Détournement de 30 millions de dollars
Procès du fils d’un ancien ministre de Chadli
Le procès relatif à la première affaire de blanchiment d’argent, en Algérie, est programmé pour aujourd’hui au tribunal correctionnel de Bir Mourad Raïs.
Cette affaire dans laquelle 18 personnes sont accusées, dont des membres du fonds algéro-koweitien ainsi que des bénéficiaires de crédits financiers de ce fonds concerne le détournement de 30 millions de dollars de ce fonds, explique cette source. Le principal accusé dans cette affaire est un certain B. El Mili Anouar, fils d’un ancien ministre, ajoute cette source. Cet accusé ainsi que son épouse et deux autres, en fuite, font l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé à leur encontre par la justice algérienne. Certains parmi ces 18 accusés sont placés sous mandat de dépôt. Parmi ces personnes, un expert financier accusé d’avoir falsifié des documents au bénéfice de ces prévenus.
Selon l’accusation portée à son encontre, B. El Mili Anouar accordait, illégalement, des crédits financiers à des particuliers, ce qui est non conforme à la mission de ce fonds chargé d’appuyer des projets d’investissements. Cet accusé a, selon cette source, vendu au marché informel de la devise, d’importantes sommes en monnaies étrangères, au lieu d’échanger ces sommes en devises dans le circuit bancaire légal. En inondant le marché parallèle de la devise, il a amassé des sommes importantes provenant de la différence entre les taux d’échange, ajoute cette source. Ce sont 30 millions de dollars qui ont, selon l’accusation, été détournés par cet accusé par différentes manières.
La coopération de Ali Aoun
Ce fils d’un ancien ministre a, selon les rapports de police, blanchi cet argent dans l’achat de logements, villas et niveaux de tours. D’importantes sommes de ces 30 millions de dollars ont été transférés par cet accusé vers l’étranger, dont Luxembourg, ajoute cette source. Le pot aux roses a été découvert lors de la vérification de documents comptables de ce fonds algéro-koweitien par un commissaire aux comptes. La coopération de Ali Aoun, P-DG du groupe Saidal dans l’enquête de la police, a, selon le rapport de la police, favorisé de façon considérable, l’élucidation de cette affaire. Ce fils d’un ancien ministre a tenté de blanchir une partie de cet argent par l’achat d’actions du groupe Saidal. L’arrivée de cet argent a suscité la suspicion de Ali Aoun. Il en informera la police dont les éléments chargés de l’investigation ont découvert le détournement, selon cette source judiciaire.
La loi 01/06 du 20 février 2006 relative à «la prévention et lutte contre la corruption» et la loi sur «le blanchiment d’argent» constitueront les bases juridiques pour ce procès selon une source judiciaire.
Source: le jour d'Algérie
Procès du fils d’un ancien ministre de Chadli
Le procès relatif à la première affaire de blanchiment d’argent, en Algérie, est programmé pour aujourd’hui au tribunal correctionnel de Bir Mourad Raïs.
Cette affaire dans laquelle 18 personnes sont accusées, dont des membres du fonds algéro-koweitien ainsi que des bénéficiaires de crédits financiers de ce fonds concerne le détournement de 30 millions de dollars de ce fonds, explique cette source. Le principal accusé dans cette affaire est un certain B. El Mili Anouar, fils d’un ancien ministre, ajoute cette source. Cet accusé ainsi que son épouse et deux autres, en fuite, font l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé à leur encontre par la justice algérienne. Certains parmi ces 18 accusés sont placés sous mandat de dépôt. Parmi ces personnes, un expert financier accusé d’avoir falsifié des documents au bénéfice de ces prévenus.
Selon l’accusation portée à son encontre, B. El Mili Anouar accordait, illégalement, des crédits financiers à des particuliers, ce qui est non conforme à la mission de ce fonds chargé d’appuyer des projets d’investissements. Cet accusé a, selon cette source, vendu au marché informel de la devise, d’importantes sommes en monnaies étrangères, au lieu d’échanger ces sommes en devises dans le circuit bancaire légal. En inondant le marché parallèle de la devise, il a amassé des sommes importantes provenant de la différence entre les taux d’échange, ajoute cette source. Ce sont 30 millions de dollars qui ont, selon l’accusation, été détournés par cet accusé par différentes manières.
La coopération de Ali Aoun
Ce fils d’un ancien ministre a, selon les rapports de police, blanchi cet argent dans l’achat de logements, villas et niveaux de tours. D’importantes sommes de ces 30 millions de dollars ont été transférés par cet accusé vers l’étranger, dont Luxembourg, ajoute cette source. Le pot aux roses a été découvert lors de la vérification de documents comptables de ce fonds algéro-koweitien par un commissaire aux comptes. La coopération de Ali Aoun, P-DG du groupe Saidal dans l’enquête de la police, a, selon le rapport de la police, favorisé de façon considérable, l’élucidation de cette affaire. Ce fils d’un ancien ministre a tenté de blanchir une partie de cet argent par l’achat d’actions du groupe Saidal. L’arrivée de cet argent a suscité la suspicion de Ali Aoun. Il en informera la police dont les éléments chargés de l’investigation ont découvert le détournement, selon cette source judiciaire.
La loi 01/06 du 20 février 2006 relative à «la prévention et lutte contre la corruption» et la loi sur «le blanchiment d’argent» constitueront les bases juridiques pour ce procès selon une source judiciaire.
Source: le jour d'Algérie
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