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Gestion de la dette publique Situation maitrisée selon Nizar Baraka, ministre des Finances

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  • Gestion de la dette publique Situation maitrisée selon Nizar Baraka, ministre des Finances

    Intervenant le 18 mai 2012 à l'ONU, dans le cadre d'une table ronde sur la soutenabilité de la dette et l'inflation, la deuxième au programme du débat de haut niveau de l'ONU sur l'état de l'économie et de la finance mondiale, le ministre de l'Economie et des finances, Nizar Baraka, a notamment souligné la maîtrise par le Maroc de son endettement public.
    “Le Maroc a conduit des réformes budgétaires importantes qui ont porté leurs fruits en renforçant le rôle stabilisateur de la politique budgétaire et en sauvegardant la viabilité des finances publiques.”
    Nizar Baraka, ministre de l'Economie et des finances.
    Le ministre a relevé qu'en dehors des dépenses exceptionnelles, la situation budgétaire s'est significativement améliorée au cours de la dernière décennie. Le déficit budgétaire, élevé au début de cette période, a fléchi, de même que la dette publique et les charges d'intérêts y afférentes.
    Stratégie de financement du trésor
    Pour M. Baraka, ces progrès notables découlent de “l'application réussie” de plusieurs réformes importantes dont le chantier de réformes de la stratégie du financement du trésor.
    En effet, a-t-il expliqué, la consolidation des équilibres fondamentaux a permis de “maîtriser les besoins de financement du trésor dans des proportions compatibles avec la stabilité du cadre macro-économique, ce qui a permis de réduire de manière significative le ratio de la dette et d'améliorer son profil et d'avancer dans les programmes de réformes, y compris les chantiers de grande envergure”.
    Et d'ajouter que le ratio de la dette directe du trésor “a emprunté une tendance baissière sur la dernière décennie, passant de 67,1% en 2001 à 52,9% en 2011, soit un allègement de 12,4 points du PIB”.
    Amélioration significative du coût de la dette
    En même temps, a poursuivi le ministre, l'amélioration des indicateurs du coût s'est poursuivie avec une tendance baissière du poids des charges en intérêts de la dette qui ne représentent en 2011 que 9,7% des recettes ordinaires contre 17,2% en 2001 et 2,2% du PIB en 2011 contre 4,4% en 2001.
    Au volet de la gestion active de la dette extérieure, le choix de cette démarche par le Maroc s'est traduit par une baisse du ratio d'endettement extérieur direct du Trésor à 12,1% en 2011 contre 25,9% en 2001, a souligné M. Baraka.
    Les mécanismes utilisés dans le cadre de cette gestion ont porté sur l'annulation et la conversion de la dette en investissements privés et publics, le remboursement par anticipation, le refinancement des dettes onéreuses et les swaps de devises et de taux d'intérêt.
    De plus, la stratégie active de gestion de la dette extérieure est passée, ces dernières années, d'une étape de réduction du volume et du coût de la dette à une étape où l'importance est accordée à la couverture des risques liés aux fluctuations des taux d'intérêt et de change.
    Développement du marché de la dette intérieure, un choix stratégique
    S'agissant du développement du marché de la dette intérieure, le Maroc a opté pour “le développement du marché intérieur de la dette, la mobilisation et le développement de l'épargne nationale et la contribution au développement des secteurs non bancaires”.
    “Le risque lié au refinancement de la dette demeure limité dans la mesure où la dette à court terme représente seulement 14% en 2011 et celle du trésor à taux variables ne dépasse pas 7 % de l'encours total de la dette.”
    Nizar Baraka, ministre de l'Economie et des finances
    Evolution des privatisations depuis 1993
    De 1993 à 1999, l'apport en cash des privatisation est de 16,5 milliards (MMDH). De 2000 à aujourd'hui, les recettes de privatisation ont été de l'ordre de 85 à 90 MMDH. Ces recettes ont naturellement contribué à soulager l'endettement public du pays. En tout, les privatisations ont rapporté 102 MMDH, ce qui représente environ 20% de la dette publique aujourd'hui.
    Les investissements directs étrangers (IDE)
    A la date d'aujourd'hui ,les investissements étrangers au Maroc représentent 375 MMDH au total, soit 274 MMDH hors privatisations. Ces investissements étrangers ont connu une forte augmentation de 2001 à 2011 pour atteindre le montant de 260 MMDH au total. Ces IDE ont joué un rôle important dans l'amélioration et la stabilisation de la dette publique.

    aufait

  • #2
    “Le Maroc a conduit des réformes budgétaires importantes qui ont porté leurs fruits en renforçant le rôle stabilisateur de la politique budgétaire et en sauvegardant la viabilité des finances publiques.”
    Leur fruit ?!!!

    Trois années de suite qu'on note un déficit budgétaire et qui va crescendo (2.2 puis 4.6 et 7% du PIB pour 2009-2011). Celui de cette année le sera encore plus ...

    Qu'est ce qui a été maitrisé ?

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    • #3
      “Le Maroc a conduit des réformes budgétaires importantes qui ont porté leurs fruits en renforçant le rôle stabilisateur de la politique budgétaire et en sauvegardant la viabilité des finances publiques.”
      les 20 tonnes d or du royaume sont sauver

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      • #4
        Il est dans son rôle...il va quand même pas dire à l'ONU que l’état des finances publiques est merdique.

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        • #5
          Circuler tout va très bien au royaume enchanté .

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