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Des officiers analysent la crise nationale : la continuité ou la rupture radicale

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  • Des officiers analysent la crise nationale : la continuité ou la rupture radicale

    Bonjour, analyse et solution pour sortir l'Algérie de la crise définitivement.
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    Perspectives pour l'Algérie : la continuité ou la rupture radicale

    Le 31 décembre 2000, un groupe d’officiers de l’Armée nationale populaire, travaillant autour du général Touati, l’«idéologue du régime», a mis au point un document, classé confidentiel, intitulé «Analyse de conjonctures des origines récentes de la crise aux perspectives : que faire, comment et pourquoi ?».

    L’hebdomadaire Les Débats revient sur le dossier, encore d’actualité, qui préconisait la dissolution de la classe politique actuelle pour une nouvelle reconfiguration de la scène politique nationale. Assistons-nous au début d’exécution de leurs conseils ou bien au contraire à l’impatience du parti FLN, manifestée après l’hospitalisation du président Bouteflika, pour faire aboutir le scénario de la réhabilitation de l’ex-FIS ?

    D’emblée, les rédacteurs du document laissent entendre qu’ils ont du mal à se faire «une lecture d'un avenir démocratique», persuadés que les voies empruntées depuis la «création» du pluralisme politique en Algérie n'ont mené que vers «des impasses» et que les démarches adoptées sont devenues «obsolètes devant la persistance de la crise». « Progresser encore sur la même voie ou entreprendre une autre démarche qui ne soit pas en rupture radicale avec le passé risquerait, sans nul doute, de reconstituer les mêmes conditions de l'échec et d'éloigner définitivement l'espoir qu'une solution de sortie de crise existe quand même», est-il mentionné.

    Dans leur constat, les officiers mettent en avant «l’absence d'implications positives sur la situation politico-sécuritaire» en marquant une halte pour analyser l'origine récente de la crise. Ainsi, ils remarquent qu’en dehors des trois partis politiques que sont le FLN, le MDA (qui a disparu) et le FFS, qui existaient avant l’avènement du multipartisme, les autres partis n'ont été que «le produit de la reconduction de courants politiques ‘clandestins’ vers leur légalisation». D’après eux, toutes les oppositions au parti unique ont été consacrées «partis politiques en opposition au même FLN qui symbolisait et symbolise toujours le système à abattre». D’où l'émergence du parti islamiste FIS provoquée par trois facteurs : l'ancrage sociologique du FFS (voulu ou naturel) en Kabylie, la répression d’octobre 1988 concentrée sur la gauche et la récupération par Ali Benhadj (le numéro deux du FIS), le 10 octobre 1988 des événements d'octobre, suivie par l’accueil à la présidence de la République du même Ali Benhadj et de Abassi Madani, comme les «interlocuteurs représentants de la mouvance islamiste». Autrement dit, dès le départ était née une bipolarisation FLN-FIS hors Kabylie «devenue chasse gardée du FFS», soutiennent-ils.

    Sur le chapitre des conséquences sur les élections législatives de décembre 1991, les rédacteurs de l’analyse révèlent que la reconduction du FLN «sous le même sigle et dans les mêmes composantes» est à l’origine du vote-sanction dont a bénéficié le FIS et d’une large abstention dont a également bénéficié le même parti islamiste, ainsi que d’un vote identitaire de la Kabylie en faveur du FFS en réaction aux «constantes arabo-islamiques prônées par le FLN et le FIS». Même si le FFS, «législativement impuissant», se présentait comme une alternative au FLN «Etat policier» et au FIS «Etat intégriste» au sein de l’Assemblée nationale et même s’il représentait culturellement «l'amazighité de l'Algérie» qu'il revendiquait d’ailleurs au nom d'une identité collective et intégrante, la représentation du champ politique dans l'imaginaire collectif est lue, depuis la légalisation de l'expression plurielle, sous «l'angle d'une image triangulaire FLN-FIS-FFS». Même après la dissolution judiciaire du FIS et la création du RND.

    A cela sont venus se greffer d’autres facteurs, ayant contribué à la résurrection du FIS – le regret exprimé par les participants à la conférence "gouvernement-partis" d'août 1991 de l'absence du FIS dont les dirigeants étaient incarcérés en juillet 1991, la réclamation par des participants au dialogue avec le HCE d’un dialogue sans exclusive, la rencontre en prison du ministre de la Défense avec Ali Benhadj et Abassi Madani, installés plus tard à la résidence El-Mithak et les déclarations des pouvoirs successifs sur la clôture définitive du dossier FIS ont remis à l'ordre du jour le dossier du parti islamiste dissous.

    La suite...
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Des contradictions sources de discorde

    Les rédacteurs du document de décembre 2000 attestent par ailleurs que ni Louisa Hanoune du PT encore moins le FFS n’ont de «sympathie islamisante». Alors que la responsable du PT «estime impossible pour les démocrates de casser le système FLN et que seul le FIS pourrait y aboutir», le FFS, lui, voit en le FIS «une création du pouvoir FLN pour marginaliser les démocrates», considérant les deux formations comme «les deux faces de la même pièce anti-démocrate». A ces officiers d’avertir que le système FLN «a épuisé en son sein les possibilités d'alternance et (…) intégré d'autres partis dans la coalition qu'il parraine pour mieux assurer sa survie». Y compris le PT et le FFS (et d’autres). «Tant que le paysage politique demeure encore dans ses mêmes composantes sous les mêmes sigles, les contradictions sources des inconciliations et de l'insécurité connaîtront leur prolongement, d'autant que ni les élections ni le dialogue n'ont abouti à leur extinction et que les courants légalisés comme partis ont transféré leurs méfiances du temps de l'opposition clandestine au FLN parti unique vers la période actuelle, où il est perçu que c'est toujours le FLN qui est pouvoir avec son système», écrivent-ils. Non sans rappeler que l’ancien parti unique a raté deux occasions «pour se rénover». Ils pensent, à ce propos, que les dirigeants du FLN auraient dû changer de parti au lieu de «rester fidèles aux mêmes idées dans un parti qui n'a pas changé de sigle», en cédant la place au RND «pour mieux s'adapter à un contexte promis au changement».

    Seulement, l'absence de mutation a placé, de leur avis, l'armée nationale dans le rôle «d'arbitre», une belle opportunité pour certaines forces de tenter de la discréditer et de changer le cours des choses. Ils donnent pour exemples la tentation de partis politiques de retirer «la couverture politique aux groupes armés» et «la couverture populaire à la lutte anti-terroriste» afin de démontrer qu'il s'agit d'une «lutte pour le pouvoir» entre deux fractions du pouvoir, sinon d’opposer la notion de «pouvoir réel» à celle de «pouvoir apparent» pour soi-disant dissocier le FLN de l'armée car «le FLN est perçu comme jouant le rôle de façade civile de l'armée».

    Après cet exposé succinct, le général Touati et ses collaborateurs pensent que deux perspectives s'offrent pour l'Algérie : la continuité ou la rupture radicale.

    Dans le scénario de la continuité, ils assurent que dans le cadre du système politique actuel et de la reconduction des mêmes contradictions, les moyens sécuritaires mis à la disposition de la poursuite de la lutte antiterroriste «connaissent leurs limites, dans l'objectif d'une certitude de l'extinction du terrorisme à une échéance précise». Ils préviennent contre cette tendance à «l'ingérence internationale» qui pourrait devenir inéluctable, selon eux, avec comme «enjeu central la réhabilitation du FIS et le retour fatal à la bipolarisation des années 90 et 91».

    Abordant le risque d'un bouleversement de la situation géopolitique avec la montée en puissance de l'islamisme au Maroc, ils n’excluent pas en outre l’éventualité d’un appel de Rabat à la communauté internationale (OTAN, Conseil de sécurité notamment), afin de justifier «une ingérence en Algérie pour normaliser la situation». Mais dans le cas du retard dans la relance économique et d'aggravation des frustrations socio-économiques, les rédacteurs n’écartent pas le poids des pressions exercées sur l’Algérie pour contraindre cette dernière à asseoir «un accord politique avec les groupes armés et leurs commanditaires».

    La suite...
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    • #3
      Et les six commandements…

      Dans l’hypothèse de la rupture radicale, deux options se présentent à eux : celle de la réhabilitation du parti islamiste dissous (ex-FIS) et celle d'une reconstruction nouvelle du paysage politique.

      Dans ce scénario, les rédacteurs entrevoient la mise en exergue d’une thèse selon laquelle la situation actuelle est le résultat d’«un biais introduit dans le processus de démocratisation» dès le départ, dont les implications sont les impasses. Selon eux, la prolongation de cette «tendance aux inconciliations» risque à terme de «provoquer un désarmement moral généralisé susceptible d'aggraver davantage les vulnérabilités nationales», devant l’absence de visibilité et l’entretien, particulièrement par les médias, du sentiment que «l'Etat tâtonne et (…) les ‘clans’ parasitent toute solution».

      Il y a six ans, celui qu’on nommait «idéologue du régime» et ses collaborateurs craignaient «la perte de maîtrise et de contrôle par l’Etat du processus d’évolution de la situation politico-sécuritaire». Et pour éviter ce moment qui risquerait de «changer radicalement de stratégie sans que cela ne soit perçu comme une catastrophe», ils soumettaient leur analyse de conjonctures des origines récentes de la crise aux perspectives, en vue d’être entendus, essentiellement par le président de la République en sa qualité de président de «tous les Algériens».

      C’est ainsi que dans l’option la réhabilitation de l’ex-FIS, ils rappelaient que celle-ci ne viserait ni plus ni moins que le retour «à la bipolarisation et à la réédition des années 1990 et 1991», dans un contexte où la mouvance démocrate ne constitue pas une force.

      Dans la seconde option, propre à la refondation du paysage politique, ils proposaient la mise en route d’un programme politique qui s’étalerait sur trois ans. Dans ce cas de figure, les dirigeants seraient appelés, selon eux, à prendre plusieurs mesures : dissoudre de façon concertée ou d’autorité tous les partis politiques sans exception aucune, prévoir un concordat «à l'effet de définir tous les critères d'accès à la légalisation sous forme de partis politiques», organiser l’élection d'une constituante avec pour implication une «désidéologisation» de la Constitution (aucune référence à toutes les langues ni à la religion), procéder à la création de formations politiques «sur la base de l'interdiction du retour de tous les sigles déjà existants», installer une commission de réflexion sur les réformes politico-administratives et susciter la concertation sur «la nature du nouvel ordre national interne à instaurer, ses principaux constituants, les principes qui le régissent et les équilibres qui le garantissent».

      Z’hor Chérief
      21 juin 2006 Les Débats
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        Dans la seconde option, propre à la refondation du paysage politique, ils proposaient la mise en route d’un programme politique qui s’étalerait sur trois ans. Dans ce cas de figure, les dirigeants seraient appelés, selon eux, à prendre plusieurs mesures : dissoudre de façon concertée ou d’autorité tous les partis politiques sans exception aucune, prévoir un concordat «à l'effet de définir tous les critères d'accès à la légalisation sous forme de partis politiques», organiser l’élection d'une constituante avec pour implication une «désidéologisation» de la Constitution (aucune référence à toutes les langues ni à la religion), procéder à la création de formations politiques «sur la base de l'interdiction du retour de tous les sigles déjà existants», installer une commission de réflexion sur les réformes politico-administratives et susciter la concertation sur «la nature du nouvel ordre national interne à instaurer, ses principaux constituants, les principes qui le régissent et les équilibres qui le garantissent»
        je pense sincerement que ç le réve pieux de toute algerien possédent plus de 2 neurones
        tu tombe je tombe car mane e mane
        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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        • #5
          Hé bien tracks faut croire que nous la majorité de tes compatriotes avont moins de 2 neuronnes, mais au moins la politesse ne nous est pas étrangére...

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          • #6
            Hé bien tracks faut croire que nous la majorité de tes compatriotes avont moins de 2 neuronnes, mais au moins la politesse ne nous est pas étrangére...
            tu veut dire que la majorité de nos compatriote non pas envis de recommancé tous a zero ,et repartire avec de nouvelle régle et qui serai appliquable a tous ?
            tu tombe je tombe car mane e mane
            après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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            • #7
              Repartir à zéro OK mais sur quelles bases? L'article que tu as cité parle de laicité et de non référence à une langue, ce que personne n'acceptera à part les laiques eux mémes...
              Perso je proposerais la liberté de culte mais on garde l'Islam religion d'Etat, et les 2 langues officielles l'Arabe et l'Amazigh. Et là tu arriverais à federer les Algériens...

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              • #8
                kuchiki quan tu mentionne que l'islam est religion d'états tu fait tous de suite de toute pérsonne non musuleman un algerien un peut moins que les autres , si tu dit que la langue national est l'arabe et le tamazirt ,ç pareille tu fait de toute pérsonne non arabes et non amazighs un algerien un petit peut moins qua les autres
                tu tombe je tombe car mane e mane
                après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                • #9
                  Non non quand je dis Islam religion d'Etat je dis simplement que l'Etat est garant de l'Islam, normal vu que la majorité est musulmane. Les autres juifs ou chrétiens sont tout autant Algériens que moi mais l'Etat n'est pas garant de leur religion(il ne s'en méle pas). Pour ce qu'il en est de l'arabe et de l'amazigh et bien oui l'Algérie est arabe et amazigh et donc ses citoyens aussi(et de toute façon en Algérie tu trouveras pas autre chose)... Chaque pays dans le monde a une ou plusieurs langue officielle alors hein... Tu veux y rajouter quoi? De plus pour les personnes (trés rares) qui ne sont ni l'une ni l'autre, leur seule obligation sera de parler les 2 langues officielles comme n'importe quel citoyen...

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                  • #10
                    tu voix kuchiki avec toute les "l'islam et religion d'états" et "l'arabe et la langue officiel et amazigh aussi " ça na pas fait de nous de grand musuleman loin de la ,et ç pas pour ça quand parle arabe mieux que nos parents ,alors que peut etre on ne mentionnant que le fait que l'algerie ben ç juste un états et qui vas éssayé de l'etre en ton que nation ça nous ferra déja baucoup de travaille et apartire de la on serra qql chose dans ce monde
                    tu tombe je tombe car mane e mane
                    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                    • #11
                      Un Etat ne peut pas étre un Etat et puis basta. Non l'Etat représente le peuple et doit donc prendre partie dans la Constitution(choix de la langue ou les langues officielles...). Simple exemple tu veux que les documents officiels soient écrits en quelle langue s'il n'y en a pas d'officielles, en éspéranto...

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