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Présidentielles 2014 : Hamrouche, candidat sous quelle étiquette

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  • Présidentielles 2014 : Hamrouche, candidat sous quelle étiquette

    FLN-FFS : l’enjeu d’une alliance souhaitée par Belkhadem

    TSA - Sonia Lyes

    Abdelaziz Belkhadem a suggéré, ce dimanche 20 mai dans un entretien accordé au journal arabophone El Khabar, une alliance entre le FLN et le FFS. « Si ça ne tenait qu’à moi, je contracterais une alliance avec le FFS », a affirmé le patron du FLN. « l’Algérie a besoin d’un parti à tendance nationaliste », a‑t‑il ajouté, appuyant ainsi cette étonnante proposition.

    À l’évidence, avec 221 sièges dans la nouvelle Assemblée, le FLN dispose d’une confortable majorité qui lui permet de peser grandement sur les projets de loi à venir, notamment la révision de la Constitution. Alors qu’il n’a besoin que de 11 sièges pour disposer de la majorité absolue, Abdelaziz Belkhadem a révélé que 13 nouveaux députés ont déjà formulé des demandes pour rejoindre le FLN. Comprendre : le FLN n’a pas besoin d’alliés pour dominer la nouvelle Assemblée.

    Dès lors, la question est de savoir à quel enjeu obéit cet appel du pied que Belkhadem adresse au FFS. Cette alliance projetée serait en réalité liée à l’élection présidentielle de 2014. Le FLN, autant que le FFS, entend peser sur la succession d’Abdelaziz Bouteflika. Et un candidat semble faire d’ores et déjà le consensus aussi bien au sein d’un large courant du FLN qu’au sein du FFS et d’une partie des islamistes : l’ex‑chef du gouvernement Mouloud Hamrouche. Le FLN apporterait l’appui officiel et le FFS la caution démocratique à cette candidature, qui est aussi celle qui arrangerait le mieux le président Bouteflika.

    L’appel de Belkhadem s’inscrit dans la continuité de la démarche de sortie de crise initiée par Abdelhamid Mehri avant son décès et appuyée par Hocine Aït Ahmed. Les deux hommes ont échangé des lettres sur la situation du pays qui montraient des convergences de vues. Leur initiative a été soutenue par Mouloud Hamrouche.

    L’alliance FLN‑FFS, souhaitée publiquement par Abdelaziz Belkhadem, devrait donc permettre une collaboration entre les deux partis dans la perspective de 2014. Cette perspective pourrait expliquer, plus que toute autre considération, la participation, surprenante et incomprise au sein de la base, du FFS au scrutin du 10 mai. Elle expliquerait aussi la position du FFS après l’annonce des résultats des législatives du 10 mai. L’enjeu de la succession de Bouteflika est plus important que celui des sièges à l’APN. Reste que le FLN n’est toujours pas maître de son destin. C’est Belkhadem qui le dit : « si ça ne tenait qu’à moi… »
    Hamrouche serait le candidat de qui? du système? de Bouteflika? du FLN? du FLN/FFS? et qu'est ce qui est derrière l'opération de dissidence au FLN?
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Il a quel age Hamrouche?
    Si ça ne tenait qu'à moi, je mettrais le premier jeune venu au pouvoir, seule condition age ne dépassant pas 40 ans.

    Khalli tekhla.

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    • #3
      Si Monsieur Ait Ahmed accepte cette alliance, je serais convaincu que l'Algérie est en bonne voie et en bonne santé.
      C'est un fin politicien, qui aime l'Algérie d'un amour inné, un homme en qui j'ai toujours eu confiance, très moderne...bref un homme dont on a besoin en ce moment de turbulence.
      Que ceux ou celles qui ne sont pas d'accord gardent leur réponse pour eux.
      Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
      Martin Luther King

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      • #4
        Je ne pense pas que Mouloud Hamrouche ira se salir les mains ni d'ailleurs le FFS.

        Cela dit dans ce pays tout est possible.

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        • #5
          Hamrouche/Ait Ahmed...c'etait prévisible.
          Ceux qui ont joues la carte du boycott, veulent garder le statu quo. en cas de révolte, l'armée veillera sur eux.


          http://www.algerie-dz.com/forums/sho...mrouche&page=2
          There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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          • #6
            Si ça ne tenait qu'à moi, je mettrais le premier jeune venu au pouvoir, seule condition age ne dépassant pas 40 ans.
            Je suis d'accord. Et Je dirais même plus : que cela soit étendu à tous les postes politiques.
            Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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            • #7
              Born,
              Les 12 millions de boycotteurs méritent du respect, FLN, FFS, RND, Verts tous ensemble ne représentent pas 20% des boycotteurs, alors peace. Chantez votre alliance, vous ne connaissez pas Dalho. Bonos!
              Pas à la tique ..

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              • #8
                Présidentielles 2014 : Hamrouche, candidat sous quelle étiquette
                sans aucun doute , étiquette : parapluie !!
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  Je me dois de constater que les seules années de réelle pratique démocratique vécue par l'Algérie sont les années Hamrouche...

                  Vous me direz qu'il y 'avait Octobre 88 derrière...
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                  • #10
                    Je ne pense pas que Mouloud Hamrouche ira se salir les mains ni d'ailleurs le FFS.

                    Cela dit dans ce pays tout est possible.
                    C'est typique de la politique de la chaise vide. On en peut que être propore en n'assumant aucune responsabilité de gestion.

                    C'est facile de rester dans les postures, intellectuellement confortables, et ne pas être confrontés aux problèmes de ce pays, et aux immenses attentes de ses concitoyens. L'exercice d'opposition est relativement facile.

                    La responsabilité, la gestion des affaires publiques, la réponses aux immenses aspirations et attentes de la population est une toute autre affaire, et certains pays sont bien plus difficile à gérer que d'autre. Dans l'échelle de la difficulté, l'Algérie doit bien se retrouver en pole position, malgré le pétrole.
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      Born,
                      Les 12 millions de boycotteurs méritent du respect, FLN, FFS, RND, Verts tous ensemble ne représentent pas 20% des boycotteurs, alors peace. Chantez votre alliance, vous ne connaissez pas Dalho. Bonos!


                      ce n'est pas parce que france 24 ne traite pas le sujet des elections en algerie que tu va ecrire n'importe quoi.
                      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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                      • #12
                        LE FFS N'EXCLUT PAS UNE ALLIANCE AVEC LE FLN

                        la caution d'aït ahmed

                        L'Expression : Par Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE - Mardi 22 Mai 2012


                        Les hasards de la vie politique nationale font qu'il y a une convergence d'intérêts entre le FFS et le pouvoir en place.
                        Le parti d'Aït Ahmed au gouvernement? Ce n'est pas une rumeur mais une éventualité que le plus vieux parti d'opposition étudiera dans le menu détail.
                        La direction nationale du Front des forces socialistes (FFS) tiendra aujourd'hui, une réunion du travail avec son nouveau groupe parlementaire pour discuter, entre autres des affaires internes du parti, de ses stratégies politiques, mais aussi et surtout du «souhait manifesté» par le patron du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, de conclure une alliance avec le parti de Hocine Ait Ahmed à l'Assemblée nationale et partant pourquoi pas le faire participer au futur gouvernement. «Si ça ne tenait qu'à moi, je contracterais une alliance avec le FFS», a affirmé le patron du FLN, dans un entretien qu'il a accordé au confrère arabophone El-Khabar. «L'Algérie a besoin d'un parti à tendance nationaliste», a-t-il souligné. Cette perche tendue par M.Belkhadem n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. «Notre parti a pris très au sérieux cette proposition indirecte que nous allons discuter dans le fond et dans la forme» a indiqué un député de Bejaia fraîchement élu à l'Assemblée nationale. D'autant plus, qu'elle émane d'une formation politique forte de 221 sièges sur un nombre global de 462.
                        «Notre parti, poursuit la même source, qui compte remettre du mouvement dans le statu quo sévissant à la chambre basse du Parlement, n'exclut pas de constituer effectivement des alliances». Le même député explique que dans l'ensemble, le FFS est prêt à se mettre en mouvement d'alliances politiques dès lors que des actes concrets sont entrepris dans ce sens. «Il ne s'agit pas pour le FFS d'additionner des sigles ou d'organiser un carnaval prétendument pluraliste de l'opposition», précise le député sous l'anonymat. Mais il s'agit plutôt de réhabiliter la pratique politique.
                        Cela est justement l'un des arguments «tactiques» du FFS pour expliquer sa participation aux législatives du 10 mai dernier. Une participation que des observateurs avaient par ailleurs expliqué par des contacts entre Alger et Lausanne, c'est-à-dire des membres des décideurs influents au pouvoir et Hocine Aït Ahmed. Les hasards de la vie politique nationale ont fait qu'il y a eu convergence d'intérêts entre le FFS et le pouvoir en place. Le parti d'Aït Ahmed est arrivé à un stade où il ne pouvait se permettre le luxe du boycott et de la politique de la chaise vide.
                        Ayant jugé que le boycott ne fait plus recette dans une société politiquement effacée et normalisée, il fallait donc réagir. Car le parti risquait une hémorragie de cadres prêts à abandonner le navire qui n'offrait plus de perspectives. Il naviguait à vue. Il fallait donc redonner du souffle et de l'espoir aux cadres et faire bénéficier le pays de leurs compétences. Ensuite, le FFS, qui a toujours revendiqué une Assemblée constituante, trouvera peut-être dans la cuvée 2012 une opportunité pour concrétiser son projet de toujours puisqu'il a eu comme «dot» une série de réformes qui ont précédé le déroulement des législatives. Le FFS tentera un changement à l'intérieur des institutions, ou tout au moins, trouvera des soutiens pour imposer une Assemblée constituante. Un tel objectif demeure irréalisable, sans alliances, pour le FFS dont le groupe parlementaire est faible devant le FLN qui compte 221 sièges. De son côté, le pouvoir en place se devait de montrer patte blanche. Il était prêt à offrir les meilleures garanties à même de faire adhérer le plus vieux parti d'opposition dont le chef est un leader historique et charismatique en la personne de Hocine Aït Ahmed qui est également membre de l'Internationale socialiste.
                        De ce fait, impliquer le FFS vaudrait une réelle caution de crédibilité qui fera que le régime soit fréquentable vis-à-vis de ses partenaires étrangers.
                        On ne peut espérer mieux surtout que les socialistes sont de retour au pouvoir en France, le plus grand partenaire de l'Algérie. Ainsi donc, le pouvoir a fait des concessions et le FFS a «tactiquement» changé de stratégie. Mais quelles autres garanties aurait données le pouvoir au FFS pour l'amener à participer au gouvernement? De sources crédibles on a appris que l'option d'intégrer le leader du MPA, Amara Benyounès, au sein de l'Exécutif serait un véritable écueil pour la participation du FFS au gouvernement. Il convient de signaler que le parti d'Aït Ahmed n'est pas à sa première participation au gouvernement et ce n'est pas la première fois qu'il contracte une alliance avec le FLN.
                        Des ministres FFS ont participé au gouvernement de Mouloud Hamrouche en 1990. Cela d'une part, de l'autre, le FFS avait déjà scellé des alliances locales avec le FLN aussi bien à Bejaia qu'à Tizi Ouzou.
                        C'est dire que les deux formations politiques se connaissent trop bien et ont eu souvent des positions convergentes. La meilleure illustration de cette convergence a été la rencontre de Sant'Egidio, en 1995, dont l'architecte n'est autre que Hocine Aït Ahmed et à laquelle avait pris part l'actuel secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem.
                        Dans le même vaine...
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13
                          En Algérie quand on dit '' Candidat au présidentiel'' ca veut dire Future président a coup sûre. Et d'une façon ou une autre le Peuple l'élira.

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                          • #14
                            pour moi si le système veut progrésser un chwia, qu'il permette 3 candidatures que sont celles de Hamrouche, Benflis et Benbitour et laisser les Algériens choisir librement entre ces trois. L'option Hamrouche avait été proposé en 99, mais le système avait fait le chois de Bouteflika.

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                            • #15
                              @éliamine

                              ... Amen ...

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