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Les cinq manifestants, dont trois militants du FFS, jugés au début du mois par le tribunal de Rouiba, ont été condamnés dans l’après-midi de dimanche à une peine de 6 mois de prison avec sursis assortie d’une amende.
Pour rappel, les accusés ont été poursuivis pour les chefs d’inculpation «*d’attroupement et atteinte à l’ordre public*». Ils ont été interpellés lors d’une action de protestation menée près de la localité de Khemis-El-Khechna, pour réclamer l’eau potable et le raccordement de leurs foyers au réseau d’assainissement.
Lors du procès, le procureur de la République avait requis à leur encontre une peine de 2 ans de prison ferme. Le verdict du tribunal a été qualifié «*de très sévère*» par Me Sahli, un avocat de la défense. «*On a décidé de faire appel. Car ce jugement a été rendu dans le but de faire peur à ces gens qui n’ont fait que réclamer leurs droits. En plus il va salir leur casier judiciaire*et les priver de certains droits à l’avenir*», a-t-il déploré.
Rappelons enfin que l’arrestation de ces jeunes a été dénoncée vivement par le FFS et les organisations de défense des droits de l’homme.*
Ramdane Koubabi
El Watan
Pour rappel, les accusés ont été poursuivis pour les chefs d’inculpation «*d’attroupement et atteinte à l’ordre public*». Ils ont été interpellés lors d’une action de protestation menée près de la localité de Khemis-El-Khechna, pour réclamer l’eau potable et le raccordement de leurs foyers au réseau d’assainissement.
Lors du procès, le procureur de la République avait requis à leur encontre une peine de 2 ans de prison ferme. Le verdict du tribunal a été qualifié «*de très sévère*» par Me Sahli, un avocat de la défense. «*On a décidé de faire appel. Car ce jugement a été rendu dans le but de faire peur à ces gens qui n’ont fait que réclamer leurs droits. En plus il va salir leur casier judiciaire*et les priver de certains droits à l’avenir*», a-t-il déploré.
Rappelons enfin que l’arrestation de ces jeunes a été dénoncée vivement par le FFS et les organisations de défense des droits de l’homme.*
Ramdane Koubabi
El Watan