Le frère du P-DG du groupe Blanky arrêté hier
800 milliards de crédit BNA sans hypothèque
Le directeur d’agence, quant à lui, est accusé de complicité dans l’octroi de ces crédits.
Suite à un mandat d’arrêt lancé, hier, par la justice à son encontre, le frère du P-DG du groupe Blanky, Idir Cherfaoui, et le directeur de l’agence BNA de Staouéli ont été arrêtés, dans la même journée. Ils ont été présentés au parquet de Blida. L’arrestation M. Cherfaoui est intervenue en fin d’aprè-midi d’hier. Il s’agit, selon une source judiciaire, d’un nouveau scandale financier impliquant également un directeur d’agence bancaire. L’enquête ne fait que commencer et les mesures prises, hier, seront, ajoute cette source, suivies par d’autres, au fur et à mesure des découvertes que feront les enquêteurs.
D’ores et déjà, il s’avère que le frère du P-DG du groupe Blanky est accusé d’avoir bénéficié d’un crédit de 800 milliards de centimes au bénéfice du groupe sans garantie de remboursement puisque n’ayant pas mis à la disposition de cette banque les hypothèques garantissant le remboursement. Le directeur d’agence, quant à lui, est accusé de complicité dans l’octroi de ces crédits. D’autres enquêtes seront, selon cette source, menées dans d’autres structures bancaires dans le but de savoir si d’autres crédits bancaires ont été accordés au groupe Blanky en infraction à la loi sur la monnaie et le crédit. Parmi ces structures, cette source cite la Badr qui détenait 3,4 D.A. de créances auprès de l’EPE Enasucre, dette que le groupe Blanky s’est engagé à honorer dans son offre pour obtenir 70 % du capital de l’EPE Enasucre.
Depuis quelques temps, les succès enregistrés ont commencé à laisser place à des difficultés l’obligeant à se retirer de plusieurs projets dont celui du partenariat avec l’EPE Enasucre, en mars 2005. Le syndicat de cette EPE, qui emploie 1 100 travailleurs, a exprimé son inquiétude quant à l’avenir de ces employés dans une lettre adressée au Chef du gouvernement de l’époque, Ahmed Ouyahia. Le coordinateur de ce syndicat avait, à travers cette correspondance, demandé au chef de l’Exécutif d’intervenir pour élucider les tenants et les aboutissants du retrait de Blanky de ce partenariat. Un dossier autour duquel aucune explication officielle n’a été donnée à ce jour.
Source: le jour d'Algérie
800 milliards de crédit BNA sans hypothèque
Le directeur d’agence, quant à lui, est accusé de complicité dans l’octroi de ces crédits.
Suite à un mandat d’arrêt lancé, hier, par la justice à son encontre, le frère du P-DG du groupe Blanky, Idir Cherfaoui, et le directeur de l’agence BNA de Staouéli ont été arrêtés, dans la même journée. Ils ont été présentés au parquet de Blida. L’arrestation M. Cherfaoui est intervenue en fin d’aprè-midi d’hier. Il s’agit, selon une source judiciaire, d’un nouveau scandale financier impliquant également un directeur d’agence bancaire. L’enquête ne fait que commencer et les mesures prises, hier, seront, ajoute cette source, suivies par d’autres, au fur et à mesure des découvertes que feront les enquêteurs.
D’ores et déjà, il s’avère que le frère du P-DG du groupe Blanky est accusé d’avoir bénéficié d’un crédit de 800 milliards de centimes au bénéfice du groupe sans garantie de remboursement puisque n’ayant pas mis à la disposition de cette banque les hypothèques garantissant le remboursement. Le directeur d’agence, quant à lui, est accusé de complicité dans l’octroi de ces crédits. D’autres enquêtes seront, selon cette source, menées dans d’autres structures bancaires dans le but de savoir si d’autres crédits bancaires ont été accordés au groupe Blanky en infraction à la loi sur la monnaie et le crédit. Parmi ces structures, cette source cite la Badr qui détenait 3,4 D.A. de créances auprès de l’EPE Enasucre, dette que le groupe Blanky s’est engagé à honorer dans son offre pour obtenir 70 % du capital de l’EPE Enasucre.
Depuis quelques temps, les succès enregistrés ont commencé à laisser place à des difficultés l’obligeant à se retirer de plusieurs projets dont celui du partenariat avec l’EPE Enasucre, en mars 2005. Le syndicat de cette EPE, qui emploie 1 100 travailleurs, a exprimé son inquiétude quant à l’avenir de ces employés dans une lettre adressée au Chef du gouvernement de l’époque, Ahmed Ouyahia. Le coordinateur de ce syndicat avait, à travers cette correspondance, demandé au chef de l’Exécutif d’intervenir pour élucider les tenants et les aboutissants du retrait de Blanky de ce partenariat. Un dossier autour duquel aucune explication officielle n’a été donnée à ce jour.
Source: le jour d'Algérie
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