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Washington espionne les transactions bancaires

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  • Washington espionne les transactions bancaires

    Le Trésor américain reconnait avoir espionné des milliers de données bancaires internationales de ressortissants nationaux et étrangers pour le compte de la CIA.

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    Le renseignement américain a eu accès à des données bancaires internationales pour passer au crible des dizaines de milliers de transactions financières émanant de milliers d'Américains et de ressortissants étrangers dans le cadre d'un programme clandestin lancé dans les semaines ayant suivi les attentats du 11 septembre 2001, écrit le New York Times.

    Selon des responsables de l'administration fédérale, le programme s'est limité à la surveillance des transactions de personnes soupçonnées de liens avec le réseau Al Qaïda.

    Ce programme de surveillance s'appuie sur les données du réseau SWIFT (pour Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication), une coopérative interbancaire basée en Belgique que le NYT qualifie de "centre nerveux du secteur bancaire mondial".

    Sur son site internet, SWIFT dit fournir des services de messagerie protégées à 7.800 institutions financières (banques, sociétés de courtage, gestionnaires de fonds) dans plus de 200 pays pour assurer des transactions comme les règlements bancaires ou les services de courtage.
    Une dizaine de millions de messages transitent chaque jour par son réseau.
    En 2004, deux sénateurs belges estimaient que toutes les transactions en devise au niveau international transitaient par ce réseau interbancaire.

    D'ARABIE SAOUDITE À UNE MOSQUÉE DE NEW YORK

    "Considéré par l'administration Bush comme un outil vital, ce programme a joué un rôle secret dans les enquêtes sur le terrorisme sur le territoire national et à l'étranger depuis 2001 et contribué à la capture du dirigeant le plus recherché d'Al Qaïda en Asie du Sud-Est", écrit le quotidien, évoquant l'arrestation de Riduan Isamuddin, alias Hambali, considéré comme le cerveau des attentats de Bali en 2002 (plus de 200 morts).

    Ce programme, conduit par la CIA sous le contrôle du département du Trésor, "nous a ouvert une fenêtre unique et excellente sur les opérations des réseaux terroristes et constitue, sans aucun doute, un exemple d'utilisation légale et adéquate de notre autorité", souligne Stuart Levey, sous-secrétaire du département du Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier.

    L'examen des transactions financières aurait ainsi permis de suivre une somme d'argent transférée du compte bancaire saoudien d'un suspect jusqu'à une mosquée new-yorkaise.

    "ZONE GRISE"

    Au Trésor, on souligne que les lois américaines restreignant l'accès aux transactions financières individuelles ne s'appliquent pas au réseau SWIFT qui est considéré non pas comme une banque ou une institution financière, mais comme un prestataire de services de messagerie.

    Mais le New York Times cite d'autres responsables proches du programme, qui estiment plutôt que la communauté du renseignement évolue là dans une "zone grise" de la loi et que la révélation de ces méthodes "hautement inhabituelles" de surveillance financière pourrait avoir des conséquences sur le réseau SWIFT.

    "Il existe toujours des préoccupations concernant ce programme", assure un ancien fonctionnaire fédéral. Un autre parle d'un "énorme potentiel pour des abus".

    Le New York Times écrit par ailleurs que des membres de l'administration Bush lui ont demandé de ne pas publier cet article afin de préserver l'efficacité du programme.

    "Nous restons convaincus que l'extraordinaire accès de l'administration à ce vaste gisement de données financières internationales, aussi prudemment exploité soit-il, est une question qui relève du débat public", justifie le directeur général du New York Times, Bill Keller.

    DE LA "PÊCHE AU HARPON", PAS "AU FILET"

    La publication a du reste amené le secrétaire au Trésor, John Snow, à diffuser un communiqué dans lequel il défend la légalité du programme supervisé par ses services et fait part de ses regrets quant à sa mise à la connaissance du public.
    "Permettez-moi d'être clair sur ce qu'est ce programme, et sur ce qu'il n'est pas", dit-il en préambule. "C'est un outil essentiel de la guerre contre le terrorisme, basé sur des pouvoirs légaux appropriés et doté de procédures de contrôle et de sauvegarde efficaces."

    John Snow ajoute qu'il ne s'agit pas de "pêche au filet" qui ramasserait sans distinction toutes les transactions financières des Américains, mais évoque "plutôt une pêche au harpon très précise au coeur des activités terroristes".
    "Notre principe fondamental a été de préserver la confidentialité des données de nos utilisateurs tout en nous conformant aux obligations légales qui nous sont faites dans les pays où nous sommes présents", souligne pour sa part le réseau SWIFT, qui précise avoir reçu instruction judiciaire d'autoriser l'accès à "des séries limitées de données".

    Depuis le 11-Septembre, les agences de renseignement ont également conclu des accords de coopération avec des réseaux de distributeurs automatiques de billets ou des sociétés de transferts de fonds comme Western Union.
    Mais, écrit le New York Times, il s'agit "de la plus importante et de la plus considérable des entreprises secrètes mis en oeuvre pour traquer le financement du terrorisme".

    Par Reuters

  • #2
    Rien de nouveau a l'horizon ^^
    Vu qu'on peut pirater une clef Wep 128bit en moins de 15 mn c'est plus dangereux pour ma liberté individuelle qu'un gars rentre sur mon reso wifi que l'etat US connaisse mes relevés de banques...
    Tant que j'ai rien à cacher...
    Bien sur l'ideal serait que personne ne nous espionne xD
    Mais bon y'en a qui pousse a le faire aussi ^^

    Petite Edit au cas ou:j'ai mis une clef WAP... mais bon avec un peu de perseverence et un bon programme de crypto c'est faisable aussi...
    Dernière modification par Quasard, 26 juin 2006, 01h10.

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    • #3
      Swift, le "hub" des transactions financières internationales

      Bonjour, rien de plus facile, et c'est normal que ces transactions financières sont espionées, puisque le conseil d'administration de la société est basé à New York. Pour en savoir plus sur ce réseau.
      -------------------------------------------------------------------------

      Swift (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication), est une coopérative fondée par un consortium de banques, dont le quartier général est à Bruxelles.

      Elle a créé un service ultra-sécurisé de communications électroniques privées, sorte d'Internet de la finance, utilisé par quelque 7.800 banques, courtiers et autres gestionnaires de fonds, pour communiquer avec leurs partenaires dans plus de 200 pays, dont les Etats-Unis. De ce fait, elle est devenue le centre nerveux des transactions financières mondiales.
      Selon son porte-parole Euan Sellar, le réseau Swift gère quotidiennement quelque neuf millions d'instructions ou de confirmations portant sur des transactions internationales, soit l'équivalent d'environ 6.000 milliards de dollars par jour. Des transactions qui vont du simple "paiement d'une location de vacances à l'étranger, à de gros investissements sur des marchés étrangers".

      Le système est simple: une entreprise américaine veut transférer des fonds en Allemagne pour que sa filiale y paye ses fournisseurs. Son banquier américain se connecte sur Swift et informe la banque allemande du transfert à effectuer.
      Pourquoi Swift est-il si intéressant pour les enquêteurs américains? Pour Peter Morici, spécialiste du monde des affaires de l'Université du Maryland, Swift est un "goulet d'étranglement", par où transitent énormément d'informations: "il est quasiment impossible de transférer de l'argent à l'international sans passer par Swift, à moins de se balader d'un endroit à l'autre avec des valises de billets".

      Swift est placée sous la supervision d'un conseil issu des Banques centrales du G-10, le groupe des dix pays les plus industrialisés de la planète, lequel comité et lesquelles banques étaient informées du programme américain de chasse aux transactions financières.
      Le Conseil d'administration de Swift est lui composé de 25 représentants des institutions bancaires, présidé par Yawar Shah, vice-président chez JPMorgan Chase, basé à New York. AP

      24.06.06 AP
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        Codage 256 bit indéchiffrable...
        Si t'as pas la clef tu rentres pas xD
        Mais bon ca apporte quoi au shmilblick?

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        • #5
          L utilisation de l espionnage contre le terrroisme est une vaste blague .
          les fonds qui ont servis à de nombreux groupe sterrroistes sont pour la plupart US ou alors des alliés US .

          Les opérations du 11 septembre , ont permis entre autres, de donner une certaine légitimité à ce genre d espionnage,qui cible surtout l espionnage économique des rivaux potentiels de l économie US .
          Voilà tout .

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          • #6
            C'est aussi vrai mais rien n'empeche les autres de faire pareil xDD

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