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Aït Menguellat-Les paroles d'un chanteur.

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  • Aït Menguellat-Les paroles d'un chanteur.

    Une esquisse de traduction:

    Lorsque le rêve eut pris la parole, il dit :
    Ô sommeil, nous partons ; je te laisse
    Moi et ceux dont le cœur est pur.
    Ô sommeil, nous partons ; je te laisse,
    Pour toi, notre absence sera longue.
    Nous ne pouvons supporter la nuit
    De ceux qui espèrent le conflit.
    Nous ne pouvons supporter les nuits
    Pleines de feu et de poudre.
    Le conflit est dans leur sang,
    Le malheur est dans leur langue,
    Le venin est dans leur parole.
    Le venin est dans leur parole.


    L’espoir prit la parole et dit :
    Ô mon pays. Je pars ; je te laisse.
    Je vois que mon destin n’est plus
    En toi. J’ai fait rouler ma roue
    Que je suivrai partout.
    Mon destin n’est plus chez
    Ceux qui cultivent l’inimitié depuis l’enfance,
    Chez ceux à qui on a enlevé le joug
    Mais qui, par la suite, courent après lui.
    Si je m’apprêtais à apparaître,
    Ils s’apprêteront à me briser.
    Je ne pense pas qu’ils puissent comprendre un jour
    Je ne pense pas qu’ils puissent comprendre un jour


    L’enfance prit la parole et dit :
    Ô demeure, je pars. Je te laisse.
    Dans mon berceau, une mine est placée.
    Ô demeure, je pars ; je te laisse.
    Ils ont fait des langes une chaîne.
    Je n’ai pas de place parmi
    Ceux qui ont coupé la parole aux enfants.
    Je n’ai pas de place parmi
    Ceux qui ont changé la vie par la mort.
    La clémence leur est méconnue,
    Le malheur les habite
    Et fait partie de leur nourriture.
    Ils l’ont pris comme ravitaillement
    Ils l’ont pris comme ravitaillement


    Le rire prit la parole et dit :
    Je pars ; je laisse les visages
    Et les cœurs auxquels je me suis habitué.
    Je pars et je quitte les bouches.
    Je ne brillerai plus jamais.
    Je pars ; je vous laisse aux yeux
    Qui, une fois avoir vu un être, celui-ci tombe.
    Je pars ; je vous laisse aux yeux
    Qui envoient des balles de leur regard.
    Notre joie était le jour
    De leur désaccord (inimitié).
    La raison devient inutile
    La raison devient inutile


    La quiétude prit la parole et dit :
    Ô pays. Je pars ; je te laisse.
    Tu es le seul à me faire pitié.
    On m’estime tout comme une perdrix :
    Je suis belle, mais on finit par me manger.
    Je pars ; je te laisse entre les mains
    De ceux qui ont enlevé ta part.
    Je pars ; je te laisse entre les mains
    Qui détruisent et détruisent encore et encore.
    Je pars ; je te laisse entre elles.
    Sois hardi. Retourne-toi contre elles
    Et redonne le bon sens à la parole.


    La sagesse prit la parole et dit :
    Ô sages. Je pars; je vous laisse
    Avant qu’il ne soit trop tard.
    Ô terre. Je pars; je te laisse.
    Les méchants ont semé le vent ;
    Il ne reste plus d’écho à l’appel,
    Chez ceux qui ont cueilli le fruit avant terme.
    Il ne reste plus d’écho à l’appel.
    D’eux, je me suis désisté de ma part.
    Il n’y a plus de logique chez eux.
    Une fois la situation recousue, ils la déchirent.
    Et quand ils regrettent, ils empruntent mon ombre.

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