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Des Palestiniens face à la barbarie d'Etat

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  • Des Palestiniens face à la barbarie d'Etat

    La situation désespérée des détenus palestiniens en grève de la faim dans les prisons israéliennes suscite une certaine indifférence en Occident, où il est malvenu de critiquer le gouvernement israélien. Cela ne peut que nourrir des actions terroristes, prévient The Independent.

    Quelque 2 000 prisonniers palestiniens détenus en Israël sont actuellement en grève de la faim. Deux d'entre eux, Thaer Halahleh and Bilal Diab, sont en grève depuis le 29 février et leur état de santé est désormais critique. Les grévistes réclament notamment la fin de mise à l'isolement, davantage de droits de visite pour leurs proches et surtout la fin de la détention administrative (plus de 300 prisonniers sont dans ce cas), qui permet aux autorités israéliennes de détenir un individu pour une durée illimitée sans aucune charge.

    Thaer Halaleh, 34 ans, a écrit une lettre à sa femme Shireen depuis une prison israélienne en février : "Ma détention a été renouvelée sept fois et je n'ai toujours pas été mis en accusation. Je n'en peux plus." Puis il a commencé une grève de la faim, comme Bilal Diab. C'était il y a 77 jours. Tous deux sont Palestiniens et pères de famille. Leurs filles sont fouillées au corps et terrifiées quand elles viennent leur rendre visite. David Rose, un journaliste d'investigation exceptionnel qui est lui-même juif, a récemment rendu leur histoire publique. Huit autres détenus ont adopté ce mode de protestation silencieux et dévastateur pour eux. Les yeux de Halaleh saignaient, du sang au lieu de larmes. Comme Diab et les autres, il sera peut-être mort au moment où vous lirez ces lignes. Le 11 mai, les juges de la Cour suprême de cette démocratie à l'orgueil démesuré ont rejeté une requête introduite par des associations de défense des droits de l'Homme demandant leur transfert dans des hôpitaux civils. Peut-être ne voulaient-ils pas que leurs propres citoyens soient témoins de ce genre de chose. Quel effet cela aurait-il sur l'image de ce courageux petit pays entouré de menaces réelles et imaginaires ?
    Les fervents sionistes britanniques ne condamneront pas les responsables de cette barbarie d'Etat. Ce n'est pas avec ces hommes qu'on fera une série télé à succès, à l'instar de la série dramatique israélienne, Hatufim ("Prisonniers de guerre"), qui a inspiré la série américaine Homeland. Hatufim est basée sur l'histoire de la détention [du 25 juin 2006 au 18 octobre 2011] par des militants palestiniens du soldat israélien Gilad Shalit. Allez, les producteurs télé, pourquoi ne pas faire un film sur un beau Palestinien détenu par les Israéliens jusqu'à ce qu'il devienne fou ? C'est un "non" collectif que j'entends ?
    Les faiseurs d'opinion occidentaux sont indifférents, pour certains en toute connaissance de cause, à ce qui se passe. On n'entend pas de condamnations au Parlement [britannique]. La liberté d'expression est paraît-il essentielle mais ce droit n'est jamais évoqué quand il s'agit d'Israël. Le BNP et l'EDL [deux formations d'extrême-droite] peuvent répandre librement leur poison raciste mais la baronne Jenny Tonge se fait tirer dessus à boulets rouges par les sionistes et par son propre parti quand elle déclare qu'Israël "n'existera pas toujours dans sa forme actuelle." Elle vient de quitter les libéraux démocrates. Si elle avait tenu les mêmes propos concernant par exemple le Zimbabwe, elle aurait été acclamée.
    Un grand nombre de juifs britanniques éclairés sont conscients de ce double standard et désapprouvent l'intransigeance d'Israël. Il doit être bien difficile de faire ce qu'ils font, de se comporter avec intégrité et de compatir avec ceux qu'on leur dit de haïr.
    Les Palestiniens détenus sont embarqués dans une protestation pacifique à la Gandhi. Ils veulent que leurs familles puissent venir les voir sans restriction, des soins médicaux décents, ne pas être mis à l'isolement pendant des années et être traduits devant un tribunal et jugés. En quoi est-ce du "terrorisme" ? Pour les grévistes de la faim de l'IRA [armée républicaine irlandaise] en 1981 - et dix d'entre eux en sont morts - même les journaux les plus opposés à leurs idées ont publié des photos et nous ont informé sur leur situation, et la télévision a couvert leur parcours jusqu'à la fin.
    Pour ces détenus qui meurent lentement et les 5 000 autres qui sont détenus sans procès, il n'y a rien, nada. Je ne savais pas avant cette semaine que 700 000 Palestiniens avaient été emprisonnés depuis 1967. Ils n'étaient pas tous innocents mais ils n'étaient pas tous coupables non plus. Etre Palestinien, vouloir l'égalité, des droits, la liberté et une terre n'est pas un crime. Sauf pour les Israéliens purs et durs.
    Israël est protégé des reproches car on craint que toute critique de ses agissements soit taxée d'antisémite. Certains antisémites se servent effectivement d'Israël comme couverture mais Israël utilise ce fait pour hurler à l'antisémitisme même en cas de critique légitime. Son gouvernement fait ce qu'il veut et revendique perpétuellement l'exception. Ses agissements les plus noirs échappent ainsi à tout examen. Cette fois-ci cependant, certaines personnes importantes commencent à comprendre que ces "martyrs" risquent de déclencher une autre intifada.Tony Blair, par exemple, le malheureux sauveur du Moyen-Orient, presse les "responsables israéliens de prendre toutes les mesures pour empêcher une issue tragique qui pourrait avoir des implications graves pour la stabilité et la sécurité." Bon sang, il a même prononcé les mots "droits de l'Homme." Les Nations Unies et d'autres organismes sont intervenus. Ils se feront tous envoyer promener. D'ailleurs, Nétanyahou et les autres peuvent nous rappeler - et à très juste titre - Guantanamo et nos propres prisonniers détenus sans procès. Ils sont tous dans le même bateau.
    Blair a raison d'avoir peur. Chaque fois qu'un gréviste de la faim mourra, de jeunes musulmans furieux se radicaliseront et deviendront meurtriers. Certains grandissent en Occident en étant nourris de discours sur la liberté, la démocratie, l'équité et la justice, puis voient ensuite les Palestiniens se faire trahir. Cette dissonance entre les principes et la réalité les rend peut-être encore plus furieux que les Palestiniens eux-mêmes, qui n'attendent pas grand chose et n'ont que peu d'illusions. Je ne cherche pas à excuser les terroristes, c'est simplement un fait.
    Je souhaite vraiment qu'Israël survive et prospère mais il est devenu son pire ennemi. Tom Hurdall, 21 ans, un militant britannique, protégeait un enfant palestinien des balles israéliennes quand il a été tué à Gaza en 2003. Ses carnets personnels viennent d'être publiés. Lisez-les et pleurez ce jeune homme idéaliste et la disparition de tout idéalisme en Israël.

    The Independent

  • #2
    Contexte

    Quelque 2 000 prisonniers palestiniens détenus en Israël sont actuellement en grève de la faim. Deux d'entre eux, Thaer Halahleh and Bilal Diab, sont en grève depuis le 29 février et leur état de santé est désormais critique. Les grévistes réclament notamment la fin de mise à l'isolement, davantage de droits de visite pour leurs proches et surtout la fin de la détention administrative (plus de 300 prisonniers sont dans ce cas), qui permet aux autorités israéliennes de détenir un individu pour une durée illimitée sans aucune charge.

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    • #3
      Quand il s'agit de l'Etat juif, Human Rights Watch va cueillir des champignons.
      Là, le monde entier devient sourd muet et aveugle.
      Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
      Martin Luther King

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      • #4
        Quand il s'agit de l'Etat juif, Human Rights Watch va cueillir des champignons.
        je dirai plutôt l'état d'Israël.

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        • #5
          Envoyé par papi Voir le message
          Quand il s'agit de l'Etat juif, Human Rights Watch va cueillir des champignons.
          Là, le monde entier devient sourd muet et aveugle.
          Je ne connais aucun conflit plus mediatise et plus couvert par les ONG que le conflit israelo palestinien. Il suffit de recenser les depeches d'agences qui en parlent et les rapporter au nombre de morts, et faire la meme chose pour d'autres conflits (Cambodge, Congo, Rwanda et meme l'Algerie des annees 90) pour le comprendre.
          Et par ailleurs, Israel et les prisonniers palestiniens sont tombes sur un accord pour arreter la greve.

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          • #6
            salam

            aanis le nombre de depeche demontre que se conflit a durer tres longtemp
            mais aussi que rien na ete fait pour les palestinien
            car si yavait des chose faites alor on entendrer pas parlez de la souffrance des palestinien qui c eterniser dans le temp

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            • #7
              Tu peux aussi comparer le nombre de depeche sur une meme duree (un an par exemple) sur differents conflits avec le nombre de morts sur cette meme duree.

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              • #8
                e ne connais aucun conflit plus mediatise et plus couvert par les ONG que le conflit israelo palestinien.
                Je ne connais aucun conflit plus médiatisé et plus couvert de manière partisane que le conflit israelo-palestinien

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                • #9
                  Futur Printemps Palestinien

                  Au-delà du silence de la honte | lundi 14 mai 2012





                  Ils sont près de 2000 prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes à demander le respect de leur dignité, le respect de leur innocence, le respect de leur humanité. D’aucuns ont été arrêtés sur un simple soupçon, d’autres sans réelle raison : les « détentions administratives » sont normalisées (comme les « tortures de basse intensité ») dans la très belle démocratie israélienne. Des femmes, des hommes, voire des enfants, peuvent être arrêtés sans preuve ni jugement et détenus pendant six mois (lesquels sont renouvelables indéfiniment) ! Des individus croupissent en prison depuis des années et des mois (20 % de la population des territoires occupés palestiniens ont déjà fait l’expérience de l’incarcération), alors que rien ne justifie leur arrestation ni le traitement dégradant infligé par l’administration israélienne. Celle-ci perpétue les pratiques des colons britanniques avec, en sus, le déni de reconnaissance de l’humanité des Palestiniens. Belle démocratie en vérité.


                  A l’heure où des peuples arabes en mouvement se lèvent pour la liberté et la justice - de la Tunisie à l’Egypte, en passant par le Yémen, la Lybie, la Syrie, le Bahreïn - dans la non-violence et avec dignité, les prisonniers palestiniens font écho à cette résistance sans arme et se mobilisent. Ils sont deux mille à refuser de se nourrir pour que cessent les traitements indignes auxquels ils sont quotidiennement soumis. Ces grévistes de la faim sont des Palestiniens, certains ne savent pas pourquoi ils sont en prison, mais le gouvernement israélien – sous prétexte de combattre les terroristes – fait régner lui-même la terreur et la violence symbolique autant que réelle. Deux parmi eux, Bilal Diab (27 ans) et Thaer Halahla (34 ans), sont près de mourir après des semaines de jeûne. Le gouvernement israélien est certes emprunté car il ne maîtrise pas les conséquences potentielles qui résulteraient de leur mort et de celle de huit autres grévistes de la faim dont l’état est alarmant. Au demeurant, la vie des Palestiniens n’intéresse pas le gouvernement israélien (l’élimination de civils palestiniens s’est tellement normalisée dans cette Israël-victime-de-tous-les-dangers) : ce sont les répercussions médiatiques qui l’inquiètent a fortiori. Comment justifier la mort de prisonniers, non violents, grévistes de la faim, ignorés en prison, jamais jugés ?


                  Ce qui est choquant, révoltant et inacceptable, demeure le silence des médias internationaux sur le mouvement palestinien des prisonniers grévistes de la faim. Ils sont deux mille, dont certains vont mourir, et leur résistance non-violente et noble est ignorée et niée. Comme si Israël – inconditionnel allié de l’Occident - devait bénéficier d’un traitement de faveur et que les Palestiniens – en marge du « printemps arabe » - ne méritaient qu’une considération marginale. On célèbre le courage des Tunisiens, des Egyptiens, des Libyens ou des Syriens, résistant aux dictatures (que les Etats-Unis et l’Europe ont si longtemps soutenues) mais on ignore la détermination infinie des Palestiniennes et des Palestiniens qui tiennent tête à une soi-disant démocratie agissant comme une dictature aux pratiques coloniales. Les Palestiniens furent d’abord de mauvais démocrates, quand ils ont choisi le Hamas ; ils sont aujourd’hui de mauvais Arabes quand ils résistent aux traitements indignes de l’allié israélien. Ils auront toujours tort puisque, somme toute, Israël aura toujours raison, en spoliant, torturant, emprisonnant et en colonisant lentement. Le monde se tait. Le silence de la honte. Les politiques, les intellectuels et les journalistes qui, en commentant les affaires du monde et du Moyen-Orient, passent ces grèves de la faim sous silence, font honte à leur profession respective. Et les Arabes parmi eux – qui veulent gagner une respectabilité occidentale en oubliant les opprimés de Palestine – sont deux fois indignes. L’Histoire, à n’en point douter les jugera ; car enfin il demeure, dans les mémoires humaines, un Tribunal informel des lâches, des traîtres et des vendus historiques. La Palestine aura son procès de la justice et de la dignité : pour l’Histoire, dans l’Histoire. Et Israël, somme toute, l’a déjà perdu.


                  Le Président Barack Obama a récemment dit avoir changé d’avis sur le mariage homosexuel au cours d’une discussion avec sa femme et ses filles. Il aurait alors réalisé que l’Histoire allait dans leur sens et que, un jour ou l’autre, ces mariages seraient acceptés. N’a-t-il pas eu de discussion en famille sur l’indignité de maintenir des individus en prison sans preuve ni jugement (chez l’allié israélien comme aux Etats-Unis où des dizaines d’innocents reconnus demeurent pourtant en prison) ? Sa femme et ses filles ne l’ont-elles pas aidé à comprendre que l’Histoire ne pouvait donner raison aux Etats qui légalisent les arrestations arbitraires et la torture. Car il faudra bien que l’Occident et Israël entendent les leçons de l’Histoire : les opprimés qui résistent, comme les grévistes de la faim qui exigent la justice et la dignité, sont, contre toute apparence, les vainqueurs, en fait comme en droit. Quant au silence des puissants, il est l’autre nom de leur lâcheté, comme de leur future défaite. Pr T.Ramadan


                  Salam,


                  ...le temps passe, c’est une vérité et c’est un sens pour qui croit bien déjà de cette nature et de la Vie , toutes deux actives à leurs compléments, à leurs éléments, à leurs instants, le temps ne cesse, c’est une raison et c’est un commun pour qui croit mieux de cette conscience et de l’Humanité, toutes deux relatives à leurs valeurs, à leurs importances, à leurs réalités, le temps s’évolue, c’est une constance et c’est un progrès pour qui croit juste de cette faculté et de la Dignité, toutes deux attentives à leurs droits, à leurs devoirs, à leurs espoirs, le temps passant incessant et évolutif ne s’empresse guère d’un mal ou d’un bien pour qui veut croire demain à son meilleur retour, simple et régulier, factuel et partagé, gouvernant et éclairé, se rend-il alors ce temps, présent, aux desseins des lumières, vivant, aux humains de la terre, courant, aux couleurs univers, ainsi, entre tout, entre tous, et entre toutes, bien des voies s’élèvent d’une atmosphère et tant d’images soulèvent la plus prospère, est-il, était-il celles-ci, réunies irrémédiablement des ensembles et réfléchies généreusement des hommes, quelques minutes à leurs printemps se firent alors données pour qu’il soit souhaité un temps d’éternité à leurs paix...elles disaient...


                  ...le mur, voilà, nous y sommes, donc, détruisez le pacifiquement, et proprement, et sur cette même ligne, bien dégagée, une maison, un abri, des vies, un(e)(1) de chaque histoire à côté d’un(e)(1) de chaque histoire, autant qu’il soit une longueur nouvelle et visiblement parfaite aux longueurs précédentes, et multiples, le temps faisant parties ajoutées à celles ci, d’autres murs seront à l’exemple, comme, un souhait, une volonté, une identité partagée...colère et honte sont déjà largement établies, pas la peine de justifier d’avantage...


                  ...des états unis des nations humaines, se donnent-ils d’approfondir cette perspective à court terme,... des Peuples eux même se vont-ils à ce terme,... et, du Monde s’entretient-il la Réponse...La Paix, Al Salam, à Chacun(e)...


                  Salam, merci...
                  ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                  • #10
                    Quand c'est l'Etat sioniste : droits de l'hommes, eaux internationales, ONU.... ça existe plus. Ils ont un veto dans l'espèce humaine les juifs sionistes, la race supérieure face aux goys. Mdr
                    Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                    • #11
                      Je ne connais aucun conflit plus mediatise et plus couvert par les ONG que le conflit israelo palestinien.
                      Je ne connais aucun conflit plus mediatise et plus couvert par les sionnistes que le conflit de l'holocauste ou shoah terminologie hébraïque.

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