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Gaz de Schiste : l'Algérie disposerait d'immenses réserves

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  • Gaz de Schiste : l'Algérie disposerait d'immenses réserves

    L'Algérie disposerait officiellement (ne serait-ce qu'à la lumière des réserves prouvées, sans compter le potentiel de découverte encore énorme) des 8 ème réserves mondiales de gaz de schiste :

    http://geology.com/energy/world-shale-gas/

    (Pays classés ci- dessous par ordre alphabétique)

    Shale Gas in Worldwide Basins

    Technically Recoverable Shale Gas Resources by Country

    Country Reserves

    Algeria 231
    Argentina 774
    Australia 396
    Bolivia 48
    Brazil 226
    Canada 388
    Chile 64
    China 1,275
    Colombia 19
    Denmark 23
    France 180
    Germany 8
    India 63
    Libya 290
    Lithuania 4
    Mexico 681
    Morocco 11
    Netherlands 17
    Norway 83
    Pakistan 51
    Paraguay 62
    Poland 187
    South Africa 485
    Sweden 41
    Tunisia 18
    Turkey 15
    Ukraine 42
    U.K. 20
    United States 862
    Uruguay 21
    Venezuela 11
    Western Sahara 7
    Total (rounded) 6,622
    Reserves are in trillions of cubic feet .

    L'information est reprise et confirmée par le Financial Times par le célèbre Martin Wolf dans son éditorial intitulé "Prepare for a golden age of gas"

    http://www.ft.com/cms/s/0/7d298f50-5...#axzz1vPcnKL5q

    notamment le passage suivant :

    "How large are the world’s shale gas reserves? The EIA asked consultants to examine 48 shale gas basins in 32 countries. Their report estimates “technically recoverable” global shale gas resources at 6,600tn cubic feet, roughly equal to today’s proved reserves. The largest identified resources, apart from those of the US, are in China (1,275tn cubic feet), Argentina (774tn), Mexico (681tn) South Africa (485tn), Australia (396tn), Canada (388tn), Libya (290tn), Algeria (231tn), Brazil (226tn), Poland (187tn) and France (180tn). Regions excluded from this analysis include Russia, central Asia, the Middle East, south-east Asia and central Africa. Global potential should be far larger still."
    Dernière modification par Algerinho, 20 mai 2012, 14h39.

  • #2
    Selon vous, l'Algérie doit-elle procéder à l'extraction, le moment venu, de ce gaz avec tout ce que cela comporte comme risque environnemental ?

    Commentaire


    • #3
      L'extraction du gaz de schiste, un processus compliqué

      Tandis que l'extraction du gaz de schiste aux États-Unis semble s'accentuer, d'autres pays comme le Canada ou même la France tentent de s'y mettre également en provoquant au passage une vague de contestation et d'indignation auprès des populations concernées.
      Aussi, que sait on vraiment de ce combustible dit "non conventionnel".
      Le journaliste et écrivain Ben Parfitt, reconnu pour ses articles sur des sujets liés à l'environnement et aux ressources naturelles, a notamment publié une étude concernant le devenir de l'eau au Canada face à l'engouement du gaz de shiste.

      On sait depuis fort longtemps qu'il y a du gaz dans les formations de schiste.

      Aux États-Unis, la première exploitation de gaz naturel – en 1821 – a été possible à partir d'un affleurement de schiste. Un armurier de Fredonia, dans l’État de New York, a exploité le gaz pour le vendre à une auberge locale située au bord d'une route très fréquentée par les diligences se dirigeant vers l'Ohio.

      À mesure que l’exploitation du pétrole et du gaz s’est intensifiée, le gaz présent dans les formations compactes de schiste a été délaissé au profit de sources permettant d’exploiter de plus grandes quantités de gaz plus aisément. Près d’un siècle plus tard, deux innovations dans le domaine du forage ont mené à l’accélération de l’exploration des ressources de gaz de schiste et du développement exposé dans le présent rapport.

      La première de ces innovations fut le forage horizontal, dont les origines remontent aux années 1930 au Texas. Bien que plus dispendieux que les puits de forage normaux, les puits horizontaux (ou latéraux) sont avantageux, car ils permettent d'exposer une plus grande partie de la formation contenant du gaz que les puits verticaux conventionnels. Un puits vertical peut atteindre une surface de 15 m à 90 m de la formation ciblée alors qu'un puits latéral permettra d’en atteindre de 600 m à 1 800 m.

      La seconde innovation ayant joué un rôle majeur dans l’exploitation commerciale du gaz (et, de plus en plus, du pétrole) de schiste ou d'autres sources non conventionnelles a été la fracturation – processus que l’on croit avoir utilisé pour la première fois pour stimuler l’exploitation de gaz et de pétrole au champ Hugoton en 1946 ou près de Duncan, en Oklahoma, en 1949.

      De nos jours, la fracturation est le processus clé pour libérer les réserves de gaz exploitable commercialement dans les formations de schiste. La fracturation consiste à utiliser la force brute pour ouvrir des voies de passage dans la roche dense en utilisant un mélange d’eau, de produits chimiques et de sable, injecté à une pression située entre 5 000 et 15 000 livres par pouce carré (psi) dans des puits au moyen de compresseurs au diesel. Grâce à cette « clé » technologique, une porte autrefois fermée ou à peine entrouverte a pu être grande ouverte. La combinaison du forage horizontal et des techniques de fracturation a permis l’essor de la production mondiale de gaz naturel.


      En théorie, la fracturation est très simple, mais en pratique, c’est un exploit d’ingénierie. Pour bien comprendre le côté positif de la fracturation hydraulique – exploiter avec succès des réserves de gaz autrefois inatteignables – et en saisir les aspects négatifs, il est intéressant d’apprendre comment l’industrie elle-même décrit le processus.

      Pour atteindre la profondeur à laquelle la partie horizontale du puits commence, un outil de forage monté sur un tuyau creuse verticalement à partir de la surface. Cette première étape, permet de creuser plus bas que les nappes phréatiques les plus profondes. Une colonne de surface ou un tuyau est ensuite inséré dans le trou pour « isoler » les nappes d’eau douce d’une possible contamination durant le forage puis durant la phase d’exploitation. Au Canada, les aquifères utilisables pour consommation se trouvent généralement à 100 mètres et moins de la surface. En comparaison, les formations de schiste ciblées pour une fracturation peuvent se trouver entre 110 mètres et 4 000 mètres.

      Une fois l’outil de forage et le tuyau enlevés, on pompe du ciment dans la colonne de surface. Quand le ciment atteint le fond de la colonne, il remonte sous pression à la surface à l’extérieur du tuyau. La colonne d’acier et de ciment « protège l’eau douce » de toute contamination subséquente.

      Une fois que cela est fait, le forage reprend et se poursuit jusqu’à 150 mètres au-dessus de la profondeur désirée pour y amorcer la partie latérale ou horizontale du puits. À ce « point de départ », un nouveau moteur de forage guide le forage sur 300 à 450 mètres en décrivant un arc pour réorienter le puits horizontalement. Le forage continue pendant plusieurs centaines de mètres parallèlement à la surface de la Terre. Une fois cette étape terminée, une autre étape de cimentation permet de remplir l’annulaire (l’espace vide entre le tuyau et la paroi du trou).

      L’opération de fracturation qui suit a lieu en plusieurs étapes, en commençant au point le plus éloigné de la partie horizontale du puits (l’orteil) en se rapprochant progressivement de la partie courbe (le talon). Tout d’abord, un perforateur et descendu dans la section devant être fracturée. Une charge électrique active le perforateur, qui perfore plusieurs trous dans le tuyau, le ciment et le schiste.

      La section perforée du tuyau est ensuite fracturée avec de l’eau, du sable et des additifs injectés sous haute pression dans le sol. Cette mixture pressurisée « cause la fracturation du schiste. C’est un peu comme frapper dans un pare-brise avec une masse; il éclate dans toutes les directions jusqu’au point d’origine, de manière contrôlée », explique Encana.

      Le gaz entre ensuite dans le puits en passant par ces fissures.

      Source: http://www.enerzine.com/12/11489+lex...omplique+.html

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      • #4
        oui sans hesitation
        associons nous a un sachant sur un champ pendant dix ans afin de maitriser la technique puis volant de nos propres ailes
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Des milliers de signatures contre le gaz de schiste

          Une centaine de citoyens de la Montérégie se sont réunis à Sainte-Hyacinthe pour mettre en commun leur pétition contre l’exploitation du gaz de schiste. Le Regroupement régional de la Montérégie sur le gaz de schiste a recueilli plus de 27 000 signatures.Depuis des mois, le regroupement demande aux opposants au gaz de schiste de signer des formulaires de refus d’accès au territoire, pour signaler aux compagnies gazières qu’ils ne souhaitent pas leur présence sur leur terrain. Il organise aussi régulièrement des conférences où les opposants s’expriment. « On est en train de créer un mouvement de fond », dit Jacques Tétreault, un citoyen engagé contre le gaz de schiste. Les formulaires de refus seront déposés à l’Assemblée nationale et envoyés aux compagnies gazières dans les prochaines semaines.

          Pour l’instant, les gazières ne sont pas particulièrement actives en Montérégie, mais les opposants au gaz de schiste craignent leur arrivée.

          Le regroupement veut convaincre les citoyens de ne pas laisser les compagnies exploiter le gaz sur leur terrain. « On veut qu’ils ne virent pas le capot de bord lorsque le chèque va arriver », résume M. Tétreault.

          Les opposants veulent surtout sensibiliser les exploitants agricoles, qui seraient successibles de laisser les compagnies extraire du gaz sur leurs terres. Ils craignent que l’exploitation des gaz contamine la nappe phréatique, et que les puits foré par les gazières ne puissent pas rester étanches après leur exploitation.

          « On a eu la chance de pouvoir pénétrer dans chacune des exploitations agricoles de Sainte-Hyacinthe et de la région », dit Jean-Pierre Rodier, qui est allé expliquer le point de vue du regroupement aux agriculteurs de la Montérégie.

          Certains critiquent aussi la province pour son manque de transparence dans le dossier du gaz de schiste. « Une des choses qui m’énerve le plus, c’est l’impossibilité de pouvoir obtenir de l’information juste de la part de nos gouvernements », dit Line Fredette, une résidente de La Présentation qui vit près d’un puits de gaz de schiste.

          Présentement, il n’y a pas de moratoire sur l’exploration gazière, mais aucune fracturation n’est autorisée par la province si elle ne vise pas à approfondir les connaissances scientifiques. Une évaluation environnementale stratégique est en cours pour déterminer l’impact de l’exploitation du gaz de schiste, les résultats sont attendus dans plusieurs mois.

          Personne n’était disponible aujourd’hui à l’Association gazière et pétrolière du Québec pour répondre à nos questions.



          Thèmes: Environnement, Gaz de schiste

          Radio Canada

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          • #6
            C'est énorme comme réserves, espérons que des techniques d'extraction écolo-compatibles verront le jour...Je suis convaincu que le désert algérien, sous-inspecté, recèle encore beaucoup d'hydrocarbures sans mentionner les minerais en quantités importantes ou l'uranium...Mais, cela ne doit pas détourner l'attention sur le fait que l'Algérie doit faire revivre sa base industrielle, développer son secteur tertiaire, simplifier sa bureaucratie dissuasive : pour moi, ça reste la priorité...Mais assurément, l'Algérie a des atouts indéniables, espérons que la prochaine génération de dirigeants saura faire valoriser les atouts du pays...

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            • #7
              Vidéo tres courte mais qui explique très bien c'est quoi ce gaz , comment l'exploiter ainsi que les risques de pollution des nappes phréatiques ...

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              • #8
                Gasland - Un documentaire à voir

                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                • #9
                  Vidéo de 12 secondes sur l'infiltration du gaz dans la nappe phréatique , l'eau potable est mélangée avec le gaz

                  Commentaire


                  • #10
                    ses reserves sont situées loin de toutes habitations et des nappes phreatiques sahariennes

                    on va donc les exploiter et ainsi financer notre conversion vers l'energie renouvelable

                    le solaire et l'exploitation de nos gigantesques reserves de lithium (batteries)

                    cap sur le 12 eme siecle !

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