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La vie légendaire de Georgi Dimitrov

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  • La vie légendaire de Georgi Dimitrov

    Le camarade Georgi Dimitrov, naquit le 18 juin 1882 dans le village de Kovatchevizi, dans le district de Radomir. Dès son plus jeune âge, Georgi Dimitrov connut les privations, la dure vie d'ouvrier et de révolutionnaire. La situation malhereuse de la Bulgarie et des travailleurs avait de graves répercussions sur sa famille. A dix ans, le jeune Georgi dût déjà prendre en charge toute sa famille, et se vit contraint à abandonner l'école pour gagner sa vie, ainsi que celle de sa famille.

    C'est ainsi qu'il a commencé sa vie d'ouvrier. A l'imprimerie où il est entré, on le forma au métier de typographe, métier qui satisfasait sa passion pour les livres. A quinze ans Dimitrov était déjà un militant actif du syndicat des typographes de Sofia.

    A dix-huit ans Dimitrov fut élu secrétaire du syndicat des typographes. A vingt ans, en 1902, il devint membre du parti social-démocrate bulgare.

    Les luttes politiques de la jeunesse et de la maturité

    Bien qu'elle ait commencé plus tôt, la lutte entre les réformistes et les révolutionnaires, entre les socialistes de gauche (Tesniatzi) et les socialistes de droite (Chirocki) s'intensifia à ce moment précis. Dimitrov prit résolument position pour la gauche, dont Blagoev était alors le dirigeant. Après la scission du Parti social-démocrate, Dimitrov devint secrétaire de l'organisation des socialistes de gauche de Sofia. A partir de 1909 il fit partie du Parti des socialistes d'extrême-gauche, ainsi que de son Comité Central dont il fut – sans interruption – un de ses membres les plus compétents.

    A partir de ce moment, il se révéla être un grand dirigeant de la classe ouvrière et un animateur de l'unité internationale du mouvement ouvrier.

    En 1913, Dimitrov fut élu député. Lui, qui avait alors trente ans, n'était pas seulement un des plus jeunes députés, mais aussi le premier ouvrier à être parlementaire en Europe du Sud-Est. En 1919, le Parti des socialistes prit la décision de se transformer en Parti Communiste. Dimitrov fut invité, aux côtés de Kolarov et de Kabatchiev, au Second Congrès du Komintern. Il tenta de rejoindre la Russie en bateau, via la Mer Noire, mais une tempête dirigea le bateau vers les eaux roumaines où Kolarov et Dimitrov furent arrêtés par la gendarmerie. Indignés, les ouvriers bulgares et roumains protestèrent, et Dimitrov fut libéré, bien qu'il dût renoncer à participer au second congrès du Komintern.

    Vers la fin de 1920, Dimitrov fit de nombreux voyages, il vint aussi en Italie et se rendit en Russie pour prendre part au troisième congrès du Komintern.

    En 1923, le fascisme en Bulgarie déclencha une campagne sanguinaire de répression contre les forces populaires.

    Le 9 juin 1923, la réaction qui avait trouvé dans la monarchie un soutien renversa le gouvernement constitutionnel de Stamboliiscki, fit assassiner le leader de l'Union paysanne et instaura une dictature fasciste qui plongea le pays dans vingt ans de Terreur. Trois mois plus tard, les ouvriers et les paysans tentèrent de mettre fin à la dictature fasciste. Dimitrov et Kolarov étaient à la tête de l'insurrection. Mais la réaction fasciste eut recours à toutes sortes de provocations et réussit à mater l'insurrection. Dimitrov dut se réfugier à l'étranger, à Berlin et à Vienne. Il commença pendant ses années sa période d'émigration politique. Il travailla la plupart du temps tantôt à Vienne tantôt à Berlin devenant un des organisateurs de la lutte internationale contre les fascistes. Très tort, il se révèla comme un grand militant international.

    Le gouvernement bulgare le condamna deux fois à mort par contumace: la première fois en 1923, quelques mois après l'insurrection de septembre et la seconde en 1928 au cours du procès organisé par les fascistes bulgares contre les dirigeants du Parti Communiste.

    Accusé/accusateur à Lepizig

    Pendant les années d'émigration de Dimitrov, l'Europe connut des jours difficiles. Le fascisme jouissait d'appuis puissants, au niveau international. Le 27 février 1933, cinq jours avant le jour fixé pour les élections législatives en Allemagne, un incendie évidemment intentionnel détruisit le Reichstag, le siège du parlement allemand. Au cours de la nuit la police allemande, la radio et les journaux reprennent le mot d'ordre de Hitler: « C'est un signe de Dieu: maintenant arrêtons les communistes! ». Il s'agit de la plus gigantesque provocation de toute l'histoire du mouvement ouvrier, les communistes ne devaient pas vaincre. Le 9 mars, Dimitrov est arrêté et le nazisme décide de l'accuser de l'incendie.

    Déjà au premier jour où se tient ce procès extraordinaire mis en scène par Goering et Goebbels, Dimitrov prit le rôle de l'accusateur. Le fils d'ouvrier bulgare démonte un par un tous les mensonges des spécialistes fascistes, ridiculise tous les faux témoins, coupe la parole, transforme le procès contre le bolchevisme en un terrible acte d'accusation contre les provocateurs et les terroristes nazis, contre la réaction allemande. Même Goering, qui vient au tribunal faire sa fausse déposition, est démasqué. Dimitrov réussit, bien qu'isolé du reste du monde et laissé complètement à l'écart du développement de la situation, à reconstituer les dessous de l'attentat, à prouver son innocence ainsi que la culpabilité des fascistes. La cour allemande fut obligéede le relâcher et de reconnaître son innoncence.

    A la tête du Komintern

    La liberté retrouvée, Dimitrov partit pour Moscou, où en 1935 il fut élu secrétaire général du Comité exéuctif de l'internationale communiste, place à laquelle il resta jusqu'au mois de mai 1943, époque à laquelle l'Internationale Communiste décide de se dissoudre. Ces années de la vie de Dimitrov furent occupées par l'organisation de la lutte contre le fascisme, par la formation de fronts populaires anti-fascistes.

    Dès les premiers jours de la création de l'Etat Soviétique, Dimitrov fut un partisan décidé de la collaboration des peuples avec l'Union Soviétique, l'ennemi le plus résolu du fascisme. Déjà en 1935 il affirmait: « la pierre de touche de la sincérité et de la probité de tout militant ouvrier, au sein de n'importe quel parti et n'importe quel organisation de travailleurs, de tout démocrate est son attitude vis-à-vis du grand pays du socialisme ».

    La bataille pour la démocratie populaire

    Dimitrov est le fondateur du Front Patriotique bulgare qui montra à la Bulgarie la voie du salut, qui la sortit du désastre. Il a été l'âme de la lutte populaire bulgare contre le fascisme.

    Décoré en 1945 de l'Ordre de Lénine en récompense de ses grands mérites dans la lutte contre le fascisme, Dimitrov retourna dans son pays en tant que guide des forces populaires bulgares.

    Défenseur vigilant de la pureté du Parti, défenseur infatigable de l'amitié envers le pays du socialisme, le vieux typographe de Sofia, le tenace dirigeant du Parti ouvrier bulgare, était depuis quelques mois gravement malade, hospitalisé dans une clinique Soviétique, d'où il avait envoyé au parti et au peuple de Bulgarie, à l'occasion du 10 mai, des messages d'encouragement et d'incitation à poursuivre la lutte pour la consruction du socialisme et de la paix.

    Source : camarade

  • #2
    Un des héros et des dirigeants anti-capitalistes et anti-impérialistes qui restent "vivants" dans l'Histoire.

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    • #3
      Ah ok, t'es Coco, d'où ton autisme... Je comprends mieux.
      Chacun pour Dieu et Dieu pour tous

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      • #4
        Ah ok, t'es Coco, d'où ton autisme... Je comprends mieux.
        Oui je suis l'ami de tous ceux qui refusent l'exploitation de l'homme, la soumission, la domination sous toutes ses formes...

        Je ne suis pas un instrument comme toi du sionisme, de l'impérialisme et du terrorisme armée et moral...

        Avant tout je suis anti-capitaliste, anti-sioniste, anti-impérialiste et tous ceux qui luttent contre ce camps sont mes amis.

        Tout ce qui est contre tes thèses est mon allié !! Tes amis sionistes ont peur du communisme d'où mon appartenance aux rouges également et à tout camp anti-sioniste !!
        Dernière modification par Elghifari, 22 mai 2012, 01h21.

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        • #5
          Mais les rouges ont été le second pays à reconnaitre Israël...

          Quand je te disais que t'étais dans un délire mystique
          Chacun pour Dieu et Dieu pour tous

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          • #6
            Mais les rouges ont été le second pays à reconnaitre Israël...

            Quand je te disais que t'étais dans un délire mystique
            Dans tout camp il ya les traitres, les hésitants, ceux qui tournent la veste et les gouvernants de l'époque de l'ex-URSS ont commencé à reviser le marxisme-léninisme et la pensée de Staline...

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            • #7
              Envoyé par Elghifari Voir le message
              Dans tout camp il ya les traitres, les hésitants, ceux qui tournent la veste et les gouvernants de l'époque de l'ex-URSS ont commencé à reviser le marxisme-léninisme et la pensée de Staline...
              Oncle Joe est mort en 1953 et c'est lui qui a reconnu Israël
              Chacun pour Dieu et Dieu pour tous

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