le vent

[lily]

mon manoir me parait
tellement grand et vide
pas un rire
pas une larme
même pas un cri d'enfant
déchirant ce silence
seul le vent siffle
sauvagement
les volets tapent
les arbres se plient
sous ses exigences
comme une giffle
il me rappelle
"ô combien je suis seule"......


viens Trucidor notre
prisonnier délire en m'aimant !

lily

[saryta]

Prisonnière ...

Prisonnière des maux de mon enfance,
Prisonnière entre les murs de mon silence,
Mon âme se consume à chercher la délivrance.

Des barreaux qui voilent mes pensées,
Des barreaux qui m'interdisent d'aimer,
Mon âme aspire à des heures de liberté.

Dans ma prison j'écris de simples mots,
Ceux qui pourraient souffler les maux,
Trop souvent, ils se meurent sans écho.

Je me peints des rêves impossibles,
Je contemple des étoiles inaccessibles,
Mon coeur devient trop facile cible.

Dans ma cage, perdue dans mes peines,
J'oublie que pour qu'un roi m'appartienne,
Il faudrait que de ma vie, je sois reine.

Prisonnière des barreaux de ma prison,
Je me consume à contempler l'horizon,
D'une vie qui s'achève sur d'étranges visions.

(Auteur inconnu)

[sir_tssela3]

delir

il faisait sombre.
La nuit etait muette.
les eclaires zebraient dans le ciel de minuit.
les enfant courraient devant moi,
les vielles fermaient les volets.
je m'avançais tel un possedé, fuyant son passé,
pris dans les tourmants creux de l'ennuis.
je me suis retrouvais dans l'impasse du temps,
au pied des ruines de mon ancienne vie.
elle etait la.
je ne l'ai pas reconnu du premier coup.
etait ce un ange ou un demon,
ou tout simplement celle
qui depuis que le monde est monde; la femme que j'attend.
je m'avancais vers elle
comme dans un film au ralenti.
elle ne bougeait pas,
me fixant de son regard.
telle une louve attendant son diner promis.
je me suis arreté au milieu du chemin.
derriere elle se deployait une masse noir
aussi dense que la prunelle de ses yeux.
du haut de son grand et vide manoir
sorti un immense dragon.
curieusement je n'eu pas peur
la mort ne me disait plus rien.
je pris mon glaive a deux mains
et a ses pied je me suis sacrifié.

ensuite...
je ne me rappel plus de rien
c'est sur
je commençais a delirer

[gouraya]

bonjour lily

c'est noir, froid, rempli de haine, de peur mais avec une lueur d'amour !!

agéable a lire ......

continu j'apprecie beaucoup

lily, saryta et sir merci de partager ....