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Ouyahia, Belkhadem, Babès, Sellal… Spéculations sur le futur Premier ministre

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  • Ouyahia, Belkhadem, Babès, Sellal… Spéculations sur le futur Premier ministre

    Que va faire le pouvoir de la «victoire» du FLN qui, avec l’appoint du RND, dispose d’une majorité absolue au parlement rendant inutile «l’alliance présidentielle» étendue aux islamistes du MSP ? Le premier indicateur sera le choix du Premier ministre… Avec 72 sièges dans un parlement de 462 membres contre 61 élus dans la précédente assemblée populaire qui comptait 389 députés, le Rassemblement national démocratique (RND) d’Ahmed Ouyahia régresse.
    Théoriquement, cela devrait amener le président de la République à changer de Premier ministre pour prendre acte du résultat des élections ; ou pour essayer d’envoyer un signal à tous ceux qui estiment que l’immobilisme va être la règle. Rien n’oblige le président Bouteflika de mettre fin aux fonctions d’Ouyahia et à se passer d’un Premier ministre qui a assumé les évolutions, souvent brusques et contradictoires, de la politique économique du pays.
    Bouteflika peut ne pas tenir compte de l’idée qui veut qu’un Premier ministre doit être issu du parti majoritaire à l’assemblée populaire. C’était déjà le cas dans l’APN sortante. Et dans les batailles confuses au sein du FLN, les détracteurs d’Abdelaziz Belkhadem ont souvent argué du fait qu’il est anormal que le Premier ministre ne soit pas issu du parti qui a le plus de siège à l’Assemblée.
    UN SIMPLE COLLABORATEUR DU PRÉSIDENT
    En réalité, la fonction de «chef du gouvernement», expression d’une majorité parlementaire qui existait dans la Constitution de février 1989, n’est plus de mise. Le Premier ministre est ramené au rang de collaborateur. Il « met en oeuvre le programme du président de la République et coordonne, à cet effet, l’action du Gouvernement ». Le président n’a pas de contrainte légale en matière de choix du Premier ministre. Il peut tout aussi bien le choisir au sein du parti vainqueur, le FLN, qu’ailleurs.
    Le parlement peut refuser de ne pas approuver le « plan d’action » du Premier ministre qui démissionne, le président nommant un nouveau Premier ministre. En cas d’un second refus de l’APN, c’est la dissolution qui est prononcée. Une configuration qui paraît d’autant plus improbable que Bouteflika est le «président» du FLN. Bouteflika peut choisir au sein du FLN et il enlèverait ainsi l’argument invoqué contre Belkhadem qui n’a fait qu’avaliser le choix présidentiel.
    Pour ne pas changer, rien n’interdit à ce que Belkhadem revienne à nouveau au Palais du gouvernement dans le cadre de « l’alternance » formelle qui a existé entre lui et Ouyahia. C’est une hypothèse basse. Le président peut choisir de lancer un « jeune » du FLN dans les fonctions du Premier ministre encore que les personnalités de ce type n’émergent pas vraiment.
    LE «VIVIER» DU POUVOIR
    Bouteflika pourrait voir ailleurs. Avant l’élection, l’Alliance Verte qui escomptait un très grand résultat, pensait à Amar Ghoul comme Premier ministre, elle doit déchanter. Le MSP est techniquement hors du coup, il lui reste à faire un choix politique: aller dans l’opposition ou accepter de continuer de participer. Mais le Premier ministre sortira probablement du vivier traditionnel du pouvoir.
    On cite le nom de Mohamed Seghir Babès qui préside actuellement le Conseil national économique et social. Le président du Cnes a été fortement médiatisé sur le thème de la « réforme » dans les volets du dialogue social et la modernisation de la gouvernance locale et nationale. Il pourrait ainsi se retrouver en charge d’un gouvernement qui aura pour mission de réviser la Constitution et donc de traduire les réformes.
    Il constituerait ainsi un gouvernement de « technocrates » qui aura pour mission d’assurer une transition de deux ans avec une révision de la Constitution comme échéance avant la présidentielle. Certains n’hésitent pas à citer d’autres noms, dont des ministres qui occupent des fonctions « techniques » dans le gouvernement actuel. Dans ce cadre, on évoque aussi le nom d’Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau.
    L’homme est un éternel candidat au poste du Premier ministre dont le nom est cité à chaque fois que le poste est en jeu. Serait-ce la bonne ? En tout état de cause, la fonction de Premier ministre fortement dévaluée depuis l’arrivée de Bouteflika au pouvoir reste secondaire. Elle le restera si la révision de la Constitution est limitée et ne rétablit pas le parlement dans les prérogatives qui étaient les siennes… dans le texte du 23 février 1989.

    Salem Ferdi





    le Quotidien d Oran
    SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

    VIVA POLISARIO

  • #2
    Mon opinion:

    Avec le FFS de retour... et comme Ait Ahmed proposait en 1962 une constitution inspirée de celle du Liban (président dit arabe(sic) et vice président dit kabyle(sic) ....

    Alors Bouteflika finira par oublier Belkhadem.... et prendre un premier ministre qui parle berbère quitte à aller chercher Ben Flis des Aurès.... ou quelq'un d'en dehors de la Kabylie.
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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    • #3
      Bah heureusement pour nous qu'on est pas devenu comme le Liban.

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      • #4
        ALGERIEN point barre !!

        président dit arabe(sic) et vice président dit kabyle(sic) ....
        non mais quel raisonnement !!
        et tu fait quoi de nous autres CHAOUIS ?? des MZAB , TOUAREG , CHENOUIS . . . etc tout aussi AMAZIGH
        je suis ALGERIEN et n'ai jamais porter aucun jugement à travers une région
        nnas li 3andha f rasse matkhememche hakda !!
        SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

        VIVA POLISARIO

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        • #5
          non mais quel raisonnement !!
          Désolé, mais ce que j'ai écrit n'est pas de MOI.... mais je cite la position de Ait Ahmed en 1962....et je n'ai rien à faire avec lui.... alors de grâce, si vous n'avez pas saisi.... j'espère que la mise au point est claire (d'autant plus que j'ai mis des SIC après chaue mot!
          Dernière modification par Avucic, 15 mai 2012, 04h48.
          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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          • #6
            Maintenant que tout le monde est élu, ce serait quand même bien qu'on fasse le bilan des travaux de la précédente assemblée histoire qu'on sache à quoi elle sert.

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            • #7
              Avec le FFS de retour... et comme Ait Ahmed proposait en 1962 une constitution inspirée de celle du Liban (président dit arabe(sic) et vice président dit kabyle(sic) ....

              Alors Bouteflika finira par oublier Belkhadem.... et prendre un premier ministre qui parle berbère quitte à aller chercher Ben Flis des Aurès.... ou quelq'un d'en dehors de la Kabylie.
              C'est une proposition des plus méprisable :

              - Intellectuellement : etnhicisation du champ politique algérien.
              - Sociologiquement : ethnocentrisme négateur de la pluralité algérienne. Des kabyles qui représenterait 50 % de la population et les autres au pilori de la proportionnelle.
              - Politiquement : on voit ce que ce type de constition taillée par les Français au Liban à fait comme dégât !

              Je savais que Ait Ahmed avait failli être éjecté de l'O.S. pour des raisons analogues (pourrais-tu nous en dire plus sur cet épisode Avucic) mais je ne savais pas qu'il avait poussé la théorisation aussi loin.
              Dernière modification par Dandy, 15 mai 2012, 11h44.

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              • #8
                Mon opinion:

                Avec le FFS de retour... et comme Ait Ahmed proposait en 1962 une constitution inspirée de celle du Liban (président dit arabe(sic) et vice président dit kabyle(sic) ....
                Désolé, mais ce que j'ai écrit n'est pas de MOI.... mais je cite la position de Ait Ahmed en 1962....
                Ait ahmed n'a jamais proposé ça, ni en 1962 ni apres...

                Je savais que Ait Ahmed avait failli être éjecté de l'O.S. pour des raisons analogues (pourrais-tu nous en dire plus sur cet épisode Avucic) mais je ne savais pas qu'il avait poussé la théorisation aussi loin.
                la crise "dite" berbere de 1949, n'a rien avoir avec le parcours nationaliste de Ait ahmed. avuvic a un probleme personnel avec da l'ho.

                Né le 24 août 1926 en Kabylie. Il adhère, très jeune, au PPA, dont il devient l'un
                des dirigeants. En 1948, il organise un hold-up à la poste d'Oran (ouest
                algérien), au profit du mouvement indépendantiste.
                Il est l'un des "9 chefs historiques" de la révolution algérienne, qui, le 1er
                novembre 1954, déclenchent la guerre d'indépendance.
                Arrêté avec quatre autres dirigeants du FLN, en octobre 1957, à la suite du
                détournement d'un avion par l'armée coloniale, il est emprisonné jusqu'à
                l'indépendance.
                Pionnier du combat démocratique et de la défense des droits de l'homme, il
                tente une "opposition constructive" au sein de l'Assemblée constituante de
                1963, avant de créer, le FFS. Face à la répression, il est contraint à la
                clandestinité, et se réfugie dans les maquis de Kabylie.
                Arrêté en 1964, il est condamné à mort, puis gracié. En 1966, il s'évade de
                prison, et part en exil. Il soutient, en 1976, une thèse de droit, sur "la pratique
                des droits de l'homme dans la charte de l'Organisation de l'unité africaine".

                Il rentre en Algérie, en 1989, après "l'ouverture démocratique". Sous le slogan:
                "ni République intégriste, ni Etat policier", il tente de rassembler les
                démocrates, et d'incarner une troisième voie entre le pouvoir et les islamistes.
                Son credo: "ni république intégriste, ni Etat policier". Mais en raison des
                divisions qui minent la mouvance démocratique, et des multiples manipulations
                du pouvoir, sa stratégie échoue.
                Après la victoire du FIS aux législatives de décembre 1991, et l'arrêt du
                processus électoral qui s'en est suivi, il dénonce le "coup d'Etat" et met en
                garde contre les conséquences de la démarche du pouvoir.
                Principal artisan du "Contrat de Rome", signé notamment par le FFS, le FLN et
                le FIS, il prône un "dialogue sans exclusive" incluant les dirigeants du FIS, pour
                rétablir la paix civile. En 1995, il refuse de cautionner la présidentielle, et
                appelle au boycott du scrutin.

                Malgré les tentatives du pouvoir de l'enfermer dans le ghetto régional kabyle, il
                a plusieurs cartes en main.
                Ait Ahmed a refusé le poste de president en 1992...

                Intervenant hier à l’émission « Moubacheer » (Direct) de la chaîne Al Jazeera-Live, Aït Ahmed a noté que : « Je comprends que Bouteflika, tout comme Ben Bella, se soient révoltés contre le congrès de la Soummam parce qu’il proposait un programme politique cohérent au peuple algérien… » Le leader du FFS, qui intervient quelques jours après la célébration du 50e anniversaire de la tenue de ce congrès, assène que « la Révolution algérienne demeure un mythe, tant ses idéaux n’ont pas été concrétisés ». Au risque de choquer certains, le leader charismatique de l’opposition et le dernier des « Mohicans » de Novembre estime que les incantations du régime sur les valeurs portées par la Révolution ne sont que des « khourafate » (des élucubrations). Hocine Aït Ahmed en veut pour preuve que le « pluralisme politique, culturel et religieux est factice ». Il brocardera tous les régimes qui se sont succédé depuis l’indépendance auxquels il impute la responsabilité « historique d’avoir privé le peuple algérien de son droit à l’autodétermination ». « Le problème en Algérie c’est le régime », tonne le chef du FFS qui ne voit d’autres issues de secours à part « la négociation ». Une négociation qui devrait se faire « avec tout le monde et sans exclusive », précise-t-il. Visiblement dégoûté par le recours systématique aux élections et référendums, Aït Ahmed martèle que « toutes les élections ont été truquées depuis 1962 et que le seul suffrage réellement libre au monde arabe est celui de la Palestine avec la victoire de Hamas ». S’agissant de la réconciliation nationale, M. Aït Ahmed n’a pas souhaité s’y appesantir concédant tout de même une petite phrase lourde de sens : « le pardon suppose un débat ! », façon à lui de suggérer que la charte de Bouteflika n’a pas fait l’objet d’une négociation politique. Il s’est demandé, d’autre part, comment parler de réconciliation dans un pays « sous état d’urgence depuis 1992 » et dont « il n’y a aucune loi puisque les magistrats sont fonctionnarisés par les responsables politiques ». Et Hocine Aït Ahmed de poser un terrible diagnostic : « En Algérie, tout est fermé ! » Interrogé sur l’arrêt du processus électoral en 1992 suite à la victoire de l’ex-FIS, le président du FFS fait une révélation en affirmant qu’il avait été contacté juste après le coup d’Etat (comprendre la destitution de Chadli) par un général (Khaled Nezzar, ndlr) lui proposant de présider le Haut Conseil d’Etat (HCE) avant de faire appel au défunt président Boudiaf. M. Aït Ahmed affirme avoir décliné l’offre considérant que ce fut « un coup d’Etat ».
                Dernière modification par born_hittiste, 15 mai 2012, 12h34.
                There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                • #9
                  Ce fils de charcutier n'a de cesse de débiter des inepties aussi sottes que grenues.

                  Un président arabe il faut aller chercher loin pour en trouver; peut-être aurait-il fallu importer quelqu'un du Liban même et qui serait poète tel que Bshra el Khouri.
                  Dernière modification par djamal 2008, 15 mai 2012, 13h03.
                  Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                  J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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                  • #10
                    Ait Ahmed n'a jamais propose ca, Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'a dit ou fait da l'ho (le fait qu'il dirige encore le FFS et depuis l'etranger, et qu'il soit obsede par la constituante) mais je n'ai jamais trouve d'element qui etaye le fait qu'il soit regionaliste. Tout ce qu'il a ecrit prouve le contraire et je l'ai entendu dire qu'il "etait kabyle comme il aurait pu etre oranais". Je ne suis pas kabyle mais j'ai remarque que lorsqu'on parle de regionalisme en Algerie, on parle presque exclusivement du regionalisme kabyle (qui existe) mais on parle beaucoup moins du nombre de ministres ou de wali de la region Tlemecen-Nedrome nommes sous Bouteflika.

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                    • #11
                      Ait Ahmed n'a jamais propose ca, Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'a dit ou fait da l'ho (le fait qu'il dirige encore le FFS et depuis l'etranger, et qu'il soit obsede par la constituante)
                      justement...quel est l'interet de ces gens de proferer des mensonges qui n'apportent rien de constructifs ?

                      si c'est pour créer des obstacles sur la route d'un parti qui prône le dialogue et la solution pacifique au changement... qu'ils commencent leur revolte on veut bien voir...
                      Dernière modification par born_hittiste, 15 mai 2012, 13h46.
                      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                      • #12
                        Je ne suis pas kabyle mais j'ai remarque que lorsqu'on parle de regionalisme en Algerie, on parle presque exclusivement du regionalisme kabyle (qui existe) mais on parle beaucoup moins du nombre de ministres ou de wali de la region Tlemecen-Nedrome nommes sous Bouteflika.
                        Ce n'est pas tout à fait vrai, le BTS est devenu proverbial et l'axe Nedroma-Tlemcen-Alger est un secret de polichinelle.

                        Maintenant, je crois que la grande différence, c'est que ces solidarités (déplorables en passant) régionales, ne se doublent pas d'une identification ethnique et de ce fait ces solidarités paraissent moins "absolues" et "définitives".
                        Ce fait devient encore plus sensible quand on le rattache à l'histoire de l'Algérie durant la colonisation : le fait béribériste a été clairement utilisé par le colonisateur pour séparer les populations et il a existé dans ce pays un très fort courant de "béribérisme colonial" originaire de Kabylie (il y a eu aussi un berbèresime anti-colonial, la question n'est pas là). Ces clivages ont été creusé par une politique publique hasardeuse qui oscille entre la corruption sociale (la Kabylie a souvent été privilègié en terme de dotation budgétaire), une répression faisant l'economie du discours politiques (tirer sur des gens à balles réelles) et un intérêt médiocre porté aux symboles (certains discours indignes tenus par des présidents...etc.)

                        Nous pouvons aussi observer que ces solidarités de types régionales sont essentiellement politiques dans les régions non-kabyles alors qu'elles semblent participer à une construction identaire chez beaucoup de Kabyles :
                        - Si en France, tu poses la question : " De quelle origine êtes-vous ?" tu auras plus de chance d'entendre une personne dont les parents viennent de Kabylie te répondre : " Je suis d'origine Kabyle" (avant ou à la place d'Algérien) que d'entendre une personne de Tlemcen, de Touguourt ou de Annaba te répondre : je suis d'origine Tlemcinienne...etc. Elle te dira : "je suis Algérienne" et puis si tu creuses, elle te parlera de sa région. Tu vis à Paris et tu ne peux le nier.
                        Ce que je veux dire, c'est que l'inscription régionale semble plus essentielle, d'un point de vue identitaire chez certains Kabyles que chez les autres.

                        Puisque tu abordes les sujets sensibles et que ce topic va probablement partir en vrille : posons la question de l'insertion des populations kabyles dans les régions non-kabyles et l'insertion des populations non-kabyles en dans les régions kabyles, il me semble que proportionnellement on trouve plus de Kabyles dans les autres régions de l'Algerie que l'inverse. On ne peut pas reporter cela uniquement à l'histoire ou au realités économiques : les causes de cette réalité (voire de ses empêchements) méritent d'être étudiées sérieusement ...
                        Dernière modification par Dandy, 15 mai 2012, 15h52.

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                        • #13
                          Ce n'est pas tout à fait vrai, le BTS est devenu proverbial et l'axe Nedroma-Tlemcen est un secret de polichinelle.

                          Maintenant, je crois que la grande différence, c'est que ces solidarités (déplorables en passant) régionales, ne se doublent pas d'une identification ethnique et de ce fait ces solidarités paraissent moins "absolues" et "définitives".
                          Ce fait devient encore plus sensible quand on le rattache à l'histoire de l'Algérie durant la colonisation : le fait béribériste a été clairement utilisé par le colonisateur pour séparer les populations et il a existé dans ce pays un très fort courant de "béribérisme colonial" originaire de Kabylie (il y a eu aussi un berbèresime anti-colonial, la question n'est pas là). Ces clivages ont été creusé par une politique publique hasardeuse qui oscille entre la corruption sociale (la Kabylie a souvent été privilègié en terme de dotation budgétaire), une répression faisant l'economie du discours politiques (tirer sur des gens à balles réelles) et un intérêt médiocre porté aux symboles (certains discours indignes tenus par des présidents...etc.)

                          Nous pouvons aussi observer que ces solidarités de types régionales sont essentiellement politiques dans les régions non-kabyles alors qu'elles semblent participer à une construction identaire chez beaucoup de Kabyles. Puisque tu abordes les sujets sensibles : posons la question de l'insertion des populations kabyles dans les régions non-kabyles et l'insertion des populations non-kabyles en dans les régions kabyles, il me semble que proportionnellement on trouve plus de Kabyles dans les autres régions de l'Algerie que l'inverse. On ne peut pas reporter cela uniquement à l'histoire ou au realités économiques : les causes de cette réalité (voire de ses empêchements) méritent d'être étudiées sérieusement ...
                          le role de Ait Ahmed dans la régionalisation de l'algerie ne figure pas dans ce beau article...
                          There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

                          Commentaire


                          • #14
                            posons la question de l'insertion des populations kabyles dans les régions non-kabyles et l'insertion des populations non-kabyles en dans les régions kabyles, il me semble que proportionnellement on trouve plus de Kabyles dans les autres régions de l'Algerie que l'inverse
                            On ne peut pas poser la question en ces termes et pour une raison tres simple, a la fin du 19 eme siecle, la Kabylie etait la region la plus densement peuplee du pays (jusque dans durant la guerre au moins) sans forcement etre la region la mieux lotie en ressources agricoles. C'est pour cette raison qu'il y eut une emigration massive de kabyles non seulement vers les autres regions d'Algerie mais vers la France et meme parfois le Maroc relativement tot. Pour simplifier, il etait "interessant" pour ne pas dire vital pour des kabyles de s'installer a Alger, Saint Denis ou Oujda, alors que l'inverse n'avait economiquement aucun interet.

                            Commentaire


                            • #15
                              le role de Ait Ahmed dans la régionalisation de l'algerie ne figure pas dans ce beau article
                              Je n'ai pas que réagir aux propos qu'Avucic a attribué à Ait Ahmed (que j'ai supposé vrais au regard de l'âge et du parcous de Avucic).
                              Dernière modification par Dandy, 15 mai 2012, 14h06.

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