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Sept militaires tués dans une embuscade à Bouira

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  • Sept militaires tués dans une embuscade à Bouira

    Comme les décrit Bouteflika, "nos frères égarés" ont encore eu une "crise d'adolescence" et s'en sont pris aux honorables soldats de l'ANP à Bouira.

    Ces monstrueux "frères égarés" doivent être traqués et éliminés. Que justice soit faite.

    ===
    Le GSPC multiplie les attentats lors d’un week-end sanglant - Sept militaires tués dans une embuscade à Bouira

    Un groupe terroriste a tendu dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, un traquenard à une patrouille militaire, au lieudit M’tchitcha dans la commune d’Ahnif, à 45 km à l’est de Bouira, sur le tronçon de la RN5 compris entre cette localité et celle de Taourirt reliant les villes de l’est au centre du pays, à une centaine de mètres du carrefour Béjaïa-Constantine. Nu de tout arbre ou autre repère naturel, l’endroit situé à proximité d’un petit quartier a été le théâtre d’une sanglante opération dirigée par des terroristes apparemment sortis de leur longue réserve. Ainsi, après l’accalmie appréciée depuis près d’une année, un climat de suspicion et d’épouvante s’est désormais réinstallé à deux mois de la rahma accordée par l’État aux groupes armés dans le cadre du projet de réconciliation.

    L’attaque la plus meurtrière menée dans la région contre les forces de sécurité depuis le début du terrorisme, donnée à 21h30 environ, lors de laquelle d’intenses tirs d’armes automatiques et plusieurs déflagrations furent audibles depuis les hauteurs de M’chdallah et des colines voisines, et que l’on prit au départ pour une œuvre de l’armée régulière, s’est finalement avérée un forfait terroriste au bilan lourd. Le scénario macabre, qui s’est déroulé trois heures durant, avait débuté lorsqu’un groupe de terroristes embusqués prit d’assaut le camion de relève transportant une dizaine d’hommes en mission dans la région d’Aït Mansour. Aussitôt touché, le véhicule qui rata sa manœuvre de demi-tour s’immobilisa sur la route et prit instantanément feu. La plus plausible des versions a rapporté que les assaillants avaient surgi d’une baraque de fortune servant habituellement de commerce de fruits et légumes, d’où ils ont tiré sur leur cible à l’aide de “hebhab”, alors que d’autres éléments du groupe parsemant l’entourage immédiat firent usage d’armes automatiques et de cocktails explosifs, selon la même version.

    Ne disposant vraisemblablement pas de temps, les terroristes n’ont pas eu recours aux engins explosifs ensevelis, certainement pour éviter de se faire surprendre par les passants. Sept passagers parmi les militaires, qui se trouvaient piégés dans le véhicule par les tirs nourris de leurs assaillants, y ont péri et au moins quatre carcasses calcinées ont été extraites par les éléments de la protection civile, tandis que trois miraculés ayant pu riposter échapperont à la mort et s’en sortiront avec des blessures importantes. Des résidents du quartier attenant ont également rapporté qu’un autre militaire faisant partie de la patrouille a été emmené avec les assaillants et qu’un lot d’armes a été perdu dans la même opération.

    Aussitôt leur forfait accompli, les auteurs se sont retranchés dans la forêt avant que la zone soit cernée de renforts dépêchés sur les lieux. Plusieurs témoins, qui avaient suivi le déroulement de la tragédie depuis les promontoires voisins, assisteront émus, quelques heures plus tard, à l’hôpital de M’chedallah à l’extraction des dépouilles calcinées et des restes humains déchiquetés des véhicules qui les transportaient. Nous croyons savoir, par ailleurs, d’après l’importante manœuvre ayant mis en œuvre, jeudi, des moyens héliportés, qu’une opération de ratissage de grande envergure a été amorcée dans la région sud d’Ahnif. aucun bilan n’a encore filtré. Rappelons, enfin, que la région nord des chaînes des bibans laquelle avait connu, par le passé, plusieurs actes meurtriers ayant coûté la vie à nombre d’éléments des différents corps, demeure malgré la trêve observée des derniers temps, une zone à très hauts risques, à l’image de tout le flanc sud du Djurdjura qui, lui, enregistrait, il y a quelques mois quelques actes de brigandage.

    Par Liberté

  • #2
    Des résidents du quartier attenant ont également rapporté qu’un autre militaire faisant partie de la patrouille a été emmené avec les assaillants
    comment ce fait il? ou es qu'il fesait parti du groupe...
    We were all Born newbies... some grow up with the time and some just dont...

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    • #3
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      Pas assez naïf pour y croire
      Un lâche guet-apens a coûté la vie à sept militaires, mercredi aux environs de 21h à Ahnif, à l’est de Bouira. C’est le premier acte terroriste enregistré dans la région depuis que le peuple a voté en faveur des dispositions de la réconciliation nationale.
      Les sept jeunes et leurs camarades veillaient cette nuit-là sur la République, cette République disposée à tourner la page “sans la déchirer”, s’exerce-t-on à la phraséologie non-sens, cette République qui s’est engagée à pardonner même à ceux qui ne lui ont jamais demandé pardon. Naïveté ou, s’agit-il réellement d’intrigues au sommet, comme adore-t-on à spéculer chez le coiffeur du coin et dans le café maure d’Ahnif ?
      Jeudi, Archem rappelait les “attributs naïfs” d’un étudiant intégriste devenu près d’un quart de siècle plus loin, idéologue sans pour autant renoncer à sa naïveté assassine. Pour rappel, l’étudiant qu’il était, avait naïvement glissé une hache dans son cartable entre des feuilles volantes griffonnées lors de halakats clandestines et esquissant déjà les contours d’une république islamiste.
      L’étudiant est devenu adulte au sens étymologique du mot. Sa naïveté, elle aussi, est devenue adulte, au sens “politico-intégriste” du concept. Sa hache est arrivée à maturité. Elle s’est transformée en RPG7 pour aller semer la mort ça et là à travers le pays qui a fortement applaudi l’idée de la paix à retrouver.
      La république islamique est toujours confinée dans quelques maquis. Mais, elle est plus que jamais dans les délires jamais tus et de plus en plus voraces d’intégristes qui pensent que le citoyen est assez naïf pour les croire.
      La République est-elle naïve au point d’essuyer des tirs RPG7 dans le dos ? L’avenir peut-être nous le dira.
      En attendant sept jeunes ont trouvé la mort. Mais l’âme n’étant pas “sujette à mourir avec le corps”, comme le pense Descartes, les sept âmes des sept martyrs et celles de beaucoup d’autres nous rappelleront à chaque instant notre devoir, celui de ne jamais prendre des vessies pour des lanternes.

      T. O. A

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      • #4
        A quoi ça sert la charte pour la paix et la réconciliation nationale

        Ahnif/M’chedallah
        L’attentat de mercredi sème la psychose
        Climat de suspicion pour ne pas dire de psychose qui règne parmi la population d’Ahnif, mais également celle des alentours. L’ensemble des citoyens des communes de la daïra de M’chedallah et même celles des daïras limitrophes sont en effet sous l’emprise d’un choc émotionnel et d’une peur suite à l’attentat de mercredi dernier qui a coûté la vie à sept militaires.
        Un lâche attentat qui survient alors que les populations de la région avaient enregistré une certaine accalmie depuis plusieurs mois et commençaient sérieusement à croire que c’en était fini du terrorisme. Mais voilà que la bête immonde s’éveille. Déjà des faux barrages étaient, bien avant l’acte terroriste d’Ahnif, de retour. En effet, la RN 15 tristement célèbre pour son col de Tirourda est redevenue un endroit que les automobilistes préfèrent contourner, plutôt que de se faire inutilement racketter.
        Samedi dernier c’était un maquignon originaire de Aïn El Hammam qui avait été délesté d’une importance somme d’argent. Dans la nuit de lundi à mardi passés c’était d’autres automobilistes auxquels des inconnus cagoulés avaient soutiré argent et téléphones cellulaires. Si pour les auteurs de ces faux barrages que l’on qualifie de “terroristes”, aucune certitude quant à leur appartenance à un groupe intégriste n’est établie, le guet-apens dans lequel sont tombés les militaires est bel et bien l’œuvre d’un groupe de terroristes islamistes. Un groupe d’une certaine envergure et non pas un groupuscule comme on voudrait nous le faire croire.
        Dans la région d’Ahnif, 72 heures après l’œuvre macabre des terroristes, on parle d’un groupe de plus d’une trentaine d’éléments du GSPC qui serait derrière l’assassinat des militaires. Une information qui ne peut être vérifiée, mais qui s’avère toutefois plausible si l’on s’en tient à l’accrochage qui a duré plus de deux heures.
        Les tirs de RPG 7 et de kalachnikovs nourris de part et d’autre ont été entendus à plusieurs kilomètres à la ronde. Durant cette attaque, les assaillants ont même réussi à égorger un militaire embusqué derrière le camion de l’ANP. Une barbarie dont les sanguinaires du GSPC se targuent en montrant des images identiques sur Internet. Face à cette recrudescence du terrorisme islamiste, les populations ont peur. Peur de parler avec des journalistes, peur de s’afficher aux côtés des éléments des forces de l’ordre, peur de revivre les moments les plus chauds des années de braise. Les incursions terroristes sont encore vivaces dans les esprits des villageois qui craignent pour leur vie et celle de leurs proches. Certes, dès les premières heures de la matinée de jeudi, un important convoi de l’ANP a délimité un périmètre de ratissage pour tenter de débusquer les hordes terroristes, mais l’attentat de mercredi soir aura cet impact psychologiquement néfaste sur les populations qui s‘interrogent à l’unanimité sur le rôle de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
        Anzar O
        Dernière modification par Itrane, 25 juin 2006, 08h25.

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        • #5
          !!!

          Attentats successifs, recours aux armes lourdes
          Inquiétante poussée terroriste

          Assistons-nous à un retour de flamme du terrorisme dévastateur ? Y a-t-il une baisse de vigilance de la part de l’Etat pour que les embuscades, les bombes et même les égorgements (à Blida) reprennent dans une Algérie théoriquement pacifiée par l’alchimie de la réconciliation nationale ? Ce qui s’est passé le week-end dernier à Bouira est tellement grave qu’il ne peut être justifié par la formule en vogue de « derniers soubresauts de criminels en désarroi » par laquelle nos dirigeants tentent, à forte dose de discours soporifique, de chloroformer une opinion publique inquiète.
          Doit-on pour autant se résigner à reprendre la comptabilité macabre des militaires, des policiers ou des simples bergers qui périssent quasi quotidiennement ? A y voir de près, la banalisation qui avait fait tant de mal à la lutte contre le terrorisme est en train de se réinstaller au grand bénéfice des tueurs qui, eux, n’ont jamais baissé la garde et opèrent de façon spectaculaire. Un simple calcul arithmétique renseigne que les groupes armés tuent une dizaine de personnes au moins chaque mois. Et c’est déjà suffisant pour (ré) éveiller les consciences. Le triomphalisme béat des autorités politiques est malheureusement battu en brèche par la réalité du terrain marquée par un activisme terroriste étonnamment nuisible pour les « quelques groupuscules éparpillés », selon la formule consacrée. Le constat est d’autant plus alarmant que les forces de sécurité versées dans la lutte antiterroriste ont acquis une précieuse expérience qui leur avait permis de neutraliser les plus dangereux des émirs du GIA. Comment expliquer donc que ces mêmes forces, si rompues à la lutte, donnent aujourd’hui l’impression d’être dépassées par les événements ? A moins qu’il y ait eu un renouvellement des contingents en fonction des objectifs politiques du pouvoir. En l’occurrence, l’engagement sans faille dans la traque des dernières poches de criminels ne cadre pas spécialement avec la main tendue aux terroristes. Bien que, officiellement, cette main tendue devait être couplée à un « Seif El Hadjadj » qui allait être brandi devant les irréductibles qui rejetteraient l’offre de paix. La recette marche ailleurs, pas en Algérie ! Or, sur le terrain, force est d’observer que même les barrages fixes des services de sécurité sont de moins en moins présents. Curieusement, on est en train de revivre la même situation qu’en 2000. En effet, la période de probation accordée aux terroristes pour se rendre dans le cadre de la concorde civile fut mise à profit par les terroristes pour faire parler la poudre. Aujourd’hui, le même scénario semble de mise à quelques semaines de la fin du délai de grâce accordé aux groupes armés comme prévu dans la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Les libérations à tour de bras d’anciens terroristes et l’accueil presque avec les honneurs des anciens tueurs anoblis par décret semblent avoir servi curieusement de détonateur à cette nouvelle recrudescence qui bouche à nouveau les horizons. Pour avoir trop donné à ceux qui ont saigné à blanc le pays, l’Etat se retrouve quasiment sur la défensive. Et il paye chèrement le prix de cette démarche incohérente qui consiste à tenter un mariage entre magnanimité et rigueur à l’égard des terroristes. Mais, à la décharge des promoteurs de la « réconciliation ou rien », le pire prend subrepticement le pas sur le meilleur. Cette loi arrachée au forceps aux Algériens qui ont souffert dans leur chair n’a pas été la panacée. Le pouvoir, qui refile de précieux tuyaux dans la lutte contre le terrorisme aux Américains, Britanniques et Russes, ferait sans doute mieux de tenter la recette d’abord en Algérie.

          H.M.

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          • #6
            La très grand emajorité des attentas n auraient pas pu etre préparé et exécuté sans les "repentis" .
            C est un fait .
            A EL Mouradia,on veut l occulter préférer chantonner les" lounages" de la "réconcciliation nationale" .
            L ANp fait tout le boulot, on arrive, et hop,on clame qu on a tout fait...
            Et les gens applaudissent.
            La réalité c est que jamais les terroriste sn ont été aussi efficaces dans leur crimes .
            Ils sont moins nombreux que dans les années 92-97 mais proprtionnelement, ils commettent plus de meurtres.
            A noter également que dans cette période napoéloninne où on fait dans l autosatisfecit, il y a eu la plus grande embuscade contre l ANP,la plus grande embuscade contre la garde communale et la plus grande embuscade contre les douaniers ,la plus grande embuscade contre la BMPJ .

            La vigilance du citoyen a été trompée par les discours d El Mouradia .
            Les années d avant,elle avait été trompé par le"qui tue qui?" ,que ce soit par ses défenseurs traitres Algériens ou les officines étrangeres et leurs relais médiatiques .
            Notez également qu El Mouraida ne se gene pas pour faire dan sle "qui tue qui?" afin de casser le garde fou qu est l ANP.
            Enfin,les politiques ont détorunés de leurs missions anti terroristes bon nombres de forces de sécurité .
            Il en est ainsi de la policemais également de bon nombre d unités militaires .

            La lutte anti terroriste consiste à frapper les criminels en armes,mais aussi les criminels des réseaux de soutiens.
            Si les politiques légitmes les deux,comment voulez vous qu il n y ait pas de la part du citoyen un laissé aller ?
            une information quelconque peut amener au démantelement d un réseau de soutien.
            C ets peut etre 20 ou 50 vies épargnées.
            or, déjà un criminel en arme risque moins qu un voleur de poules,mais alors un criminel de réseau de soutien, n en parlons même pas .
            Il rentre , on le sort .
            Et y en a encore qui disent" il nous a amené la paix".
            C est qu ils n ont pas suivi le phenemene terroriste et la lutte des services de sécurité.

            En France , un gendarme ou un policer aurait été tué par l ETA ou le FLNC , toute la classe politique aurait rendu hommage au fonctionnaire .
            Et toute la calsse politique aurait condamné les auteurs de l acte.
            Chez nous?
            Comme cela a été dit,c ets devenu anecdotique .
            On continue a faire la marriole sur ENTV à l heure du Jt en inaugurant un pont,une route,une bouche d égoût et en répétant des pseudos conseisl " gestion et rigueur".
            Comme si les types qui avaient été formés pour cela n était pas plus compétent pour savoir ce qu étaient réellement la gestion.
            Et s ils baissent le regarde devant Napoléon,c est plus par crainte d un coup de nerf de l homme que par rapport à ses pseudos compétences de gestion ....
            Lamentable.

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