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FFS : comment gagner la bataille de la crédibilité ?

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  • FFS : comment gagner la bataille de la crédibilité ?

    Le grand défi désormais, surtout aux yeux de ses militants et de ses sympathisants, est de sauvegarder sa crédibilité, d’éviter la compromission et de faire avancer le projet démocratique face à la bipolarisation pouvoir-islamistes.

    “Pour le moment, nous prenons acte des résultats de ce scrutin et nous y répondrons politiquement.” Crédité de 20 sièges, le Front des forces socialistes (FFS) est appelé sans doute à un effort d’imagination pour convaincre de la pertinence de sa participation aux élections législatives du 10 mai. Même s’il ne se faisait pas d’illusion dès le départ sur “la disponibilité du pouvoir au changement démocratique”, il a pris le risque, contre l’avis même d’une frange de sa base, d’y prendre part. Déjà en février dernier, le président charismatique du parti, Hocine Aït Ahmed, fin connaisseur des ruses et usages du sérail, soulignait que les élections n’allaient pas être ouvertes. “Il est bien peu probable que les prochaines élections soient des élections ouvertes. En fait, et sans précautions inutiles, les prochaines élections n’ont aucune chance d’être des élections ouvertes. Nous ne pourrons donc pas assurer que nous allons sanctuariser le pays, veiller à la sécurité nationale et initier le changement démocratique en y participant. Nulle équipe, nulle institution n’est en mesure aujourd’hui d’assurer à l’Algérie une ‘immunité électorale’ contre tous les périls qui la guettent. Mais, par ailleurs, aucun boycott ne peut assurer qu’il constitue une alternative efficace à la participation”, écrivait-il dans un message à la convention du parti. Mais ce constat pertinent n’empêchait pas le parti d’annoncer sa participation quelques jours plus tard. Face aux interrogations d’une frange de la base mais aussi des observateurs, le FFS répétait à satiété que “sa participation est tactique” et vise “à remobiliser la société”. Durant la campagne, il a invoqué même un argument si galvaudé par les partis du pouvoir qu’il sonnait “faux” dans la bouche des responsables d’un parti qui jouissait jusque-là d’un capital crédit : “l’ingérence étrangère.” Mais maintenant qu’il est à l’intérieur du jeu institutionnel, avec un FLN omnipotent, le FFS aura-t-il les moyens d’influer sur les perspectives politiques en cours ? N’est-il pas piégé par cette participation avec ce risque de perdre une crédibilité jalousement entretenue ? Ou alors a-t-il reçu des garanties dont il se garde bien, jusque-là, d’en divulguer le contenu, comme l’accusent ses détracteurs ? Dans son dernier message, il se contente d’affirmer que “(son) objectif pour la prochaine étape est l’approfondissement et la consolidation des avancées réalisées dans la mobilisation”. Pourtant le grand défi désormais pour le FFS, surtout aux yeux de ses militants et de ses sympathisants, est de sauvegarder sa crédibilité, d’éviter la compromission et de faire avancer le projet démocratique face à la bipolarisation pouvoir-islamistes. Récemment, d’anciens responsables du parti avaient mis en garde : “La surprenante participation du FFS, parti auquel nous demeurons très attachés, a généré incompréhension et inquiétude, tant chez les citoyens que dans la base militante. Par fidélité à ses principes et fort du capital de sympathie dont il jouit auprès de l’opinion, le FFS doit se mettre au service exclusif de la construction démocratique. Toute instrumentalisation par un groupe ou un clan, quel qu’il soit, lui fera perdre inéluctablement sa crédibilité. Ce qui ne saurait nous réjouir”, écrivait l’ex-premier secrétaire, Ali Karboua. Les nouveaux députés seront-ils à la hauteur de ce défi ?

    Liberté - algerie
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

  • #2
    C'est quoi cette mentalité très algérienne, de considérer que parce qu'on a des députés aux parlement, même dans l'opposition, cela constitue une quelconque compromission avec qui que ce soit. Le parlement est sensé être l'instance de représentation du peuple, où une majorité vote les lois et accorde la confiance au gouvernement. Ce n'est pas le pouvoir exécutif.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Pour ces gens méme le fait de voter est pour eux une compromission.
      Le FFS a pris la meilleure décision, au delà des 21 sièges il jouira d'une médiatisation qui le fera mieux connaitre au sein de la population. Son travail á l'assemblée sera de controler et de proposer des alternatives.
      En plus il peut constituer un pôle de rapprochement des autres partis contestataires á condition de laisser de coté les clivages liberal-socialiste et de se concentrer sur l'éssentiel qui est le changement du régime fln.

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      • #4
        Pour ces gens méme le fait de voter est pour eux une compromission.
        Le FFS a pris la meilleure décision, au delà des 21 sièges il jouira d'une médiatisation qui le fera mieux connaitre au sein de la population. Son travail á l'assemblée sera de controler et de proposer des alternatives.
        En plus il peut constituer un pôle de rapprochement des autres partis contestataires á condition de laisser de coté les clivages liberal-socialiste et de se concentrer sur l'éssentiel qui est le changement du régime fln.
        J'en conviens, le premier problème de l'opposition est la crédibilité, être capable de proposer une alternative crédible à l'offre politique actuelle. Ce facteur de crédibilité, de capacité de gérer un pays, de "maitrise des dossiers", peut expliquer une part de la victoire du FLN. L'exercice parlementaire est important pour avoir cette "légitilmité technique", elle n'est malheureusement pas suffisante...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          L'exercice parlementaire est important pour avoir cette "légitilmité technique", elle n'est malheureusement pas suffisante...
          elle n'est pas suffisante, mais elle permet d'etre visible sur la scene nationale.

          regardes comment les nouvelles chaines prives ont pus attirer l'attention de la jeunesses algeriens dans un laps de temps records. malgré le fait qu'ils ne diffusent que des mensonges et des contre verités. le ffs peut a present toucher plus de gens a travers sa position au sein du parlement et dans les medias.
          There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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          • #6
            Avoir une stratégie de prise de pouvoir est une chose, et je salue la position du FFS, mais uns stratégie d'exercice du pouvoir, de gouvernance en est une autre. Or c'est la gouvernance aussi que peut juge l'electeur...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              FFS : comment gagner la bataille de la crédibilité ?
              En refusant de siéger dans un parlement désigné.

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              • #8
                en faisant pression lors des séances du parlement, les députés ont les moyens de bousculer le gouvernement, c'est une question de volonté d'utiliser les instrument que la loi leur a accordé

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                • #9
                  Le FFS n'ira pas au bout du mandat, j'irais même plus loin pour avancer 2 ans..S'il supportera le ballet qui lui sera exhibé c'est qu'il est complice.
                  Pas à la tique ..

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par bel-court
                    Le FFS n'ira pas au bout du mandat, j'irais même plus loin pour avancer 2 ans..S'il supportera le ballet qui lui sera exhibé c'est qu'il est complice.
                    Nous commencerons à voir à partir de la formation du gouvernement.

                    Avant les élections, certaines rumeurs faisaient ressortir qu' Ait-Ahmed avait négocié, avec le pouvoir, un quota de sièges et de ministres.

                    Attendons donc de voir s'il y aura des ministres FFS dans le prochain gouvernement.

                    P.

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                    • #11
                      Envoyé par sassyma
                      en faisant pression lors des séances du parlement, les députés ont les moyens de bousculer le gouvernement, c'est une question de volonté d'utiliser les instrument que la loi leur a accordé
                      T'as pas encore compris qu'en Algérie, avec les textes actuels, toutes les institutions sont au service de la présidence.

                      La loi, justement, a supprimé à l'assemblée nationale son pouvoir parlementaire.

                      Le chef du gouvernement n'est pas forcément issue de la majorité parlementaire ( dernière révision de la constitution ).

                      L'assemblée,le conseil d'état, le conseil constitutionnel, le CNES, tous les autres haut conseils, comme le gouvernement doivent mettre en oeuvre le programme de la présidence. C'est ça la volonté du +1cm que Napoléon.

                      P.

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                      • #12
                        comment gagner la bataille de la crédibilité ?
                        La crédibilité n'est pas à gagner en 2012!
                        Elle s'est perdue en 62, dans la commission d'arabisation, en 85 dans les accointances avec Benbella, en 92 à San Egidio et en 2012 avec les élections de la honte!
                        Faut aller voir s'il y a quelques miettes à ramasser pour la secte de dalho, avec son QOM TARA!!!

                        La crédibilité, ibits wassif!
                        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                        • #13
                          le ffs peut a present toucher plus de gens a travers sa position au sein du parlement et dans les medias.
                          en effet, la politique de la chaise vide ne mene a rien, les libertés se prennent, elles ne se donnent pas

                          les absents ont toujours tort

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