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Psychologie Claustrophobie : un handicap au quotidien

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  • Psychologie Claustrophobie : un handicap au quotidien

    Si tout enfant est un peu phobique (peur du noir, des chiens, des piqûres, etc.), ces terreurs s’atténuent normalement au fil des mois, des années grâce aux parents qui le rassurent. Il n’est cependant pas rare qu’elles resurgissent pendant l’adolescence. La femme semble aussi plus fragile aux périodes où son cerveau est davantage stimulé par les hormones, comme après un accouchement.
    La claustrophobie apparaît aussi à des périodes de la vie où nous sommes fragilisés, soit psychiquement (par un deuil ou un éloignement, par exemple), soit physiquement (par manque de sommeil ou état de convalescence). La victime se souvient alors d’une expérience désagréable : «Quand j’avais deux ans et demi, à la naissance de mon frère, on m’a envoyé chez une tante qui m’a puni en m’enfermant dans un placard au grenier, raconte Ghali, un jeune notaire. Je suis persuadé que ma claustrophobie est venue de là». De nombreux phobiques, cependant, ne relient leur état à aucun traumatisme. Il s’agit là d’un dysfonctionnement du cerveau. C’est une période de stress qui perturbe les neuromédiateurs et rend alors le cerveau trop sensible. Il confond ainsi «être bloqué» avec «être en danger». Cela peut vraiment arriver à n’importe qui.

    Un cercle vicieux
    Après une première crise de panique, occasionnelle, la victime a peur de revivre la même chose. Cette appréhension entretient le phénomène, qui devient rapidement automatique. Parfois, on s’en arrange : on emprunte systématiquement les escaliers au lieu de l‘ascenseur, on prend le bateau afin d’échapper à l’avion, etc. Il s’agit là de «stratégies d’évitement». Cette attitude permet de ne pas se retrouver confronté aux situations qui angoissent.
    Mais le soulagement est de courte durée, car la peur ne fait que grandir lorsqu’on la fuit. «Après les ascenseurs, ce fut l’avion, puis les amphithéâtres de la faculté ou même encore mes pulls à col roulé», confie Sarah, 28 ans. La phobie peut ainsi devenir si envahissante que la simple évocation de la situation suffit à faire déferler l’angoisse. «Ma claustrophobie a commencé à régresser lorsque j’ai appris comment ne plus m’évanouir, explique Nadia. Je baisse la tête vers les genoux, puis je respire profondément, les mains placées en coquille devant la bouche et le nez».
    Ainsi, la respiration abdominale, la plus lente possible, est particulièrement recommandée aux phobiques. La claustrophobie peut aussi être la peur de se retrouver coincé : au sens propre comme dans un ascenseur, au métro, dans de petites pièces… comme au sens figuré pendant les files d’attente, au cinéma, lors des embouteillages, etc. Cette phobie est, en général, associée à des signes de malaise physique très forts, qui donnent le sentiment que l’on va s’évanouir, avoir un infarctus, perdre le contrôle de soi. Chez certaines personnes, cela donne de véritables attaques de panique. Le point positif est qu’en réalité aussi impressionnants qu’ils soient, ces malaises ne menacent pas votre vie, même si on a parfois l’impression qu’on «va y passer». Le point négatif est que s’ils se répètent, ils peuvent vous pousser peu à peu vers l’agoraphobie, c’est-à-dire l’évitement progressif de tous les lieux où vous pourriez vous sentir coincée ou avoir un malaise.

    Réussir à vaincre la maladie
    Les thérapies comportementales et cognitives sont plus fréquemment prescrites pour ce genre de trouble, souvent en association avec quelques techniques de relaxation. Elles consistent à se confronter progressivement à l’objet de sa peur pour s’en désensibiliser peu à peu. Par exemple, un claustrophobe doit apprendre à entrer dans la cabine de l’ascenseur en laissant les portes ouvertes d‘abord. Ensuite, il le prendra dix fois pour un seul étage, avant de passer à deux, puis trois… Il existe des unités spécialisées dans les troubles anxieux au sein de certains hôpitaux. Quelle que soit la cause, il est important de se rappeler que cela entraîne une pathologie chimique du cerveau. C’est pourquoi on prescrit parfois un léger antidépresseur pour faciliter la thérapie. L’hypnose est à la fois un outil et un état de conscience. Elle permet de contourner rapidement le conscient afin d’atteindre l’inconscient vu que la claustrophobie n’est pas un comportement choisi consciemment. Étant donné que les réactions du phobique sont conditionnées par son inconscient, l’hypnose peut supprimer cette peur disproportionnée. De nos jours, l’hypnose est de plus en plus pratiquée comme thérapie et son pouvoir n’est (apparemment) plus à démontrer. D’ailleurs, nombreux sont les hôpitaux qui pratiquent plusieurs opérations chirurgicales sous hypnose, notamment dans la création des anesthésies.

    Comprendre la peur
    La claustrophobie est un trouble de l’anxiété dans laquelle une personne ressent de l’angoisse donc, dans les endroits clos. Cette peur empêche les gens de pratiquer des activités nécessaires de la vie. La plupart des gens considèrent la claustrophobie comme la peur des petits lieux eux-mêmes, mais de nombreux claustrophobes décrivent la peur comme étant davantage le résultat d’une incapacité à prendre la fuite ou d‘une peur de manquer d‘air. La claustrophobie peut se développer en raison d’une expérience passée.
    Être confiné dans un petit endroit au moment où elle ressent une crise de panique peut conduire une personne à associer cet endroit à la panique. Les personnes qui souffrent de crises de panique développent souvent de la claustrophobie en raison de ce pouvoir d’association. Pour ces personnes, la peur d’avoir une autre crise de panique est peut-être davantage au centre de leur claustrophobie qu’une peur fondamentale d’un petit espace. D’autres encore développent la claustrophobie en raison d’une autorité d’un être cher qui a également souffert de la peur. Mais quelle que soit l’origine de la claustrophobie, personne ne naît avec cette peur.
    Explication : Loubna Lemseffer, psychologue :
    «C’est une pathologie qui peut apparaître du jour au lendemain»

    ❶Quels sont les symptômes de la claustrophobie ?
    Les symptômes sont typiques d’une crise de panique : il y a l’anxiété notable, l’élévation du rythme cardiaque, la
    respiration rapide, la sensation d’être comprimé au niveau
    de la poitrine, l’hyperventilation, la transpiration, les nausées et les vertiges ou évanouissements.

    ❷Cette maladie est-elle très répandue ?
    Comme pour toutes les phobies, la claustrophobie peut être présente chez les hommes comme chez les femmes, de tout âge et elle est assez répandue, mais avec une bonne prise en charge, les troubles disparaissent.
    ❸Quel en est le déclencheur ?
    La claustrophobie est une pathologie qui peut apparaître du jour au lendemain, à la suite d’un choc émotionnel ou d’un traumatisme, mais les causes de la claustrophobie sont encore assez peu connues.

    ❹Quel traitement conseillez-vous pour soigner cette maladie ?
    La prise en charge adaptée à ce trouble consiste en une thérapie cognitive et comportementale où le patient apprend à gérer sa peur lors de situations se rapprochant de plus en plus à la situation phobogène. Des techniques de relaxation peuvent également servir à un meilleur contrôle de soi et à diminuer l’angoisse.





    Repères

    • Les gens souffrant de claustrophobie peuvent souffrir de problèmes respiratoires dont l’essoufflement et l’hyperventilation. Ces derniers sont similaires aux problèmes respiratoires dont on peut souffrir lorsqu’on a une crise de panique.
    • Les personnes atteintes de claustrophobie peuvent tomber physiquement malades. Elles peuvent souffrir de nausées, de vomissements et même développer un rythme cardiaque élevé. Un autre signe peut être la peur panique à l’idée de se retrouver dans un espace réduit et fermé.
    • Les claustrophobes subissent souvent des changements neurologiques tels que des tremblements, des sueurs ou un sentiment d’étourdissement dès lors qu’elles se trouvent dans un petit espace clos et confiné.
    • LE MATIN MA

  • #2
    c très interessant merci beaucoup. je crois les therapies comportementale sa marche bien

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    • #3
      Quels sont les symptômes de la claustrophobie ?
      Les symptômes sont typiques d’une crise de panique : il y a l’anxiété notable, l’élévation du rythme cardiaque, la
      respiration rapide, la sensation d’être comprimé au niveau
      de la poitrine, l’hyperventilation, la transpiration, les nausées et les vertiges ou évanouissements.
      Ce ne sont pas tout à fait des symptômes propres à la claustrophobie mais plutôt des symptômes du dysfonctionnement du système neurovégétatif liés au stress en général.

      Le stress est donc à l'origine des troubles de transmission de l'influx nerveux dans ce système appelé aussi système nerveux autonome, est c'est ce qui va donner lieu aux maux de tête, la pâleur, l'étourdissement, la tachycardie, l'hyperventilation etc...
      Pour savoir ce que c'est que s'enrichir en donnant, il faut aimer!

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