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La révolution s'etend a alep, deuxieme ville de syrie

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  • La révolution s'etend a alep, deuxieme ville de syrie

    Encore un coup dure pour le regime de damas, alep la deuxixeme ville du pays et la premiere ville industrielle rejoints la revolution



    Les troupes syriennes ont tiré vendredi sur des manifestants descendus par dizaines de milliers dans la rue pour réclamer la chute du régime de Bachar al-Assad, notamment dans la deuxième ville Alep, secouée par des rassemblements sans précédent.
    Sur le front diplomatique, l'émissaire international Kofi Annan se rendra "bientôt" en Syrie, où la trêve instaurée il y a plus d'un mois en vertu de son plan de paix est violée quotidiennement.
    Le chef de la mission de l'ONU mandatée pour surveiller la trêve, le général Robert Mood, a d'ailleurs reconnu que les observateurs sur le terrain ne pourraient obtenir, seuls, un arrêt des violences sans un réel engagement pour la paix de toutes les parties.
    Alep, restée à l'écart aux premiers mois de la révolte, était le théâtre vendredi des "plus importantes manifestations" depuis le début du soulèvement en mars 2011, selon des militants.
    L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a parlé de manifestations "massives" dans cette ville où les habitants de quartiers jusqu'ici pas touchés par la contestation sont descendus dans les rues, un fait "sans précédent" selon cette ONG.
    "Alep connaît un véritable soulèvement", a commenté Mohammad al-Halabi, militant sur place. "Les forces de sécurité ont tiré sur la plupart des manifestations", a-t-il ajouté. Une vidéo montre une multitude de jeunes courant dans une rue, poursuivis par des tirs nourris.
    Malgré les violences, qui ont fait au total onze morts dont trois enfants, et le quadrillage des villes, plusieurs "dizaines de milliers" de personnes sont descendues dans tout le pays, soient les rassemblements les plus grands depuis l'annonce du cessez-le-feu le 12 avril, selon l'OSDH.
    Un manifestant a été tué lorsqu'il a été touché par une grenade de gaz lacrymogène lancée par les forces de sécurité pour disperser une manifestation à Homs (centre) et deux autres ont péri par balles à Damas, selon l'OSDH.
    Parallèlement à la répression des manifestations, les troupes gouvernementales continuaient de bombarder violemment les poches rebelles comme la ville de Rastane et des quartiers de Homs.
    Les militants tentent désespérément de prendre à témoin les quelque 260 observateurs, dont certains étaient présent à Alep la veille.
    "Partons, partons, ils vont nous arrêter", crient des jeunes à l'adresse d'un observateur, lui demandant de les prendre "sous (sa) protection" après l'avoir pris à témoin des brutalités des forces de sécurité à l'encontre d'étudiants, selon une vidéo.
    "Les observateurs, quel que soit leur nombre, ne peuvent parvenir à une baisse progressive et à une fin permanente des violences s'il n'existe pas un réel engagement de tous les éléments internes et externes à donner une chance au dialogue", a reconnu le général Mood à Damas.
    Cette mission est d'autant plus délicate que des attentats meurtriers à Damas et Alep revendiqués par des groupuscules obscurs s'ajoutent aux violences quotidiennes.
    Le porte-parole de Ban Ki-moon, Martin Nesirky, a déclaré à ce propos que le secrétaire général de l'ONU n'avait pas de "preuve concluante" qu'Al-Qaïda soit à l'origine d'attentats en Syrie mais craignait que des groupes terroristes ne profitent des troubles.
    Ban Ki-moon avait estimé jeudi qu'Al-Qaïda pouvait être responsable de récents attentats.
    L'agence officielle Sana a indiqué vendredi que les autorités avaient déjoué "un attentat à la voiture piégée" à Deir Ezzor (est) et "saisi une voiture contenant près de 600 kg d'explosifs" près de Damas.
    Fort du soutien russe, le clan Assad s'accroche plus que jamais au pouvoir, et le règlement de la crise semble de plus en plus éloigné avec les divisions apparues au sein de l'opposition.
    Dans une récente interview à une chaîne de télévision russe, le président Assad a qualifié les rebelles de "terroristes" et appelé son nouvel homologue français François Hollande à "penser aux intérêts de la France" et à changer de politique à l'égard de Damas, des propos balayés vendredi par Paris.
    "Ce n'est pas avec de telles déclarations que Bachar Al-Assad fera oublier que ses forces de sécurité continuent de massacrer son peuple", a rétorqué le Quai d'Orsay.
    En 14 mois, plus de 12.000 personnes ont été tuées en Syrie, en majorité des civils, selon l'OSDH. Des dizaines de milliers de Syriens se sont en outre réfugiés dans les pays voisins.
    Au Liban voisin, trois personnes ont été blessées dans de nouveaux combats entre sunnites anti-Assad et alaouites pro-Assad à Tripoli, la grande ville du Nord, selon un responsable des services de sécurité.

  • #2
    Ils en ont mis du temps... On voit que la Syrie c'est pas l'Algérie...
    Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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