A défaut d’opter pour une ouverture démocratique pour tenter de crédibiliser un peu son image largement entachée par la gestion raciste et criminelle du dossier Kabyle et par la généralisation de la corruption, le tandem Bouteflika- Toufik vient de décrocher une place dans le livre Guinness pour avoir réalisé la fraude la plus transparente de l’histoire de l’humanité.
L’autre nouveauté qui a caractérisé cette énième tricherie de la mafia au pouvoir demeure le fait que la classe politique légale, en panne de perspectives, a réalisé son consensus autour de la nécessité de la fraude afin de pouvoir survivre au vent du changement qui souffle sur l’Afrique du nord à travers le début de l’émergence de véritables états édifiés par de véritables peuples. Au lieu de démocratiser le système, nous avons plutôt assisté, lors de cette mascarade électorale, au scénario inverse ; c’est le système qui a clochardisé la classe politique.
Les partis participants à cette énième duperie du régime se sont contentés de "prendre acte" des résultats faussés au lieu de s'élever contre le bourrage des urnes pour gonfler le taux de participation. Cette falsification honteuse arrange tous ces charlatans de la pratique politique qui ont réalisé une alliance sacrée contre le MAK; ce mouvement qui menace leur existence à travers sa véritable politique de changement radical qui préconise la recomposition de la nature de l'Etat et la disparition des résidus du colonialisme. L'autonomie de la Kabylie dans la perspective d'une Algérie fédérale menace l’existence de cette classe politique classique qui s'inscrit dans la continuité de la nature arabo-islamique de la fausse nation algérienne. Le vrai changement, celui du MAK, fait peur au pouvoir et ses serviteurs. Voila les véritables raisons de leur compromission.
Cette alliance diabolique des partisans de l’Algérie anti-kabyle n’a fait que renfoncer la conviction et la détermination de la Kabylie en faveur de l’option de son autonomie qui va lui permettre de se débarrasser, éternellement, de ce régime raciste et, foncièrement, anti-démocratique. Pour la Kabylie, les leçons à retenir de ce complot de trop contre son existence sont plus que jamais visibles, claires et surtout vitales pour la continuité de son combat pour le recouvrement de sa liberté confisquée depuis 1857. Ceux que nous avons, toujours considéré comme étant des nôtres ont "pris acte" des résultats des ces élections et l’histoire, de son coté, a pris acte de leur reniement spectaculaire des idéaux démocratiques et de la façon malheureuse dont ils ont poignardé la Kabylie dans le dos.
Cette glorieuse région qui a subi par le passé des trahisons plus au moins similaires à celle d’aujourd’hui n’arrive, toujours, pas à réaliser que son doyen politique s’est inscrit dans une aventure anti-kabyle des plus compromettantes allant jusqu’au point de céder son unique siège de Bouira pour minimiser l’importance du territoire géographique Kabyle. Malgré cette regrettable défaillance patriotique du FFS, la Kabylie n’a pas hésité à rejeter d’une manière catégorique ces élections de la honte.
A travers cette adhésion massive au mot d’ordre du MAK, le peuple Kabyle vient de consolider sa volonté de finaliser le processus de la deuxième phase de sa décolonisation entamé par l’historique proclamation du 5 juin 2001. Bouteflika n’avait pas tort de comparer le jour de ces élections truquées au déclenchement de la révolution algérienne. En effet, à travers ce rejet, le deuxième 1er Novembre kabyle vient de naître ce 10 mai. Le parachèvement de notre libération a travers la mise à mort de ce régime d’ordre colonial est enclenché d’une manière irréversible.
Le MAK doit, impérativement, capitaliser cette dynamique et maintenir la Kabylie dans une désobéissance active jusqu’à la consécration de notre droit à l’autodétermination. Les adhésions massives enregistrées dans les rangs du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie, après cette mascarade électorale, sont une preuve tangible que le peuple kabyle assume, clairement, l’option autonomiste comme seule garantie de son existence.
Moussa Naït Amara
LE MATIN DZ
L’autre nouveauté qui a caractérisé cette énième tricherie de la mafia au pouvoir demeure le fait que la classe politique légale, en panne de perspectives, a réalisé son consensus autour de la nécessité de la fraude afin de pouvoir survivre au vent du changement qui souffle sur l’Afrique du nord à travers le début de l’émergence de véritables états édifiés par de véritables peuples. Au lieu de démocratiser le système, nous avons plutôt assisté, lors de cette mascarade électorale, au scénario inverse ; c’est le système qui a clochardisé la classe politique.
Les partis participants à cette énième duperie du régime se sont contentés de "prendre acte" des résultats faussés au lieu de s'élever contre le bourrage des urnes pour gonfler le taux de participation. Cette falsification honteuse arrange tous ces charlatans de la pratique politique qui ont réalisé une alliance sacrée contre le MAK; ce mouvement qui menace leur existence à travers sa véritable politique de changement radical qui préconise la recomposition de la nature de l'Etat et la disparition des résidus du colonialisme. L'autonomie de la Kabylie dans la perspective d'une Algérie fédérale menace l’existence de cette classe politique classique qui s'inscrit dans la continuité de la nature arabo-islamique de la fausse nation algérienne. Le vrai changement, celui du MAK, fait peur au pouvoir et ses serviteurs. Voila les véritables raisons de leur compromission.
Cette alliance diabolique des partisans de l’Algérie anti-kabyle n’a fait que renfoncer la conviction et la détermination de la Kabylie en faveur de l’option de son autonomie qui va lui permettre de se débarrasser, éternellement, de ce régime raciste et, foncièrement, anti-démocratique. Pour la Kabylie, les leçons à retenir de ce complot de trop contre son existence sont plus que jamais visibles, claires et surtout vitales pour la continuité de son combat pour le recouvrement de sa liberté confisquée depuis 1857. Ceux que nous avons, toujours considéré comme étant des nôtres ont "pris acte" des résultats des ces élections et l’histoire, de son coté, a pris acte de leur reniement spectaculaire des idéaux démocratiques et de la façon malheureuse dont ils ont poignardé la Kabylie dans le dos.
Cette glorieuse région qui a subi par le passé des trahisons plus au moins similaires à celle d’aujourd’hui n’arrive, toujours, pas à réaliser que son doyen politique s’est inscrit dans une aventure anti-kabyle des plus compromettantes allant jusqu’au point de céder son unique siège de Bouira pour minimiser l’importance du territoire géographique Kabyle. Malgré cette regrettable défaillance patriotique du FFS, la Kabylie n’a pas hésité à rejeter d’une manière catégorique ces élections de la honte.
A travers cette adhésion massive au mot d’ordre du MAK, le peuple Kabyle vient de consolider sa volonté de finaliser le processus de la deuxième phase de sa décolonisation entamé par l’historique proclamation du 5 juin 2001. Bouteflika n’avait pas tort de comparer le jour de ces élections truquées au déclenchement de la révolution algérienne. En effet, à travers ce rejet, le deuxième 1er Novembre kabyle vient de naître ce 10 mai. Le parachèvement de notre libération a travers la mise à mort de ce régime d’ordre colonial est enclenché d’une manière irréversible.
Le MAK doit, impérativement, capitaliser cette dynamique et maintenir la Kabylie dans une désobéissance active jusqu’à la consécration de notre droit à l’autodétermination. Les adhésions massives enregistrées dans les rangs du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie, après cette mascarade électorale, sont une preuve tangible que le peuple kabyle assume, clairement, l’option autonomiste comme seule garantie de son existence.
Moussa Naït Amara
LE MATIN DZ
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