ont toujours soutenu le programme du président de la République. On ne connaît pas encore les positions des partis islamistes sur l’alliance. Cette position majoritaire du FLN à l’Assemblée va être garante du choix du président. Cette Assemblée va être appelée à légiférer, à reconstruire une Constitution qui sera celle des réformes politique que le président a annoncées le 15 avril 2011.

    L’Algérie a un sens de la gouvernance politique qui a son ancrage dans son combat, son Histoire. Le président voulait être assuré d’une majorité, même si elle n’est pas absolue. Il a simplement pensé à mettre l’échafaudage d’une Constitution qui structure les grandes valeurs de la République. Mais également dans un ancrage identitaire qui ne souffre d’aucun doute sur notre identité nationale. Le président a toujours été un adepte fervent d’une économie sociale de marché. Il n’aurait jamais accepté que le secteur public cède ses parts au privé quel que soit le gain propre qu’il pourrait en tirer.


    La victoire du FLN aux législatives renforce la position d’Abdelaziz Belkhadem. Maintenez‑vous votre projet de le destituer ?

    Il n’y a pas de volte‑face. Nous avons pris la responsabilité de destituer Belkhadem. Il a profité de la confiance des militants et du Comité central pour monter sa mouture tout seul et confectionner des listes entachées de beaucoup de saletés politiques. Cela va de la chkrara [argent sale, NDR] jusqu’aux indus politiques. Les faits sont certes têtus, mais seulement lorsqu’on manque de perspicacité. S’il n’y avait pas eu le discours du président, je crois que le FLN aurait été laminé une fois pour toutes !


    Quelles sont les prochaines étapes de cette destitution ?

    Nous avons tenu une réunion hier. Le Comité central du parti va se réunir le 19 mai pour destituer Belkhadem. Je ne sais pas ce qui va se passer. Je ne sais pas non plus si les membres du CC vont changer d’avis. Le noyau dynamique des contestataires du Comité central ira jusqu’au bout de ses convictions politiques. Je crois que Belkhadem est fini.


    M. Belkhadem était convaincu de la victoire de son parti aux législatives…

    Belkhadem a donné les résultats des législatives il y a deux mois. Il a donné le classement. Il a parlé de tout. Est‑ce qu’il était dans le secret des dieux ? Il savait pertinemment que quelles que soient les listes qu’il établirait, la victoire serait assurée ! Il a annoncé des résultats conformes à la réalité, sans faire référence à aucun sondage. Il aurait laissé les urnes parler.


    Êtes‑vous candidat au poste de secrétaire général du FLN ?

    Je ne pourrais me dérober si les membres du Comité central me le demandaient et apportaient leur soutien à ma candidature. J’ai toujours plaidé pour des primaires afin de désigner le secrétaire général du parti.


    Pensez‑vous que Belkhadem se présentera aux présidentielles de 2014 ?

    Il ne sera jamais candidat du FLN quels que soient les résultats des législatives. À moins d’une situation exceptionnelle. Malin celui qui peut prédire l’avenir. Une étincelle peut tout changer. Nous ne sommes pas à l’abri de ce qui se passe dans les pays arabes.


    TSA
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

  • #2
    Belkhadem a donné les résultats des législatives il y a deux mois. Il a donné le classement. Il a parlé de tout. Est‑ce qu’il était dans le secret des dieux ? Il savait pertinemment que quelles que soient les listes qu’il établirait, la victoire serait assurée ! Il a annoncé des résultats conformes à la réalité, sans faire référence à aucun sondage. Il aurait laissé les urnes parler.
    ...............................................
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

    Commentaire


    • #3
      Est‑ce qu’il était dans le secret des dieux ? Il savait pertinemment que quelles que soient les listes qu’il établirait, la victoire serait assurée ! Il a annoncé des résultats conformes à la réalité, sans faire référence à aucun sondage. Il aurait laissé les urnes parler
      Ce journaliste est un cancre , un idiot , et il veut par son torchon nous assimiler a ses semblables ?

      Etre con , est un critère pour être recruté chez certains journaux !!!

      Commentaire


      • #4
        Ce journaliste est un cancre
        Quel journaliste ? Il s'agit des propos de Mr Haïchour.
        Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

        Commentaire


        • #5
          Ce Haîchour? qui s'est plaint il y a quelques jours de la hogra que son fils a subit à l'université algérienne après qu'il a voulu égaliser ses supposés "diplômes" étrangers? il n'est pas à sa première mascarade. allez lire les explications du recteur et comparez les avec les lamentation de ce Haîchour à ce sujet, vous en aurez une idée de son calibre et teshah lwejh et ce qu'il peut dire comme conneries.

          Je n'ai aucun avis sur ce qui arrive au sein du FLN, mais concernant les dires de ce Haîchour, je suis fixé sur la pourriture qu'il a accumulé tout au long de son manège médiatique.
          Dernière modification par GLP, 13 mai 2012, 18h01.
          ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

          Commentaire


          • #6
            Quel journaliste ? Il s'agit des propos de Mr Haïchour.
            Désolé , donc , je corrige : ce Haichour est un cancre , des années et des années dans le FLN , et il n'a encore rien compris , c'est clair , il est entrain de se venger , on n'a pas voulu de lui , et hop , il va raconter n'importe quoi a la presse , ..

            Comment ose t-il dire que Belkhadem connait les résultats des votes avant leurs déroulement , et ça comme ça , sans se baser sur des études , ni des sondages ni rien d'autre , il est quoi Belkhadem ? un marabout , un djin ou quoi !?

            PS il veut nous faire avaler sa couleuvre lui !!!
            Dernière modification par river, 13 mai 2012, 18h10.

            Commentaire

            Chargement...
            X