Au lendemain de l’organisation des élections législatives du 10 mai, les principales capitales occidentales ont salué le déroulement «honnête» et «transparent» du scrutin.
Au lendemain de l’organisation des élections législatives du 10 mai, les principales capitales occidentales ont salué le déroulement «honnête» et «transparent» du scrutin. Unanimement, ces capitales ont reconnu que l’Algérie a réussi son engagement d’organiser une élection transparente. Et qui connaît l’importance que Londres, Rome, Paris, Bruxelles et Washington accordent au respect du libre choix des électeurs, on imagine la satisfaction qu’elle est à même de procurer.
Mais faut-il s’en étonner au regard de toutes les garanties réunies par le gouvernement algérien ? Car, doit-on s’en convaincre, cette reconnaissance n’est ni usurpée ni de complaisance. Ainsi, faut-il le rappeler, le gouvernement algérien qui n’a pas hésité à réunir les garanties susceptibles de donner au scrutin toute la crédibilité nécessaire, a élargi son panel de garanties à l’invitation d’observateurs étrangers. Pour l’Algérie, qui se savait jugée, dans cette conjoncture régionale et internationale, à l’aune de ces élections ne pouvait prendre de ce fait le risque de les rater, d’autant que la nouvelle Assemblée nationale doit amender la Constitution du pays. C’est dire que l’enjeu politique de ce scrutin législatif ne pouvait être ignoré. Dès lors, et dans son souci de ne rien laisser au hasard dans le dispositif mis en place pour l’encadrement de ce scrutin, et en vue de réunir toutes les garanties à même de rassurer les partis et les candidats pour les élections législatives du 10 mai quant à l’absolue neutralité de l’administration dans son déroulement, le gouvernement a décidé de faire appel à la présence d’observateurs internationaux. Une mission d’observation libre de ses mouvements, appelée à compléter celle confiée aux deux instances nationales de supervision et de surveillance des élections législatives. Partant de cette volonté de jouer à fond la carte de la transparence, le gouvernement avait sollicité diverses organisations internationales et non gouvernementales à l’effet d’envoyer des missions d’observation. Ce qu’elles ont fait. A ce titre, quelque 500 observateurs internationaux, dont 120 observateurs de l’UE, 200 de l’Union africaine (UA) et 132 de la Ligue arabe, ont été dépêchés en Algérie pour suivre de près toutes les étapes inhérentes à l’organisation du scrutin. Des observateurs auxquels ont été accordées toutes les facilitations demandées. Une démarche à laquelle ces organisations ont souscrit car elle permettait de vérifier de visu l’engagement pris par le gouvernement algérien dont la certitude quant au déroulement du scrutin dans une totale transparence était inébranlable.
Car, que l’on ne s’y trompe pas, si les réactions de ces gouvernements sont aussi favorables, c’est aussi parce que les observateurs, qu’on ne peut accuser de partialité à l’égard de l’Algérie, n’ont rien trouvé à reprocher à la manière dont s’est déroulée le scrutin. Une vérité qu’ils ne pouvaient que rapporter dans leurs rapports adressés aux responsables à Bruxelles, Addis-Abeba et Le Caire. Dès lors, force est de souligner que si ces élections avaient valeur de test, le gouvernement a réussi son examen.
Nadia Kerraz
El Moujahid
Au lendemain de l’organisation des élections législatives du 10 mai, les principales capitales occidentales ont salué le déroulement «honnête» et «transparent» du scrutin. Unanimement, ces capitales ont reconnu que l’Algérie a réussi son engagement d’organiser une élection transparente. Et qui connaît l’importance que Londres, Rome, Paris, Bruxelles et Washington accordent au respect du libre choix des électeurs, on imagine la satisfaction qu’elle est à même de procurer.
Mais faut-il s’en étonner au regard de toutes les garanties réunies par le gouvernement algérien ? Car, doit-on s’en convaincre, cette reconnaissance n’est ni usurpée ni de complaisance. Ainsi, faut-il le rappeler, le gouvernement algérien qui n’a pas hésité à réunir les garanties susceptibles de donner au scrutin toute la crédibilité nécessaire, a élargi son panel de garanties à l’invitation d’observateurs étrangers. Pour l’Algérie, qui se savait jugée, dans cette conjoncture régionale et internationale, à l’aune de ces élections ne pouvait prendre de ce fait le risque de les rater, d’autant que la nouvelle Assemblée nationale doit amender la Constitution du pays. C’est dire que l’enjeu politique de ce scrutin législatif ne pouvait être ignoré. Dès lors, et dans son souci de ne rien laisser au hasard dans le dispositif mis en place pour l’encadrement de ce scrutin, et en vue de réunir toutes les garanties à même de rassurer les partis et les candidats pour les élections législatives du 10 mai quant à l’absolue neutralité de l’administration dans son déroulement, le gouvernement a décidé de faire appel à la présence d’observateurs internationaux. Une mission d’observation libre de ses mouvements, appelée à compléter celle confiée aux deux instances nationales de supervision et de surveillance des élections législatives. Partant de cette volonté de jouer à fond la carte de la transparence, le gouvernement avait sollicité diverses organisations internationales et non gouvernementales à l’effet d’envoyer des missions d’observation. Ce qu’elles ont fait. A ce titre, quelque 500 observateurs internationaux, dont 120 observateurs de l’UE, 200 de l’Union africaine (UA) et 132 de la Ligue arabe, ont été dépêchés en Algérie pour suivre de près toutes les étapes inhérentes à l’organisation du scrutin. Des observateurs auxquels ont été accordées toutes les facilitations demandées. Une démarche à laquelle ces organisations ont souscrit car elle permettait de vérifier de visu l’engagement pris par le gouvernement algérien dont la certitude quant au déroulement du scrutin dans une totale transparence était inébranlable.
Car, que l’on ne s’y trompe pas, si les réactions de ces gouvernements sont aussi favorables, c’est aussi parce que les observateurs, qu’on ne peut accuser de partialité à l’égard de l’Algérie, n’ont rien trouvé à reprocher à la manière dont s’est déroulée le scrutin. Une vérité qu’ils ne pouvaient que rapporter dans leurs rapports adressés aux responsables à Bruxelles, Addis-Abeba et Le Caire. Dès lors, force est de souligner que si ces élections avaient valeur de test, le gouvernement a réussi son examen.
Nadia Kerraz
El Moujahid
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