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Les TIC au Maroc ont le vent en poupe en 2011
La progression est importante, le Maroc est à 14,9 millions d’internautes qui vont de plus en plus sur les réseaux sociaux. L’enquête de l’Observatoire des technologies de l’information, réalisée auprès de 1.240 ménages répartis dans 13 villes et auprès de 474 entreprises, révèle que 83% des personnes connectées à Internet sont membres d’un réseau social.
Un résultat qui devrait donner à réfléchir à nos politiques et aux entreprises qui gagneraient à être plus visibles sur les sites des réseaux sociaux pour mieux communiquer. L’année dernière, le mouvement du «20 février» s’est constitué et a lancé ses appels via ces réseaux qui continuent à être boudés par de nombreux hommes politiques. Pourtant, ils constituent le premier usage Internet des Marocains. «Ils sont déclarés usage favori tous supports confondus: ordinateur fixe, clé 3G et téléphone mobile. Même les individus accédant à Internet en milieu rural manifestent un usage plus élevé des réseaux sociaux», relève l’étude.
A côté de ce phénomène, les activités privilégiées des internautes sont les messages instantanés, le téléphone via Internet et la messagerie électronique. Des pratiques qui sont toutes en hausse à l’exception des téléchargements. Ces derniers ont baissé de 8 points par rapport à 2010, mais restent à un niveau élevés: 63% des Marocains ont utilisé Internet pour télécharger des images, des vidéos ou de la musique en 2011. L’étude présentée hier, mardi 15 mai, par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) livre non seulement des informations sur les habitudes des internautes, mais s’attarde aussi sur les taux d’équipement en TIC en 2011. Des informations utiles aux opérateurs et professionnels du secteur.
L’on constate ainsi une nette progression du taux d’équipement: 87% des individus de 12 à 65 ans disposent d’un téléphone mobile, 35% des ménages sont dotés d’un accès Internet et 39% possèdent au moins un ordinateur.
D’ailleurs, le taux de pénétration des ordinateurs dans les foyers a gagné 5 points de plus en 2011. Mais la fracture numérique subsiste entre la ville et la campagne et entre les catégories socioprofessionnelles (CSP): le différentiel entre les zones urbaines et rurales est de 39 points alors que les CSP supérieures sont mieux équipées. Même si la moyenne d’ordinateur par foyer est de 1,4, les tablettes ne connaissent pas un engouement important. Elles restent encore marginales puisque moins de 2% des ménages disposant d’un ordinateur ont des tablettes. L’année dernière s’est également caractérisée par le recul de l’ordinateur fixe au profit de l’ordinateur portable: 56% de l’équipement en 2011 contre 45% en 2009 et 2010. Par rapport à la téléphonie mobile, la progression se poursuit, mais à un rythme plus long: 4 points de plus en 2011 contre 14 points en 2010. La pénétration des smartphone est fulgurante auprès des catégories socioprofessionnelles supérieures (83% d’entre elles).
L’on assiste aussi à une stabilité en termes de «multi-équipement»: 17% des personnes disposant d’un téléphone portable sont multi-équipées, avec en général deux mobiles par individu. Un phénomène qui s’explique par les besoins d’optimiser le budget profitant ainsi des offres promotionnelles et des meilleurs tarifs sur chaque ligne.
Le téléphone fixe continue de perdre du terrain: 4 points en moins par rapport à 2010 s’établissant ainsi à 35%. Un recul attribué à la baisse au niveau de la mobilité restreinte. Celle-ci est présente dans 19% des foyers en 2011 contre 29% en 2010.
Sur ce segment, 8% des foyers non-équipés en téléphones fixes envisagent de le faire dans les 12 prochains mois, contre 11% en 2010, note l’étude. Dans tous les cas, la demande pour les lignes fixes est surtout tirée par l’internet haut débit fixe (2/3 des ménages en mentionnent l’usage) et aussi par l’usage de la télévision sur ADSL (8% de foyers en sont équipés).
L'economiste
Un résultat qui devrait donner à réfléchir à nos politiques et aux entreprises qui gagneraient à être plus visibles sur les sites des réseaux sociaux pour mieux communiquer. L’année dernière, le mouvement du «20 février» s’est constitué et a lancé ses appels via ces réseaux qui continuent à être boudés par de nombreux hommes politiques. Pourtant, ils constituent le premier usage Internet des Marocains. «Ils sont déclarés usage favori tous supports confondus: ordinateur fixe, clé 3G et téléphone mobile. Même les individus accédant à Internet en milieu rural manifestent un usage plus élevé des réseaux sociaux», relève l’étude.
A côté de ce phénomène, les activités privilégiées des internautes sont les messages instantanés, le téléphone via Internet et la messagerie électronique. Des pratiques qui sont toutes en hausse à l’exception des téléchargements. Ces derniers ont baissé de 8 points par rapport à 2010, mais restent à un niveau élevés: 63% des Marocains ont utilisé Internet pour télécharger des images, des vidéos ou de la musique en 2011. L’étude présentée hier, mardi 15 mai, par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) livre non seulement des informations sur les habitudes des internautes, mais s’attarde aussi sur les taux d’équipement en TIC en 2011. Des informations utiles aux opérateurs et professionnels du secteur.
L’on constate ainsi une nette progression du taux d’équipement: 87% des individus de 12 à 65 ans disposent d’un téléphone mobile, 35% des ménages sont dotés d’un accès Internet et 39% possèdent au moins un ordinateur.
D’ailleurs, le taux de pénétration des ordinateurs dans les foyers a gagné 5 points de plus en 2011. Mais la fracture numérique subsiste entre la ville et la campagne et entre les catégories socioprofessionnelles (CSP): le différentiel entre les zones urbaines et rurales est de 39 points alors que les CSP supérieures sont mieux équipées. Même si la moyenne d’ordinateur par foyer est de 1,4, les tablettes ne connaissent pas un engouement important. Elles restent encore marginales puisque moins de 2% des ménages disposant d’un ordinateur ont des tablettes. L’année dernière s’est également caractérisée par le recul de l’ordinateur fixe au profit de l’ordinateur portable: 56% de l’équipement en 2011 contre 45% en 2009 et 2010. Par rapport à la téléphonie mobile, la progression se poursuit, mais à un rythme plus long: 4 points de plus en 2011 contre 14 points en 2010. La pénétration des smartphone est fulgurante auprès des catégories socioprofessionnelles supérieures (83% d’entre elles).
L’on assiste aussi à une stabilité en termes de «multi-équipement»: 17% des personnes disposant d’un téléphone portable sont multi-équipées, avec en général deux mobiles par individu. Un phénomène qui s’explique par les besoins d’optimiser le budget profitant ainsi des offres promotionnelles et des meilleurs tarifs sur chaque ligne.
Le téléphone fixe continue de perdre du terrain: 4 points en moins par rapport à 2010 s’établissant ainsi à 35%. Un recul attribué à la baisse au niveau de la mobilité restreinte. Celle-ci est présente dans 19% des foyers en 2011 contre 29% en 2010.
Sur ce segment, 8% des foyers non-équipés en téléphones fixes envisagent de le faire dans les 12 prochains mois, contre 11% en 2010, note l’étude. Dans tous les cas, la demande pour les lignes fixes est surtout tirée par l’internet haut débit fixe (2/3 des ménages en mentionnent l’usage) et aussi par l’usage de la télévision sur ADSL (8% de foyers en sont équipés).
L'economiste