Quatre jours après les élections législatives, la quasi‑totalité des partis politiques ont réagi officiellement et publiquement aux résultats annoncés par le ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia.
Les partis islamistes et la majorité de ceux qui ont obtenu peu ou pas de sièges ont dénoncé la fraude en faveur du FLN. L’ex‑parti unique, grand vainqueur du scrutin avec 220 sièges, s’est exprimé à plusieurs reprises sur les résultats. Son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, a notamment appelé à la création d’alliances politiques au sein du Parlement.
Mais ce concert de réactions est marqué par l’absence du RND et de son secrétaire général, Ahmed Ouyahia. Les responsables du parti sont aux abonnés absents. Aucun communiqué, aucune conférence de presse ni déclaration pour commenter les résultats. Selon nos informations, Ahmed Ouyahia ne s’est même pas déplacé vendredi au siège du parti pour faire un point sur les résultats qui placent sa formation certes largement devant les islamistes de l’Alliance de l’Algérie verte mais très loin derrière le FLN. Le RND, après avoir récupéré sept nouveaux sièges depuis l’annonce des résultats, est la deuxième force politique de l’APN, avec 75 députés.
Certes, Ahmed Ouyahia n’est pas un grand adepte des interventions publiques et des déclarations. Chez lui, toutes les sorties sont calculées, bien préparées. Mais ce silence du patron du RND est d’autant plus surprenant que les sujets à commenter ne manquent pas. Il y a les résultats mais aussi le déroulement de l’élection et les accusations de fraude. Il y a également la question de l’avenir du gouvernement. Habituellement, après une élection législative, le gouvernement en place présente sa démission au président, surtout quand le parti du Premier ministre ne remporte pas la majorité.
Ahmed Ouyahia est‑il mécontent ? Est‑il déçu par le score du RND ? « Non. Ce n’est pas du tout le cas », assure un cadre du parti qui affirme que le patron du RND devrait réunir ses troupes au plus tard mercredi pour faire le point sur les élections. Mais un autre cadre reconnaît que le Premier ministre tablait sur au moins 100 députés avant le scrutin. Il ne voyait pas non plus le FLN obtenir un tel score, proche de la majorité absolue à l’APN. Avec seulement 75 députés, la pression est plus que jamais accentuée sur les épaules du patron du RND.
TSA
Les partis islamistes et la majorité de ceux qui ont obtenu peu ou pas de sièges ont dénoncé la fraude en faveur du FLN. L’ex‑parti unique, grand vainqueur du scrutin avec 220 sièges, s’est exprimé à plusieurs reprises sur les résultats. Son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, a notamment appelé à la création d’alliances politiques au sein du Parlement.
Mais ce concert de réactions est marqué par l’absence du RND et de son secrétaire général, Ahmed Ouyahia. Les responsables du parti sont aux abonnés absents. Aucun communiqué, aucune conférence de presse ni déclaration pour commenter les résultats. Selon nos informations, Ahmed Ouyahia ne s’est même pas déplacé vendredi au siège du parti pour faire un point sur les résultats qui placent sa formation certes largement devant les islamistes de l’Alliance de l’Algérie verte mais très loin derrière le FLN. Le RND, après avoir récupéré sept nouveaux sièges depuis l’annonce des résultats, est la deuxième force politique de l’APN, avec 75 députés.
Certes, Ahmed Ouyahia n’est pas un grand adepte des interventions publiques et des déclarations. Chez lui, toutes les sorties sont calculées, bien préparées. Mais ce silence du patron du RND est d’autant plus surprenant que les sujets à commenter ne manquent pas. Il y a les résultats mais aussi le déroulement de l’élection et les accusations de fraude. Il y a également la question de l’avenir du gouvernement. Habituellement, après une élection législative, le gouvernement en place présente sa démission au président, surtout quand le parti du Premier ministre ne remporte pas la majorité.
Ahmed Ouyahia est‑il mécontent ? Est‑il déçu par le score du RND ? « Non. Ce n’est pas du tout le cas », assure un cadre du parti qui affirme que le patron du RND devrait réunir ses troupes au plus tard mercredi pour faire le point sur les élections. Mais un autre cadre reconnaît que le Premier ministre tablait sur au moins 100 députés avant le scrutin. Il ne voyait pas non plus le FLN obtenir un tel score, proche de la majorité absolue à l’APN. Avec seulement 75 députés, la pression est plus que jamais accentuée sur les épaules du patron du RND.
TSA
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