Les élections législatives algériennes ont été considérées comme correctes par les observateurs étrangers. Les Islamistes, souvent donnés gagnants, ont perdu ce scrutin. Les électeurs ont confiné les partis islamistes à la troisième place, à condition de les additionner tous.
Cela veut probablement dire que les électeurs algériens ont tiré les leçons des expériences régionales ainsi que de leur propre expérience: ils ont traversé 10 ans de guerre civile, pas une famille n’a été épargnée.
Pour autant, l’Union maghrébine n’est pas plus accessible qu’hier. Les mêmes forces demeurent en place à Alger. Par conséquent, la stratégie sera la même. L’Algérie a un objectif stratégique consistant à réduire ses voisins, principalement le Maroc à des rôles de second plan. Les dirigeants algériens considèrent depuis toujours que l’Union se fera sous leur direction ou ne se fera pas.
Preuve en est que malgré les mutations de la région et malgré les efforts du gouvernement marocain pour se rapprocher du gouvernement algérien, la pression algérienne dans l’affaire du Sahara va en s’accentuant, vidant de leurs sens toutes les négociations. La pression diplomatique algérienne est si forte qu’elle a réussi à convertir à ses thèses le représentant personnel du Secrétaire général des NU.
Plus encore: alors que l’Algérie est responsable du terrorisme dans le Sahel et dans la région, Alger a réussi à s’imposer comme «facteur de stabilité» régionale.
Le Maroc croit que l’attitude d’Alger peut changer. Ce fut et c’est encore une erreur.
Le régime est conforté par les élections, lesquelles s’ajoutent à sa fabuleuse manne pétrolière. Il faut donc savoir que ce conflit est et restera une permanente de la région. En conséquence, il doit veiller à ce que sa propre marche vers la démocratisation n’affaiblisse pas ses capacités à riposter, voire anticiper, les coups de l’adversaire.
par : Abdelmounaïm DILAMI editorial
Cela veut probablement dire que les électeurs algériens ont tiré les leçons des expériences régionales ainsi que de leur propre expérience: ils ont traversé 10 ans de guerre civile, pas une famille n’a été épargnée.
Pour autant, l’Union maghrébine n’est pas plus accessible qu’hier. Les mêmes forces demeurent en place à Alger. Par conséquent, la stratégie sera la même. L’Algérie a un objectif stratégique consistant à réduire ses voisins, principalement le Maroc à des rôles de second plan. Les dirigeants algériens considèrent depuis toujours que l’Union se fera sous leur direction ou ne se fera pas.
Preuve en est que malgré les mutations de la région et malgré les efforts du gouvernement marocain pour se rapprocher du gouvernement algérien, la pression algérienne dans l’affaire du Sahara va en s’accentuant, vidant de leurs sens toutes les négociations. La pression diplomatique algérienne est si forte qu’elle a réussi à convertir à ses thèses le représentant personnel du Secrétaire général des NU.
Plus encore: alors que l’Algérie est responsable du terrorisme dans le Sahel et dans la région, Alger a réussi à s’imposer comme «facteur de stabilité» régionale.
Le Maroc croit que l’attitude d’Alger peut changer. Ce fut et c’est encore une erreur.
Le régime est conforté par les élections, lesquelles s’ajoutent à sa fabuleuse manne pétrolière. Il faut donc savoir que ce conflit est et restera une permanente de la région. En conséquence, il doit veiller à ce que sa propre marche vers la démocratisation n’affaiblisse pas ses capacités à riposter, voire anticiper, les coups de l’adversaire.
par : Abdelmounaïm DILAMI editorial
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