L'ex-porte-parole de Hollande a été nommée ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement. Une récompense attendue pour cette ambitieuse.
Quand François Hollande a été élu président de la République, Najat Vallaud-Belkacem lui a demandé s'il fallait qu'elle se mette à le vouvoyer. Mais celui qui se veut "normal" n'y tenait pas. Et ce d'autant moins qu'il a témoigné à plusieurs reprises de sa confiance à l'égard de celle qui fut la porte-parole de Ségolène Royal en 2007, avant d'être la sienne.
Outre sa "connaissance du terrain et des dossiers", il la juge ambitieuse, dans le bon sens du terme : "Elle aime réussir, sans arrogance, sans écraser personne", confiait-il récemment au magazine Elle. Selon lui, la campagne a "révélé", ou plutôt "confirmé", en ce qui le concerne, la personnalité et le tempérament de Belkacem. Personne ne le contredira : ancienne timide, de son propre aveu, elle s'est montrée combative, voire pugnace, sur les plateaux de télévision, comme face à Guillaume Peltier, valeur montante de l'UMP.
Méritocratie
Contrairement à son alter ego de droite, Nathalie Kosciusko-Morizet, "Najat" n'a pas fait de faux pas pendant la campagne. Avec ses cheveux à la garçonne, son style simple, son charme et son air assuré, la ségoléniste de 34 ans, Franco-Marocaine, adjointe au maire de Lyon et conseillère générale du Rhône, a surtout crevé l'écran. Née dans le Rif marocain, arrivée en France à l'âge de quatre ans, elle incarne au Parti socialiste le renouvellement par la méritocratie. Après une fac de droit à Amiens et un passage à Sciences Po Paris, elle est entrée en politique en 2002, au lendemain du 21 avril. Et c'est sur le terrain qu'elle a commencé, auprès du maire de Lyon, Gérard Collomb. Ses sujets de prédilection : la lutte contre les discriminations, la jeunesse, l'éducation, l'accès à l'emploi.
Après la présidentielle de 2007, elle est candidate malheureuse aux législatives face au baron local Dominique Perben dans la 4e circonscription du Rhône. Et, cette année, l'audacieuse avait choisi de retenter sa chance quoi qu'il arrive, refusant d'être parachutée sur une terre acquise à la gauche. Sauf que le premier ministre a imposé la démission aux ministres battus. Il est probable que la toute nouvelle porte-parole du gouvernement et ministre du droit des femmes réfléchira à deux fois avant de maintenir une candidature plus que hasardeuse.
LePoint.fr
Quand François Hollande a été élu président de la République, Najat Vallaud-Belkacem lui a demandé s'il fallait qu'elle se mette à le vouvoyer. Mais celui qui se veut "normal" n'y tenait pas. Et ce d'autant moins qu'il a témoigné à plusieurs reprises de sa confiance à l'égard de celle qui fut la porte-parole de Ségolène Royal en 2007, avant d'être la sienne.
Outre sa "connaissance du terrain et des dossiers", il la juge ambitieuse, dans le bon sens du terme : "Elle aime réussir, sans arrogance, sans écraser personne", confiait-il récemment au magazine Elle. Selon lui, la campagne a "révélé", ou plutôt "confirmé", en ce qui le concerne, la personnalité et le tempérament de Belkacem. Personne ne le contredira : ancienne timide, de son propre aveu, elle s'est montrée combative, voire pugnace, sur les plateaux de télévision, comme face à Guillaume Peltier, valeur montante de l'UMP.
Méritocratie
Contrairement à son alter ego de droite, Nathalie Kosciusko-Morizet, "Najat" n'a pas fait de faux pas pendant la campagne. Avec ses cheveux à la garçonne, son style simple, son charme et son air assuré, la ségoléniste de 34 ans, Franco-Marocaine, adjointe au maire de Lyon et conseillère générale du Rhône, a surtout crevé l'écran. Née dans le Rif marocain, arrivée en France à l'âge de quatre ans, elle incarne au Parti socialiste le renouvellement par la méritocratie. Après une fac de droit à Amiens et un passage à Sciences Po Paris, elle est entrée en politique en 2002, au lendemain du 21 avril. Et c'est sur le terrain qu'elle a commencé, auprès du maire de Lyon, Gérard Collomb. Ses sujets de prédilection : la lutte contre les discriminations, la jeunesse, l'éducation, l'accès à l'emploi.
Après la présidentielle de 2007, elle est candidate malheureuse aux législatives face au baron local Dominique Perben dans la 4e circonscription du Rhône. Et, cette année, l'audacieuse avait choisi de retenter sa chance quoi qu'il arrive, refusant d'être parachutée sur une terre acquise à la gauche. Sauf que le premier ministre a imposé la démission aux ministres battus. Il est probable que la toute nouvelle porte-parole du gouvernement et ministre du droit des femmes réfléchira à deux fois avant de maintenir une candidature plus que hasardeuse.
LePoint.fr
Commentaire