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La performance de l'économie marocaine reste l'une des «plus élevées» de la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (Mena), a affirmé la directrice générale adjointe du Fonds monétaire international (FMI), Nemat Shafik, en projetant que l'année 2013 sera marquée notamment par un rebond de la production agricole et dans les secteurs manufacturier et du tourisme.
Nemat Shafik, qui entame ce lundi une visite de travail au Maroc, a relevé dans une interview à la MAP que la consommation intérieure devrait continuer d'être le «principal moteur» de la croissance économique dans le Royaume, soulignant que le FMI s'attend en 2013 à un rebond de la production agricole après une mauvaise année 2012, et à la mise en œuvre de grands projets d'investissement dans le secteur manufacturier, notamment celui de l'automobile, et de la construction avec plusieurs projets touristiques.
Le Maroc, a-t-elle poursuivi, devra également bénéficier, à l'instar des autres pays de la région, de la reprise économique attendue dans la zone euro en 2013.
Dans la dernière édition des Perspectives économiques pour les pays de la région Mena, le FMI prévoit, en effet, que le PIB du Maroc atteigne 4,3% en 2013, soit l'un des taux les plus élevés dans la région. Nemat Shafik, qui devra rencontrer lors de cette visite des responsables du gouvernement marocain, va également participer à la conférence régionale organisée par le Maroc pour discuter de la création de l'institution régionale «Arabisât». Cette institution, a-t-elle expliqué, est à même de jouer un rôle stratégique dans l'amélioration des systèmes statistiques et promouvoir la coopération régionale en la matière entre les pays arabes. «Promouvoir la bonne qualité des données et la transparence est une chose très importante pour l'élaboration des politiques économiques», a souligné à ce propos Nemat Shafik.
Evoquant par ailleurs la crise dans la zone euro et son impact sur les pays de la région, la responsable du FMI a noté que le ralentissement économique en Europe a «certainement eu un effet modérateur sur l'activité économique dans un certain nombre de pays de la région, et ce par le biais de plusieurs canaux de transmission : de plus faibles flux commerciaux et des investissements directs étrangers, des recettes touristiques en baisse et une réduction des transferts de fonds».
Ces canaux de transmission, a-t-elle estimé, sont particulièrement importants pour le Maghreb, en ce sens que des pays comme le Maroc et la Tunisie dépendent de l'Europe pour plus de 80 pc de leurs envois de fonds totaux, ajoutant que l'Europe est aussi la destination pour environ 60% des exportations du Maghreb, la source de 80 à 90% de ses revenus du tourisme, et d'environ 80% de son investissement direct total.
Les envois de fonds des travailleurs maghrébins en Europe se sont cependant bien maintenus, reflétant une grande solidarité familiale malgré une baisse des revenus des travailleurs, a fait remarqué Nemat Shafik, relevant que les autres pays importateurs de pétrole de la région Mena sont moins liés à l'Europe et, donc, moins affectés par ses difficultés économique.
Les performances statistiques du Maroc saluées
Le Maroc est le pays arabe «le plus performant» en matière des statistiques macroéconomiques et financières, a affirmé, lundi à Rabat, la directrice générale adjointe du Fonds monétaire international (FMI), Nemat Shafik.
Le Maroc, qui est membre de plusieurs instances internationales des statistiques, a déployé des efforts importants dans ce domaine, a indiqué Nemat Shafik qui s'exprimait à l'ouverture d'une conférence régionale sur «les statistiques macroéconomiques et financières pour l'élaboration des politiques économiques dans les pays arabes». Elle a souligné, dans ce sens, l'importance de la création d'une instance arabe des statistiques, baptisée «Arabstat», qui devra être une plateforme régionale des statistiques chargée de la coordination entre les agences nationales spécialisées.
Cette instance aura également pour objectif la promotion des systèmes statistiques en conformité avec les standards internationaux et la promotion de la production et de la dissémination des données aux niveaux national et régional, a ajouté la responsable du FMI.
Le rôle de cette organisation s'avère crucial dans une conjoncture internationale marquée par la crise financière internationale, a-t-elle souligné. La crise économique planétaire a été une occasion de mettre en exergue le rôle de «la bonne gouvernance financière aux niveaux international, régional et national, de la supervision macro-prudentielle (...) et d'une meilleure compréhension des flux financiers extérieurs», a-t-elle expliqué.
Cette institution de Bretton Woods lance plusieurs initiatives «réussies» pour promouvoir la transparence, la compilation et la dissémination des données statistiques, a-t-elle indiqué, citant notamment le «standard de dissémination des statistiques officielles» (SDDS-Special Data Dissemination Standard) et le «système général de dissémination des données» (GDDS-General Data Dissemination System).
Le Fonds va lancer prochainement le SDDS Plus qui a pour objectif d'améliorer la dissémination des données par les économies disposant d'un secteur financier important, a-t-elle précisé.
Pour sa part, le directeur du département des statistiques à la Banque africaine de développement (BAD), Charles Leyeka Lufumpa a salué le Maroc pour son système statistique efficace. «C'est l'un des plus forts et l'un des meilleurs en Afrique», a-t-il déclaré à la presse peu après l'ouverture de cette rencontre.
La création d'Arabstat est une «bonne idée» pour l'amélioration de la qualité des statistiques dans le monde arabe, a affirmé Lufumpa, rappelant que la BAD investit énormément dans l'appui aux capacités statistiques des pays africains, notamment le Maroc.
Organisée par le ministère de l'Economie et des Finances et le FMI, cette rencontre de haut niveau va traiter de plusieurs thèmes, notamment «Les besoins et le développement des statistiques arabes pour l'élaboration des politiques économiques» et «Le rôle et l'intérêt d'un bureau régional des statistiques».
par le matin ma
Nemat Shafik, qui entame ce lundi une visite de travail au Maroc, a relevé dans une interview à la MAP que la consommation intérieure devrait continuer d'être le «principal moteur» de la croissance économique dans le Royaume, soulignant que le FMI s'attend en 2013 à un rebond de la production agricole après une mauvaise année 2012, et à la mise en œuvre de grands projets d'investissement dans le secteur manufacturier, notamment celui de l'automobile, et de la construction avec plusieurs projets touristiques.
Le Maroc, a-t-elle poursuivi, devra également bénéficier, à l'instar des autres pays de la région, de la reprise économique attendue dans la zone euro en 2013.
Dans la dernière édition des Perspectives économiques pour les pays de la région Mena, le FMI prévoit, en effet, que le PIB du Maroc atteigne 4,3% en 2013, soit l'un des taux les plus élevés dans la région. Nemat Shafik, qui devra rencontrer lors de cette visite des responsables du gouvernement marocain, va également participer à la conférence régionale organisée par le Maroc pour discuter de la création de l'institution régionale «Arabisât». Cette institution, a-t-elle expliqué, est à même de jouer un rôle stratégique dans l'amélioration des systèmes statistiques et promouvoir la coopération régionale en la matière entre les pays arabes. «Promouvoir la bonne qualité des données et la transparence est une chose très importante pour l'élaboration des politiques économiques», a souligné à ce propos Nemat Shafik.
Evoquant par ailleurs la crise dans la zone euro et son impact sur les pays de la région, la responsable du FMI a noté que le ralentissement économique en Europe a «certainement eu un effet modérateur sur l'activité économique dans un certain nombre de pays de la région, et ce par le biais de plusieurs canaux de transmission : de plus faibles flux commerciaux et des investissements directs étrangers, des recettes touristiques en baisse et une réduction des transferts de fonds».
Ces canaux de transmission, a-t-elle estimé, sont particulièrement importants pour le Maghreb, en ce sens que des pays comme le Maroc et la Tunisie dépendent de l'Europe pour plus de 80 pc de leurs envois de fonds totaux, ajoutant que l'Europe est aussi la destination pour environ 60% des exportations du Maghreb, la source de 80 à 90% de ses revenus du tourisme, et d'environ 80% de son investissement direct total.
Les envois de fonds des travailleurs maghrébins en Europe se sont cependant bien maintenus, reflétant une grande solidarité familiale malgré une baisse des revenus des travailleurs, a fait remarqué Nemat Shafik, relevant que les autres pays importateurs de pétrole de la région Mena sont moins liés à l'Europe et, donc, moins affectés par ses difficultés économique.
Les performances statistiques du Maroc saluées
Le Maroc est le pays arabe «le plus performant» en matière des statistiques macroéconomiques et financières, a affirmé, lundi à Rabat, la directrice générale adjointe du Fonds monétaire international (FMI), Nemat Shafik.
Le Maroc, qui est membre de plusieurs instances internationales des statistiques, a déployé des efforts importants dans ce domaine, a indiqué Nemat Shafik qui s'exprimait à l'ouverture d'une conférence régionale sur «les statistiques macroéconomiques et financières pour l'élaboration des politiques économiques dans les pays arabes». Elle a souligné, dans ce sens, l'importance de la création d'une instance arabe des statistiques, baptisée «Arabstat», qui devra être une plateforme régionale des statistiques chargée de la coordination entre les agences nationales spécialisées.
Cette instance aura également pour objectif la promotion des systèmes statistiques en conformité avec les standards internationaux et la promotion de la production et de la dissémination des données aux niveaux national et régional, a ajouté la responsable du FMI.
Le rôle de cette organisation s'avère crucial dans une conjoncture internationale marquée par la crise financière internationale, a-t-elle souligné. La crise économique planétaire a été une occasion de mettre en exergue le rôle de «la bonne gouvernance financière aux niveaux international, régional et national, de la supervision macro-prudentielle (...) et d'une meilleure compréhension des flux financiers extérieurs», a-t-elle expliqué.
Cette institution de Bretton Woods lance plusieurs initiatives «réussies» pour promouvoir la transparence, la compilation et la dissémination des données statistiques, a-t-elle indiqué, citant notamment le «standard de dissémination des statistiques officielles» (SDDS-Special Data Dissemination Standard) et le «système général de dissémination des données» (GDDS-General Data Dissemination System).
Le Fonds va lancer prochainement le SDDS Plus qui a pour objectif d'améliorer la dissémination des données par les économies disposant d'un secteur financier important, a-t-elle précisé.
Pour sa part, le directeur du département des statistiques à la Banque africaine de développement (BAD), Charles Leyeka Lufumpa a salué le Maroc pour son système statistique efficace. «C'est l'un des plus forts et l'un des meilleurs en Afrique», a-t-il déclaré à la presse peu après l'ouverture de cette rencontre.
La création d'Arabstat est une «bonne idée» pour l'amélioration de la qualité des statistiques dans le monde arabe, a affirmé Lufumpa, rappelant que la BAD investit énormément dans l'appui aux capacités statistiques des pays africains, notamment le Maroc.
Organisée par le ministère de l'Economie et des Finances et le FMI, cette rencontre de haut niveau va traiter de plusieurs thèmes, notamment «Les besoins et le développement des statistiques arabes pour l'élaboration des politiques économiques» et «Le rôle et l'intérêt d'un bureau régional des statistiques».
par le matin ma
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