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ANXIEUX et terrorisés. Les clients d’un grand hôtel de Fès n’en reviennent toujours pas. Leur nuit de samedi 12 à dimanche 13 mai était tout simplement cauchemardesque.
En effet, une bande criminelle a signé une nouvelle scène de violence au sein de cet établissement 5 étoiles, pourtant situé en plein centre-ville sur l’avenue des FAR. Le premier bilan fait état de deux blessés évacués au CHU, trois voitures endommagées, et une partie de l’établissement saccagée. Cet hôtel est pour la seconde fois en proie à des incidents de la sorte. Le premier s’était déclenché, en janvier dernier, suite à une rixe entre des «videurs» de l’hôtel et des malfaiteurs. L’un de ces derniers purge actuellement une peine au pénitencier d’Aïn Kadouss. Il avait poignardé un agent de gardiennage, aujourd’hui encore en convalescence. Le 13 mai, c’est une autre scène de frayeur qui s’est produite évoquant de nouvelles interrogations sur l’insécurité dans les établissements touristiques à Fès, et par là même de la ville. Cette nuit là, l’hôtel affichait complet. Ses résidents sont constitués de quelque 150 touristes israéliens, en pèlerinage au Maroc, 30 Saoudiens, en plus des clients coutumiers du cabaret.
Tout a commencé vers 2h du matin, quand 4 véhicules se sont arrêtés devant la discothèque de l’hôtel. De ces voitures, une vingtaine de jeunes organisent comme un assaut en direction de la boîte de nuit. «Munis de couteaux et de sabres, ces individus ont brusquement défoncé les portes de l’hôtel cassant vitres, tables… bref, tout ce qui se trouvait sur leur chemin», décrit un témoin. «Au début, on a cru à un attentat, puis voyant des sabres, on a pensé à Al Qaida…», explique un client, encore en état de choc. «En l’espace de 15 minutes, le hall de l’établissement a été le théâtre d’une guerre de sabres menée par une bande de malfaiteurs contre personnels et clients», ajoute-t-il. Réveillés par les cris, le bris de glace et autres, certains locataires ont quitté l’hôtel en pyjama. D’autres se sont limités à observer la scène à partir des fenêtres des chambres.
En bas, la panique battait son plein. Surtout que ces individus se sont orientés vers le sous-sol où se trouve le cabaret. «Si les agents de sécurité n’avaient pas bloqué les portes de la boîte de nuit, le bilan aurait été catastrophique», indique un Français d’origine marocaine et dont la voiture a été endommagée. Et de poursuivre: «un client tangérois a été blessé à l’épaule à l’arme blanche». En outre, un agent de sécurité, bien que costaud, a été grièvement blessé à la tête. «Frappé par un sabre, celui-ci en sortira du CHU avec 27 points de suture», indique, terrifié, l’un de ses collègues. «D’autres agents de sécurité ont également été mis en joue, mais ils ont pu esquiver les armes et n’ont pas été touchés», poursuit ce dernier.
A la sortie de l’hôtel, les agresseurs ont cassé les vitres des voitures stationnées et ont pris la fuite avant l’arrivée de la police
Hier 14 mai, Youssef Tadlaoui, délégué du tourisme, s’est rendu à l’hôtel pour élucider cette affaire qui ne «sert pas les intérêts du secteur». Pour leur part, les responsables de l’établissement attaqué se sont refusés à tout commentaire par rapport à cet incident et encore moins par rapport aux dégâts subis.
«Des hauts dirigeants de notre groupe, qui est en plein expansion au Maroc avec plus de 7 hôtels en projet, feront le déplacement demain à Fès pour analyser la situation», révèle le directeur de l’hôtel sans donner plus de détails. Notons enfin que le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Fès a été saisi pour mettre la main sur cette bande dans les plus brefs délais. En attendant, deux hypothèses: un acte de vengeance commis par un client refoulé de l’établissement au cours de la nuit, ou un règlement de comptes avec les vigiles de la boîte de nuit, sont privilégiées.
Touristes protégés
A l’heure où nous mettions sous presse, le personnel de l’hôtel a organisé un sit-in en guise de solidarité avec le vigile blessé. «Nous sollicitons aussi les autorités pour garantir notre sécurité pendant la nuit», souhaitent-ils. Pour l’heure, la présence policière s’est renforcée autour de l’hôtel. Un policier «armé» a même été chargé d’accompagner les touristes juifs en médina.
l'economiste
En effet, une bande criminelle a signé une nouvelle scène de violence au sein de cet établissement 5 étoiles, pourtant situé en plein centre-ville sur l’avenue des FAR. Le premier bilan fait état de deux blessés évacués au CHU, trois voitures endommagées, et une partie de l’établissement saccagée. Cet hôtel est pour la seconde fois en proie à des incidents de la sorte. Le premier s’était déclenché, en janvier dernier, suite à une rixe entre des «videurs» de l’hôtel et des malfaiteurs. L’un de ces derniers purge actuellement une peine au pénitencier d’Aïn Kadouss. Il avait poignardé un agent de gardiennage, aujourd’hui encore en convalescence. Le 13 mai, c’est une autre scène de frayeur qui s’est produite évoquant de nouvelles interrogations sur l’insécurité dans les établissements touristiques à Fès, et par là même de la ville. Cette nuit là, l’hôtel affichait complet. Ses résidents sont constitués de quelque 150 touristes israéliens, en pèlerinage au Maroc, 30 Saoudiens, en plus des clients coutumiers du cabaret.
Tout a commencé vers 2h du matin, quand 4 véhicules se sont arrêtés devant la discothèque de l’hôtel. De ces voitures, une vingtaine de jeunes organisent comme un assaut en direction de la boîte de nuit. «Munis de couteaux et de sabres, ces individus ont brusquement défoncé les portes de l’hôtel cassant vitres, tables… bref, tout ce qui se trouvait sur leur chemin», décrit un témoin. «Au début, on a cru à un attentat, puis voyant des sabres, on a pensé à Al Qaida…», explique un client, encore en état de choc. «En l’espace de 15 minutes, le hall de l’établissement a été le théâtre d’une guerre de sabres menée par une bande de malfaiteurs contre personnels et clients», ajoute-t-il. Réveillés par les cris, le bris de glace et autres, certains locataires ont quitté l’hôtel en pyjama. D’autres se sont limités à observer la scène à partir des fenêtres des chambres.
En bas, la panique battait son plein. Surtout que ces individus se sont orientés vers le sous-sol où se trouve le cabaret. «Si les agents de sécurité n’avaient pas bloqué les portes de la boîte de nuit, le bilan aurait été catastrophique», indique un Français d’origine marocaine et dont la voiture a été endommagée. Et de poursuivre: «un client tangérois a été blessé à l’épaule à l’arme blanche». En outre, un agent de sécurité, bien que costaud, a été grièvement blessé à la tête. «Frappé par un sabre, celui-ci en sortira du CHU avec 27 points de suture», indique, terrifié, l’un de ses collègues. «D’autres agents de sécurité ont également été mis en joue, mais ils ont pu esquiver les armes et n’ont pas été touchés», poursuit ce dernier.
A la sortie de l’hôtel, les agresseurs ont cassé les vitres des voitures stationnées et ont pris la fuite avant l’arrivée de la police
Hier 14 mai, Youssef Tadlaoui, délégué du tourisme, s’est rendu à l’hôtel pour élucider cette affaire qui ne «sert pas les intérêts du secteur». Pour leur part, les responsables de l’établissement attaqué se sont refusés à tout commentaire par rapport à cet incident et encore moins par rapport aux dégâts subis.
«Des hauts dirigeants de notre groupe, qui est en plein expansion au Maroc avec plus de 7 hôtels en projet, feront le déplacement demain à Fès pour analyser la situation», révèle le directeur de l’hôtel sans donner plus de détails. Notons enfin que le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Fès a été saisi pour mettre la main sur cette bande dans les plus brefs délais. En attendant, deux hypothèses: un acte de vengeance commis par un client refoulé de l’établissement au cours de la nuit, ou un règlement de comptes avec les vigiles de la boîte de nuit, sont privilégiées.
Touristes protégés
A l’heure où nous mettions sous presse, le personnel de l’hôtel a organisé un sit-in en guise de solidarité avec le vigile blessé. «Nous sollicitons aussi les autorités pour garantir notre sécurité pendant la nuit», souhaitent-ils. Pour l’heure, la présence policière s’est renforcée autour de l’hôtel. Un policier «armé» a même été chargé d’accompagner les touristes juifs en médina.
l'economiste
est ce que t'as lu l'article ou juste le titre? .
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