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Printemps arabe, UPM, processus de Barcelone : L'ancien Premier ministre algérien flingue les Occidentaux

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  • Printemps arabe, UPM, processus de Barcelone : L'ancien Premier ministre algérien flingue les Occidentaux

    Le «printemps arabe», simple illusion plutôt qu’une réalité.
    En cherchant à satisfaire leurs propres besoins, les Occidentaux veulent faire croire au changement.
    La vraie solution pour sortir de la crise est de remettre en cause le marché. Il ne faut pas qu’il soit dictateur.
    Valeur aujourd’hui, l’intégration maghrébine est plus une utopie qu’une réalité.
    Sid Ahmed Ghozali, ancien Premier ministre algérien, dévoile en toute sincérité les enjeux et les perspectives du printemps arabe.
    • Finances News Hebdo : Est-ce que les printemps arabes ont bien marché ? Si j’ai bien compris vos propos, ce n’est pas le cas. Pourquoi à votre avis ?

    • Sid Ahmed Ghozali : En fait, cela dépend de la connotation du printemps arabe. La première fois que nous avons entendu parler du mot printemps, c’était avant la chute du mur de Berlin. Il y avait une énorme révolution populaire soutenue par tout le monde occidental. A ce moment-là, il y avait vraiment une réelle libération du peuple. Tandis que chez nous, c’est trop spontané pour être vrai. Qui a d’abord inventé ce mot printemps arabe ? Il y a bien une idée de faire croire qu’il y a une volonté de changement. Je crains que ce ne soit que le début d’une affaire cosmétique. Obama avait promis dès son intronisation une nouvelle relation entre les Etats-Unis d’Amérique et l’ensemble de la sphère arabo-musulmane. Tout le monde a compris cela avec beaucoup d’espoir; et effectivement il y a une volonté de révision de la vision des Américains vis-à-vis des peuples arabes. J’ai l’impression que pour satisfaire leurs propres opinions, ils veulent faire croire qu’il y a un changement. Malheureusement, je ne crois pas que ce soit vraiment leurs intentions.

    Cela ne veut pas dire que nous attendons qu’ils viennent faire la révolution pour nous. Il faut que nous-mêmes ayons conscience que nous avons besoin de moderniser nos institutions. Nous avons besoin de nous retourner vers le peuple, de le satisfaire… Tout cela nécessite qu’il y ait une symbiose entre le peuples et le gouvernement et qu’il y ait une vraie légitimité.
    Cela ne veut pas dire que nous devons vivre en autarcie; nous devons travailler avec les Occidentaux, mais c’est bien à nous de contre-proposer et de convaincre. Parce que les Occidentaux peuvent se tromper sur les intérêts. Parce qu’ils veulent défendre les intérêts de leurs populations, mais ce n’est pas cela qui est choquant. Ce qui l’est par contre, c’est qu’ils ont une vision des intérêts de leurs populations qui contrarient ceux de nos populations. Le Maroc n’est pas indifférent aux yeux de la France, de l’Espagne ou des Etats-Unis dans la mesure où il est dans la capacité d’échanger 10 fois plus qu’il ne peut le faire actuellement. En termes concrets, à titre d’exemple, la France préfère la chasse gardée en Algérie même si ce pays n’échange avec elle qu’un milliard. Mais elle veut 100% de ce Md. Alors qu’elle a la possibilité que l’Algérie passe à 100 Mds et simplement 20% lui feront certainement le double.

    • F. N. H. : Dans le même sillage, durant la récente campagne électorale en France, nous avons remarqué que la politique étrangère a constitué le dernier souci des deux candidats aussi bien F. Hollande que N. Sarkozy. Quels enseignements doivent tirer aujourd’hui les pays arabes ?

    • S. A. G. : Cela veut dire qu’ils n’ont pas encore une vision juste par apport aux intérêts de ce que représentent les pays maghrébins. Comment pouvons-nous le leur reprocher puisqu’elle n’existe pas dans leur
    esprit ? Vous savez, le Maghreb est un territoire qui est 4 fois plus étendu que les pays européens du Nord de la Méditerranée, 2 fois moins peuplé et qui a globalement des richesses. Je veux dire que ce n’est pas une région demandeuse d’argent, qui ne nourrit que 100 millions d’habitants alors qu’elle est capable, si elle sait y faire, de nourrir 300 millions d’habitants. C’est le meilleur moyen d’empêcher l’émigration. Pourquoi les Marocains et les Algériens s’éxilent-ils en France ? Parce qu’ils n’ont pas dans leurs pays ce qu’ils cherchent et donc ils vont le chercher ailleurs.

    Donc, travaillons pour que cette région nourrisse non pas 100 millions d’habitants, mais 300. Est-ce que les Européens sont arrivés à cette conscience ? Non. Parce qu’eux-mêmes ont des difficultés à se dépatouiller de leurs propres situations. Il y a une crise structurelle grave et ils refusent de voir la réalité en face. Ils ont un mode de vie qui ne peut pas tenir la route. Ce n’est pas moi qui parle de dictature de marché, c’est Stiglitz, prix Nobel d’économie qui a dit que le monde ne marchera jamais avec la dictature du marché financier.
    La vraie solution est de sortir de ce système. Non pas remettre en cause le marché, mais il faut que le marché ne soit pas dictateur. Ils peuvent trouver des solutions à leurs propres problèmes. A titre d’exemple, ils ont intérêt à ce que leurs entreprises créent plus d’emplois chez eux.

    • F. N. H. : Si on prend l’exemple du Projet de l’Union pour la Méditerrannée, aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire qu’il a été basé dès le départ sur une stratégie utopique et sans moyens. Aujourd’hui, avec cette crise sans précédent que vit le continent européen, est-ce que vous ne pensez pas que le projet risque d’être relégué au second rang ?
    • S. A. G. : Il ne faut pas oublier que l’UPM est un slogan, une idée qui a été lancée au cours d’une campagne électorale, il y a exactement cinq ans par N. Sarkozy pour dévier le problème turc. Il a proposé l’UPM sans savoir ce qu’il a mis dedans. C’est un projet qui est mort-né parce qu’il ne reposait pas sur une vision. Mais il faut dire que nous sommes co-responsables. Nous aurions pu enrichir ce projet au lieu de nous contenter de choisir les postes que nous voulions occuper. Mais accordons-nous d’abord sur ce qu’on veut mettre dedans !
    Donc, on ne peut pas dire que c’est un projet qui est mort, mais il est mort-né parce qu’il y avait une absence totale de vision à long terme.
    Quand on parle de démocratie, il ne faut pas oublier qu’à Barcelone, en 1995, ils ont affirmé un principe fondamental et qui est à mon avis très juste, mais qui n’a jamais été appliqué. Le processus de Barcelone s’est attelé à des questions de sécurité tout en affirmant ce paradigme : pas de sécurité sans développement, pas de développement sans bonne gouvernance, pas de bonne gouvernance sans État de droit. Ils ont mis cela dans les accords de libre-échange, ils en ont fait une condition. Quelle a été la suite ? Cet article n’a pas été respecté ni par eux, ni par nous. Eux-mêmes ne sont pas cohérents avec leurs propres principes. Cela ne veut pas dire que nous les invitons à l’ingérence, mais nous aussi, nous avons signé.
    En 1995, nous avons affirmé notre foi dans le partenariat pour développer la région. Aussi, nous l’ avions affirmée dans l’article 2 de manière tellement forte que nous avions dit que c’est un pilier de l’accord et que ceci ne pourrait se faire sans l’Etat de droit et la démocratie. Qu’est ce que nous avons fait en quinze ans pour l’Etat de droit et la démocratie ? Je ne vais pas dire : rien. Parce que ça varie selon les pays. Par exemple, ici au Maroc ça bouge, mais pas de façon révolutionnaire.
    Globalement, on peut dire que les principes de bonne gouvernance et de démocratie n’ont pas évolué considérablement dans ces pays.
    • F. N. H. : Aujourd’hui, nos espérances reposent essentiellement sur l’intégration maghrébine pour favoriser la croissance dans la région. Les ministres se réuniront prochainement à Marrakech. D’après-vous, cette rencontre a-t-elle des chances, aussi minimes soient elles, de réussir ?
    • S. A. G. : Non, parce que les conditions minimales ne sont pas réalisées. Comment voulez-vous faire une union entre deux pays, qui représentent 80% de la population du Maghreb et qui n’ont pas confiance l’un en l’autre. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas atteint le minimum institutionnel qui permet des relations stables dépassant les hommes. Il ne peut pas y avoir une ambiance plus euphorique qu’en 1989. Plusieurs accords entre Etats ont été signés, mais n’ont pas été respectés. Nous allons voir de bonnes déclarations d’intention, mais qui ne seront nullement appliquées.
    Quand vous verrez le Maroc et l’Algérie dépassant la masse critique en matière institutionnelle, l’UMA viendra d’elle-même, automatiquement.

    • F. N. H. : Comment appréciez-vous la montée des partis islamistes dans les pays touchés par la révolution ?
    • S. A. G. : Je mets en garde les gens. Ce n’est pas innocent. Ce n’est pas la montée des islamistes.
    Dans toutes les situations, l’ennemie numéro un, c’est la désespérance. Quand il y a des situations de désenchantement du peuple vis-à-vis des pouvoirs publics, c’est toujours les extrêmes qui gagnent. En France, par exemple, lorsque le niveau de désespérance est élevé, c’est le Pen qui gagne des voix. Chez nous, c’est l’Islam. Mais la manière de présenter l’islam pose problème, elle n’est pas innocente. On utilise l’Islam à des fins politiciennes. Je prends l’exemple de l’Algérie, lorsque le pouvoir dit aux Algériens : si vous ne votez pas, c’est l’islamisme qui va gagner et donc c’est le terrorisme, c’est un mensonge énorme. L’islamisme est au gouvernement en Algérie depuis 15 ans. Il n’est pas dans le pouvoir. Le vrai islamisme est exclu et n’est pas dans la compétition. Donc, il n’y a aucun risque, mais ils veulent menacer les Algériens que s’ils ne votent pas, il y aura le terrorisme. Il y a une connivence entre la puissance impériale, les gouvernements locaux et le mouvement extrémiste islamiste. Chacun prend ses forces de l’autre.
    Il faut que la société civile se méfie du chantage à l’islamisme
    par s.ESSIARI FINANCES NEWS

  • #2
    ce guignol du sérail commence a devenir sénile, il tient un discours avant les elections, et un autre ensuite, son exact contraire !

    ce doit la maladie de parkinson qui le rend amnesique ...

    a l'hospice le guignol ...

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    • #3
      C'est un ex PREMIER MINISTRE QUI FAIT PARTIE DE L'ÉQUIPE DIRIGEANTE ,IL A SON MOT A DIRE

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      • #4
        en effet, on ne connait deja que trop bien ce genre de raclures ... et on n'est pas prets d'oublier ...

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        • #5
          POURQUOI ,PARCE QU'IL EST DEVENU LIBRE DE SES PENSÉES,C'EST NORMAL LE POUVOIR CENSURE LA PENSÉE ,MAINTENANT IL POURRAIT CRITIQUER ,ta devise est la démocratie ?pourquoi tu veux la ôter a d'autres

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          • #6
            Rasibus
            ce guignol du sérail commence a devenir sénile, il tient un discours avant les elections, et un autre ensuite, son exact contraire !

            ce doit la maladie de parkinson qui le rend amnesique ...

            a l'hospice le guignol ...
            Si tu avais 10 % de sa lucidité, tu n'aurais pas proféré de telles insanités... Si tu avais 1% de son talent, la discussion avec toi serait peut-être intéressante.
            Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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            • #7
              ce guignol du sérail commence a devenir sénile, il tient un discours avant les elections, et un autre ensuite, son exact contraire !

              ce doit la maladie de parkinson qui le rend amnesique ...

              a l'hospice le guignol ...
              Quand je disais que tu est un aigri, je ne me trompe pas.
              Tu insultes les journalistes d'El Wtan et le journal lui -même .
              Tu insultes le Quotidien d'Oran et Kamel Daoud que tu traites de sionniste .

              Tu insultes un ex-premier ministre , qui avant avait dirigé la SH;

              J'ai l'impression que tu dois te disputer avec ton ombre, et plus grave, avec ton reflet dans une glace .
              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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              • #8
                haddou
                C'est un ex PREMIER MINISTRE QUI FAIT PARTIE DE L'ÉQUIPE DIRIGEANTE


                Faisait partie ,et qu'a t'il fait au juste pour l’Algérie durant son mandat ?
                "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

                Commentaire


                • #9
                  Faisait partie ,et qu'a t'il fait au juste pour l’Algérie durant son mandat ?
                  pour l'Algerie ?

                  il s'est sucré comme pas permis 10 ans durant a la tete de la sonatrach

                  il a ensuite permis le sabotage de l'industrie algerienne depuis son ministere de la desindustrialisation

                  ensuite il a participé aux sordides petits trafics politiciens de chadli qui ont fini par leur exploser a la gueule avec un fis qui rafla tout

                  tout ceci ouvrant en grand les portes de l'enfer pour les algeriens, plus de 10 annees durant

                  bref, je ne comprends toujours pas comment ce genre de raclure ne croupit pas a serkadji, c'est completement incomprehensible !

                  Commentaire


                  • #10
                    Le processus de Barcelone s’est attelé à des questions de sécurité tout en affirmant ce paradigme : pas de sécurité sans développement, pas de développement sans bonne gouvernance, pas de bonne gouvernance sans État de droit. Ils ont mis cela dans les accords de libre-échange, ils en ont fait une condition.
                    Entre ce qui est écrit et ce qu'il y a sur le terrain on se demande vraiment de quel état de droit ils parlent pour en faire un paradigme ?!

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                    • #11
                      rasibus
                      il s'est sucré comme pas permis 10 ans durant a la tete de la sonatrach
                      il a ensuite permis le sabotage de l'industrie algerienne depuis son ministere de la desindustrialisation
                      ensuite il a participé aux sordides petits trafics politiciens de chadli qui ont fini par leur exploser a la gueule avec un fis qui rafla tout
                      tout ceci ouvrant en grand les portes de l'enfer pour les algeriens, plus de 10 annees durant
                      bref, je ne comprends toujours pas comment ce genre de raclure ne croupit pas a serkadji, c'est completement incomprehensible !


                      Il n'oserait plus jamais remettre les pieds en Algérie, même si on lui promet de devnir président à vie !!!!!!

                      Maintenant il est installé en France après avoir perdu le pactole qu'il a volé dans des affaires foireuses au ....... .......Maroc,il a fait un grand scandale avec un responsable d'une agence ,d'une "grande banque"à Marrakech,maintenant il "signe "des articles pour certains journaux Francais est c'est le seul gagne pain qui lui reste!!!!!!!!!

                      Et oui il faut bien survivre,ces soit disant compétences ne servent apparemment pas à grand chose!!!!!!
                      "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                      • #12
                        Maintenant il est installé en France après avoir perdu le pactole qu'il a volé dans des affaires foireuses au ....... .......Maroc,il a fait un grand scandale avec un responsable d'une agence ,d'une "grande banque"à Marrakech,maintenant il "signe "des articles pour certains journaux Francais est c'est le seul gagne pain qui lui reste!!!!!!!!!
                        un bel exemple de compétences injustement mises de coté ...

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